Le choix du terrain engage fortement. En effet vendre et revendre ne sont pas forcément des opérations faciles. Dans ce cas d’espéce, le défaut est que ces maisons sont à quelques métres d’une route où circulent 25000 véhicules/jour. Cette coquille était facile à éviter, il fallait voir et écouter. En ce qui concerne les fluides ; la prudence reste aussi de mise.
Tout bon plombier vous dira qu’un fluide passe toujours à l’endroit de moindre résistance. C’est une constante sur terre, y compris pour les océans, les mers, les fleuves, les ruisseaux, les rus et rigoles, enfin
de n’importe quelle manière que vous l’appeliez.
La construction prêt d’une rivière est donc la construction sur une zone géologique peu sûre (une faille de l’écorce terrestre), et en plus du risque d’inondation, à la longue existe le risque de glissement du terrain dans la direction de la rivière. La construction en bordure est donc subordonné à l’absence de pente (cela veut dire que l’eau a dû se contenter d’éroder le sol, parce qu’il n’a pas cédé), un lit taillé à la hâche et profond, avec une capacité d’expansion suffisante, et toujours avec des étages.
Une autre hérésie, justement est la construction en bas de pente. Là, on est soumis à 3 risques : la visite de la boue, la visite de l’eau qui vient d’en haut, et la visite de l’eau qui vient d’en bas (mais avec de la chance, on peut avoir les trois en même temps).
Se renseigner su l’histoire local est précieux. Qui a été inondé sera inondé. C’est une constante.
De plus,il faut savoir que le paysage évolue, les arbres en bordure de riviére, si petits en 1945 ont bien grandis. Une crue les déracinera, les emménera au prochain pont, et avant qu’ils ne cédent (le bois posséde une résistance colossale) créera un phénomène d’embâcle/débâcle. Quelquefois, des prises de conscience tardives entrainent une valse des tronçonneuses absolument délicieuse, mais c’est la totalité du cours d’eau et affluents qu’il faut traiter…
Et faire très attention à la toponymie, qui donne de précieuses indications…
Evitez d’acheter un terrain dans des lieux- dits baptisés par exemple :
« Les Bains »
« Les Casses » (risques de glissements de terrain ou d’éboulements »
Je vous donne là deux exemples que je connais (des lotissements qui se sont installés sur ces lieux-dits), mais il y en a des tas d’autres
de même eviter les marais, marecages, mares en tout genres et de toute espéces (à moins de disposer de nageoires).