« L’immobilier, c’est pour les grands », m’a dit un maire de grande ville. J’ai là, divers articles sous les yeux qui décrivent un phénoméne arrivé à maturité et bien connu des professionnels. C’est le dégagement de plus values par les sociétés d’Hlm.
En effet, à l’heure actuelle, on voit que le parc change. Les hlm détruisent sur les périphéries et construisent dans les centre-ville. D’abord, parce qu’ancien, les périphéries ont une valeur comptable historique faible, ou trés faible, que l’endettement pour leur construction est aussi historiquement faible, ensuite parce qu’elles s’étaient partiellement et déjà vidées, ensuite et finalement, parce que les sociétés Hlm font aussi du bizness.
Dans ce contexte là, les centre-ville abandonnés ont vu fleurir les nouvelles constructions, et elles ont une fonction bien précise : loger des populations paupérisées du collectif, dans des unités bien plus petites. Ensuite, c’est que les terrains qui logeaient les grands ensembles ont une particularité encore plus intéressante : ils sont extrémement bons. En effet, pour construire des immeubles de grande hauteur, il faut une base géologique irréprochable. Donc, pendant que les particuliers s’amusent à l’investisseur et vont comprendre leur douleur, les grands dégagent les plus values (considérables). Dans ce contexte là, la finalité de certains mouvements dont font partie le de Robien, c’est la prise en charge des populations défavorisées. Ce n’est certainement pas à quoi s’attendaient les investisseurs. Car cette population n’intéresse personne. La prise en charge de l’investissement foncier, a donc été déviée sur le particulier pendant que la machine à cash fonctionne. Quand à savoir à quoi va servir certains investissements, il faut être clair : à rien. Dans beaucoup de ville française, petites ou moins petites, il existe de longue date un parc immobilier « mort ». Des gens que louer n’interesse pas, ou plus, souvent propriétaires de longue date, ils ont retirés leur parc de la location. Pas d’intérêt, pour des biens pas forcément en mauvais état.
Autre catégorie de professionel avisé : les artisans ou les ouvriers du bâtiment. En effet, nombreux, ils ont des immeubles de rapport, souvent rachetés au ras des pâquerettes, à la différence des autres « investisseurs », eux ont parfaitement les sens du terrain, de ce qui faut faire ou ne pas faire. Ils repérent facilement les opérations les plus juteuses, mais souvent, ils se font éliminer par les plus gros, soit par préemption, soit par d’autres manoeuvres…