Nicolas Sarkozy : volte-face sur la réforme de la BCE

Cameleon_vertVolte-face de Nicolas Sarkozy ? Alors que ce dernier s’était à maintes reprises fortement attaqué à la politique menée par la Banque Centrale Européenne, François Fillon, conseiller politique de Nicolas Sarkozy, a annoncé dimanche que le candidat UMP avait « compris qu’il n’était pas raisonnable de demander la réforme de la BCE » .

Plantu va bientôt nous peindre Nicolas Sarkozy en caméléon … à défaut d’avoir les mouches au dessus de sa tête, cet animal est aussi connu pour les gober … cela devrait peut-être plus satisfaire le candidat UMP qui s’est récemment plaint de quelques insectes jugés malencontreusement placés sur sa tête dans les dessins de l’humoriste ..

Au cours du Grand rendez-vous Europe 1/TV5 Monde/Le Parisien, François Fillon a ajouté que Nicolas Sarkozy avait discuté avec les responsables européens et avait constaté qu’il n’y avait aucun accord pour engager une réforme. Jamais trop tard pour changer d’avis, me direz-vous.

« Nous demandons simplement que la BCE accepte de regarder la situation et d’essayer de balancer la politique monétaire européenne » pour qu' »on puisse encore fabriquer des avions en Europe », a-t-il poursuivi, en faisant allusion à la crise traversée par Airbus et EADS.

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Il y moins d’un mois, le candidat UMP à la présidentielle avait réitéré ses critiques contre l’euro.

« Je veux déclencher une offensive diplomatique pour obtenir de nos partenaires qu’ils fassent pression sur la BCE et surtout pour que l’on mette en place un véritable gouvernement économique de l’Europe face à une banque centrale qui ne peut pas continuer à n’avoir de comptes à rendre à personne« , a-t-il lancé lors d’une réunion publique.

Le cours élevé de l’euro est un « inconvénient » qui « handicape la compétitivité des exportations hors de la zone euro », a-t-il répété, évoquant le cas de l’avionneur européen Airbus.

« Si les salaires sont trop bas, c’est aussi parce que l’euro est trop cher et que les entreprises pour être compétitives essayent de se rattraper sur les salaires », a encore estimé M. Sarkozy. Citant les politiques monétaires menées aux Etats-Unis, au Japon et en Chine, Nicolas Sarkozy a affirmé vouloir « mettre la monnaie au service de la croissance et de l’emploi ».

Début mars, le candidat UMP avait déclaré vouloir proposer, s