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  1. Manifestants brutalisés en Russie: le ministère de l’Intérieur enquête
    MOSCOU – Le ministère russe de l’Intérieur étudie « soigneusement » les incidents survenus au cours des manifestations du week-end dernier à Moscou et Saint-Pétersbourg où des manifestants et des journalistes ont été brutalisés par les forces de l’ordre, a déclaré samedi un porte-parole.
    « Nous analysons tout ce qui s’est passé et ferons tout notre possible pour prévenir de telles situations à l’avenir », a déclaré le responsable des relations publiques du ministère, Valeri Gribakine.
    « Le ministère de l’Intérieur de Russie respecte les droits constitutionnels et les libertés des citoyens », a assuré le porte-parole au cours d’une conférence de presse.
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    « Toutes les actions des organes de maintien de l’ordre ainsi que celles des participants à ces manifestations non autorisées font actuellement l’objet d’une enquête et sont analysées soigneusement », a déclaré le porte-parole.
    « Si des citoyens pacifiques et des journalistes ont été victimes de provocateurs, nous le regrettons sincèrement », a-t-il ajouté.
    M. Gribakine a accusé certains manifestants ***d’avoir « montré de fausses cartes de journalistes »*** ou de s’être**** « aspergé les vêtements de peinture ou de ketchup, ***sous leur blouson ou sous leur pull, afin de se faire passer devant les journalistes pour des victimes de la police anti-émeute ».
    Les événements du week-end des 14 et 15 avril ont suscité des réactions officielles à l’étranger, la présidence allemande de l’Union européenne faisant part de son « inquiétude », Washington jugeant « inacceptable ce genre d’interventions pour mettre fin à des manifestations pacifiques ».
    Les chaînes allemandes de télévision publique ARD et ZDF ont protesté mercredi auprès du président russe Vladimir Poutine, disant que des journalistes des deux chaînes avaient été malmenés par la police.
    Selon ARD, le correspondant de la chaîne et son preneur de son ont notamment été durement molestés par les forces spéciales en marge de la manifestation de Saint-Pétersbourg dimanche.
    (AFP / 21 avril 2007 20h03)

  2. Une « marche du désaccord » réprimée à Nijni Novgorod
    15:10 | 28/ 04/ 2007
    NIJNI NOVGOROD (Russie), 28 avril – RIA Novosti. La police russe a empêché samedi l’organisation à Nijni Novgorod, sur la Volga, d’une « marche du désaccord » non autorisée rassemblant une vingtaine d’opposants radicaux à Vladimir Poutine.
    Rassemblés à midi place de la Liberté, dans le centre-ville, les contestataires ont crié des slogans antigouvernementaux, allumé des torches et tenté de déployer leurs drapeaux avant l’intervention de la police anti-émeute.
    Une dizaine de personnes ont été interpellées, selon des sources policières.

  3. Russie : le numéro 2 de Human Rights Watch à Moscou brièvement arrêté
    MOSCOU – Le directeur-adjoint du bureau de Moscou de l’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a été détenu jeudi à l’aéroport de Moscou d’où il devait se rendre à Samara pour suivre une manifestation de l’opposition en marge du sommet Russie-Union européenne.
    « Alexandre Petrov, notre directeur adjoint, a été arrêté pendant 2H30 à l’aéroport Cheremetievo, il a finalement été relâché mais il a raté son avion », a déclaré à l’AFP Allison Gill, une porte-parole du bureau de HRW à Moscou.
    Selon Mme Gill, la police a invoqué des « problèmes de passeport » mais n’a pas été plus précise. La porte-parole n’était pas en mesure de dire pourquoi son collègue a finalement été relâché.
    Un responsable de la police à l’aéroport, cité par l’agence Interfax, a déclaré qu’il s’agissait d’un « malentendu » et a présenté ses excuses.
    Basé à New York, HRW a dénoncé « une ingérence manifeste des autorités pour l’empêcher » de se rendre à Samara afin d’observer la « marche du désaccord » prévue vendredi sur les bords de la Volga.
    Alexandre Petrov était accompagné par d’autres membres de HRW, détenteurs de passeports étrangers, qui n’ont pas été inquiétés. Selon Mme Gill, ils vont tenter de prendre un avion vendredi pour arriver à temps à Samara.
    M. Petrov, et plus généralement HRW, ont régulièrement dénoncé le recul des libertés en Russie, et notamment les exactions des troupes fédérales ou des milices pro-russes en Tchétchénie.
    Le leader des nationaux-bolcheviques Edouard Limonov, l’ancien Premier ministre passé dans l’opposition Mikhaïl Kassianov et l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov ont annoncé qu’ils se rendraient aussi à Samara pour la « marche du désaccord ».
    Selon la radio Echo de Moscou qui cite une porte-parole de M. Kasparov, le directeur exécutif du mouvement Front civique uni a été arrêté à Samara. Un leader d’un mouvement d’opposition de jeunesse a aussi été arrêté, dans une gare à Moscou alors qu’il se rendait à Samara, selon la radio.
    Jeudi soir, la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso retrouvent le président Vladimir Poutine pour un sommet UE-Russie dans une situation qualifiée de « crise » par Varsovie.

  4. Opposants empêchés de se rendre à Samara: Angela Merkel « préoccupée »
    VOLJSKII OUTES (Russie) – La chancelière allemande Angela Merckel s’est déclarée « préoccupée » que des personnes souhaitant manifester à Samara (Volga) en marge du sommet Russie-UE aient été empêchées de quitter Moscou par les forces de l’ordre, selon ses propos traduits en russe lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet.
    « Je vais dire franchement que je voudrais que ceux qui souhaitaient manifester aujourd’hui à Samara et exprimer leur opinion aient la possibilité de le faire », a déclaré Mme Merkel selon la traduction donnée par l’interprète russe.
    « Je suis en effet préoccupée par le fait que certains ont eu des problèmes pour venir mais j’espère qu’ils pourront exprimer leur opinion », a-t-elle ajouté.
    (AFP / 18 mai 2007 11h12)

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