Depuis quelques jours, il n’ya pas de Une dans la presse économique et financière sans analyse de ce qui arrive aux USA et qui se propage sur toutes les bourses. Voici une rapide revue de presse, que nous alimenteront tout au long de la journée.
Risque systémique pour l’économie ? La Tribune titre : La crise des « subprime mortgages » entraine-t-elle un risque systémique ? « Mais une fois planté ce sombre décor, l’économiste se veut rassurant. Certes, le marché des subprimes mortgages a subi une violente correction, mais la contagion reste très limitée. Le véritable risque est psychologique Face à la montée du taux de défaut, les institutions financières pourraient être tentées de ne plus prêter au ménages, provoquant un » credit crunch » qui remettrait en cause le redressement du marché immobilier et amputerait la croissance américaine. »
Une correction des marchés voisine de 10% ? Pour la Tribune toujours, La correction des marchés approche du seuil des 10% « Les boursiers définissent généralement une correction comme une baisse de 10% d’un indice – mais ce peut être le double pour les marchés émergents plus risqués – dans un marché dont la tendance longue est à la hausse. De tels retraits sont jugés sains puisqu’ils permettent une respiration et apportent de nouvelles opportunités d’achat. »
Les experts sont de plus en plus pessimistes. Les experts ne sont pas d’accord, comme le rapporte l’envoyé spécial des Echos à New York, mais certains sont très pessimistes comme nous le verrons plus tard dans la journée : « La crise du crédit immobilier américain divise les experts. Premier signe d’un cancer sur le point de se généraliser pour les uns, simple tempête localisée dont les effets seront réels mais limités pour les autres, la crise de l’immobilier américain divise les experts. » « La liste des risques potentiels recensés ne cesse en effet de s’allonger. Depuis l’an dernier et le début du retournement sur le marché immobilier (…). »
« Indirectement, la crise (…) pourrait également avoir de lourdes conséquences sur tout le marché immobilier. A un moment où la demande est faible, où l’obtention d’un crédit devient de plus en plus difficile et où les stocks se situent au plus haut avec plus de 3,5 millions de maisons invendues, Credit Suisse estime que les saisies de propriétés pour défaut de paiement pourraient rajouter entre 565.000 et 700.000 maisons sur le marché d’ici à deux à six mois. »
Une situation inextriquable pour les « prêteurs aux pauvres », qui risuqe d’entrâiner tout le monde. La Chronique du canadien Claude Picher, consacrée à l »Ouragan sur l’immobilier américain« , donne des chiffres encore plus précis de la débâcle du voisin, que les canadiens suivent à la loupe et connaissent bien : « Depuis un an et demi, les
Top investor sees U.S. property crash
Reuters « lâche » une sacré interview ! Bien pessmisite cet expert, Jim Rodgers (ex bras droit de Georges Soros).
« »You can’t believe how bad it’s going to get before it gets any better, » the prominent U.S. fund manager told Reuters by telephone from New York.
« It’s going to be a disaster for many people who don’t have a clue about what happens when a real estate bubble pops. »
http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSL1470530620070314?src=031407_1316_DOUBLEFEATURE_mortgage_troubles&pageNumber=1
http://lushlife.over-blog.com/article-5725212.html
Une étude interne parle de baisse de 20% en 2 ans. Elle n’est pas communiquée aux pigeons.
10% de baisse par an, après une hausse de 10% par, pourquoi pas ?
Merci à tanguy pour cet envoi.
il sont quand même fada ces ricains :
« Subprime Mortgage » et « Refinancing » : Autoriser des sociétés à prêter de l’argent à des taux croissant, à des gens insolvables en anticipant sur l’augmentation de la valeur de leur bien immobilier ! Il faut dire qu’il fallait bien inventer quelque chose puisqu’on ne peut allonger la durée des prêts indéfiniment à plusieurs générations…
De la folie…
Taux d’intérêt: l’étau se resserre
12 mars 2007 – 06h45
La Presse
Richard Dupaul
Les consommateurs ont poussé un soupir de soulagement, dernièrement, lorsque la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada ont tour à tour laissé leur taux directeur inchangé.
Ainsi le loyer de l’argent ne grimpe pas sur notre continent, ce qui est une bonne nouvelle pour l’économie.
Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines, car un resserrement des conditions du crédit est en cours ailleurs dans le monde.
Sur nos principaux marchés outre-mer, que ce soit en Europe, en Chine, en Inde et au Japon, la tendance des taux d’intérêt est nettement à la hausse. Cette pression, qui peut sembler insignifiante à première vue, soulève des vents contraires inquiétants pour l’économie mondiale.
Un autre tour de vis
Jeudi dernier, la Banque centrale européenne (BCE) a donné un autre tour de vis à sa politique monétaire, en ajoutant 25 centièmes à son taux directeur qui passe à 3,75 %. Dans les 13 pays qui composent les zone euro, on encaissait ainsi une septième hausse depuis la fin 2005.
Or le président de la BCE, Jean-Claude Trichet – dont l’obsession concernant l’inflation est devenue un cauchemar pour la France et l’Allemagne – en a même rajouté. En commentant la décision de la BCE, le grand argentier a qualifié les taux actuels en Europe d’, signalant que d’autres hausses sont à venir.
Le même jour, la Banque d’Angleterre acceptait de faire une pause, mais seulement après avoir augmenté son taux directeur (actuellement à 5,25 %) à trois reprises depuis l’été dernier. Et son travail n’est pas fini.
Avec l’inflation qui s’accroche à plus de 2,7 % depuis des mois au pays d’
Taux d’intérêt: l’étau se resserre
http://www.lapresseaffaires.com/article/20070312/LAINFORMER0205/703120593/-1/LAINFORMER&ms=1173969525496
1,5 million d’Américains risquent de perdre leur maison
http://www.lapresseaffaires.com/article/20070313/LAINFORMER/703130565/-1/LAINFORMER01
Les avertissments avaient été nombreux, puis la débâcle a commencé : Subprime Time Bomb
Who will get crushed in the subprime shakeout, and who will emerge unscathed?
The market started showing more signs of subprime jitters when HSBC Finance, the Prospect Heights (Ill.)-based consumer lending unit of British banking giant HSBC Holdings (HBC) said it was setting aside 20% more than analysts had estimated for bad loans in 2006 because of weakening in the U.S. mortgage business.
Ils devaient bien se douter aux USA que l’on ne peut jouer avec le MEW trop longtemps…
Juste retour des choses.
Sur la tribune :
http://www.latribune.fr/info/Les-problemes-de–subprime–peuvent-se-propager–selon-Greenspan-~-IDD84AC8452A6D06DEC12572A0001E4172-$Db=Tribune/Articles.nsf
Les 4 dernieres lignes :
« Greenspan a précisé qu’en cas de poursuite de la baisse des prix du logement, la situation pourrait se répercuter sur l’ensemble de la machine économique étant donné que les dépenses des consommateurs représentent les deux-tiers de l’activité. »
Jim Rodgers et Soros ont tjs été très négatifs.