Notre « oracle immobilier », Mr. Schiller, décrit pour CNN-Money, le « pire des scénarios immobiliers » :
Question: What caused the stock bubble, and why did it end as it did?
Answer: Some sociologists talk about collective consciousness. We humans evolved to be very closely linked, and our minds focus on the same ideas. Those [ideas] get reinforced because we hear them all the time. Source : CNN / Money, Shiller: Mr. Worst-case scenario
Back in the late 1990s, you kept hearing that you had to stake your claim on the Internet or you’d miss out on the future. No one cared about the present. Then something happened around March 2000. There was an acceleration of public talk about doubts. You could no longer declare at a cocktail party that Internet stocks were going up. Such statements had become embarrassing – and just like that, word of mouth changed.
Embarrassment is a powerful emotion. »
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Quel délire!!! on fait dire n’importe quoi aux chiffres… Ils disent que le nombre de construction va augmenter!!! Ces dernières années on construisait près de 200 000 maisons par année au Canada… La ques se pose « De plus au total (12 500 par année) ou en plus de l’offre actuel (212 000 par année)??? Si c’est au total… il s’agit d’une baisse énorme… Si c’est de l’offre actuel.. j’en doute fortement… c’est carrément impossible, il s’agit de pur fabulation… le marché ne peut plus construire plus que le niveau de 2001 à 2007 parce que les stocks s’accumulent de façon importante depuis 2005… (en février 2007 il y avait + de 15 000 maison neuves invendues au Canada, dont 4000 à Montréal seulement) le montant de 12 500 correspond à la moitié des bonnes années d’une ville moyenne comme Montréal RMR… une bonne année étant + 25 000 et une mauvais – 10 000…
Néanmoins, dans l’ensemble on reconnaît que le marché va faire du sur place pendant 20 ans!! Doubler de prix en 20 ans correspond, en raison de l’inflation, à une baisse de prix…
Je vais m’abstenir de faire un commentaire sur l’argument que le dynamise de l’immobilier va reposer sur la tranche d’acheteur de 55 à 74 et qu’elle va compenser la baisse de primo accédents… Ils savent de quelles façons mentir pour faire acheter les gens… et minimiser le ralentissement des prochaines années dans l’immobilier…
« http://www.lapresseaffaires.com/article/20070418/LAINFORMER/70418071/5891/LAINFORMER01
Le prix des maisons doublerait en 20 ans
18 avril 2007 – 10h41Presse Canadienne
Les inquiétudes relatives à un recul du marché immobilier en raison d’un déclin démographique auraient été nettement exagérées.
Un rapport de Marchés mondiaux CIBC (CM) prédit que le prix des maisons au Canada doublera au cours des 20 prochaines années.
Dans ce rapport, on estime que le marché canadien de l’habitation enregistrera une offre supplémentaire de quelque 250 000 maisons.
Cela représente 12 500 maisons offertes de plus par année pendant cette période.
Pour Benjamin Tal, économiste pour les Marchés mondiaux CIBC, même si l’activité sur le marché de l’habitation fluctuera au cours des 20 prochaines années, le prix réel moyen des maisons reflétera le rendement des deux dernières décennies.
Dans l’hypothèse d’un taux d’inflation annuel de 2%, il affirme que le prix des maisons au Canada devrait doubler d’ici 2026.
Il précise que cette hausse ne sera pas symétrique, ajoutant que dans les grandes villes, l’évaluation des maisons augmentera encore davantage.
Selon lui, les inquiétudes relatives à une baisse des prix attribuable à l’aménagement de plus petites maisons et à l’accroissement des liquidations de maisons par les personnes âgées, ainsi que le recul du nombre d’acheteurs d’une première maison, sont largement exagérées.
Le rapport de la Banque CIBC compare la croissance de la population entre deux cycles de prix du logement, soit de 1987 à 2006 et de 2007 à 2026, en se fondant sur les perspectives de croissance et d’immigration moyennes de Statistique Canada.
Entre 2007 et 2026, la baisse nette prévue de 167 000 acheteurs d’une première maison (Canadiens âgés de 25 à 44 ans) est marginale, sans plus, a déclaré Tal.
Puisque ce groupe de consommateurs est celui qui contribue le plus à la demande globale en matière de logements, représentant près de 68% de toutes les ventes de maisons, ce ralentissement relativement modeste ne devrait pas avoir d’incidence appréciable sur la demande de logements.
Le recul le plus important (2,5 millions) est prévu pour le groupe des personnes âgées de 45 à 54 ans, de nombreux membres de la génération du baby-boom passant au groupe d’âge suivant.
L’incidence de ce changement devrait aussi être limitée, étant donné que le groupe des personnes âgées de 45 à 54 ans ne représente que 12% de la demande totale de logements.
En fait, ce recul modéré sera contrebalancé en partie par la solide augmentation dans le groupe des consommateurs de 55 à 74 ans et par son activité intense sur le marché de l’habitation, en grande partie attribuable à des achats de propriétés de vacances et à des placements immobiliers.