Certains les juges surévaluées, d’autres sont prêts à proposer le prix, et même plus, pour acheter les sociétés foncières et immobilières (comme d’ailleurs beaucoup d’autres sociétés du secteur). Alors où est la vérité ?
Après le rapprochement entre Unibail et Rodamco dont nous avons parlé dernièrement, c’est cette fois un fond d’investissement américain, Apollo, qui s’est porté acquéreur de l’agent immobilier britannique CountryWide. Les actionnaires viennent de donner leur accord, après une âpre bataille, puisque le début de l’histoire remonte à Septembre dernier.
Après une première offre d’une société de capital investissement britannique, 3i, en septembre dernier, jugée trop faible, puis un LBO manqué de la part d’Apollo en Janvier, malgré le soutient de 3i, Apollo est finalement enfin parvenu à ses fins. Mais il aura fallu une nouvelle fois relever le prix…
Comme dans toute opération d’achat/vente, en dehors de toute considération particulière et impératifs financiers de l’une ou l’autre partie, il y a souvent un qui a raison, et un qui a tort. Est-ce Apollo, qui paye un prix trop élevé alors que l’immobilier est au plus haut (mais compte tenu des montants engagés et des enjeux, ils ont bien dû étudier le dossier sous toutes les coutures…), ou sont-ce les actionnaires actuels, trop heureux de faire une plus value intéressante à CT ?
C’est toujours le dilemne dans ce cas de figure. On pourrait penser que le fond Apollo sait ce qu’il fait, et qu’il attend un certain retour sur investissement dans les prochaines années, mais si on se retourne un peu en arrière, la dernière forte période de fusions et acquisitions n’était-elle pas avant l’éclatement de la bulle internet ?
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