Quand je vous disais que l’eau allait être l’or bleu du 21 eme siècle …
Suez Environnement, la branche environnement de Suez, a signé un protocole d’accord (MOU) avec la holding émiratie Al Qudra, en vue de créer aux Emirats Arabes Unis une coentreprise dans la gestion de l’eau et des déchets, ont annoncé les deux groupes dimanche.
Cette coentreprise, détenue à 50/50, permettra aux deux groupes de travailler ensemble sur des projets aux Emirats arabes unis (EAU) et dans la région, comme la distribution d’eau et d’électricité à Abou Dhabi, ou le traitement des eaux usées à Abou Dhabi et Al Ain (est).
Suez Environnement sera opérateur industriel de ces projets. « Nous voulons lancer de nouveaux projets dans la région », a déclaré le directeur général de Suez chargé de Suez Environnement, Jean-Louis Chaussade. Il a souligné que « ce partenariat stratégique avec Al Qudra devait permettre à Suez Environnement d’étendre ses positions », alors que « de nouvelles opportunités de développement s’ouvrent dans le secteur de l’eau pour les opérateurs privés ». Al Qudra, créée en 2005, est présente dans les secteurs de l’immobilier, des infrastructures ou du tourisme.
« Le marché du dessalement d’eau dans cette région croît à un rythme annuel de 15 à 20% et le marché du retraitement des eaux usées affiche le même taux de croissance. Il y a donc d’énormes opportunités pour faire face à cette demande croissante au Moyen-Orient », selon JL Chaussade. Cette demande s’explique par le boom de la croissance démographique et industrielle que connaît la région.
Le secteur privé, présent dans le dessalement d’eau de mer et la réutilisation des eaux usées, voit progressivement s’ouvrir à lui dans la région des contrats de partenariats public-privé pour la distribution d’eau potable ou la collecte des eaux usées.
Suez Environnement, qui réalise actuellement environ 1% de son chiffre d’affaires au Moyen-Orient (sur un c.a. total de 11,4 milliards d’euros en 2006), compte réaliser 3 à 5% de ses ventes dans cette région « dans les prochaines années », a expliqué M. Chaussade. « Les perspectives sont importantes », a-t-il ajouté, soulignant que les investissements dans la région devraient atteindre au total 14 milliards de dollars dans le dessalement d’eau de mer d’ici 2015 et 7 milliards dans la réutilisation des eaux usées.
Suez est déjà présent aux Emirats arabes unis, où il a notamment construit l’usine de dessalement de Fujairah. Le groupe est candidat à un appel d’offre qui doit se clore à la fin du mois pour l’extension des capacités de cette usine.
« Nous ferons une offre pour le projet Fujairah 2 (…) avant la fin du mois avec notre affiliée Suez Energy International », a ainsi annoncé aux journalistes Jean-Louis Chaussade. « Nous sommes également candidats pour un projet de traitement d’eaux usées à Abou Dhabi. »
Au moins vingt entreprises internationales devraient se porter candidates pour le projet Fujairah 2, un site tout neuf qui présentera une capacité de 2.000 mégawatts pour l’électricité, et d’environ 500 millions de litres d’eau par jour. Les offres doivent être déposées le 29 mars. Pour le projet d’usine de retraitement de l’eau dans la capitale des
il fallait parler du vrai problème de l’industrie dans le pays