Surprise de taille en Bolivie : Evo Morales, le président actuel vient en effet d’annoncer qu’une élection présidentielle anticipée devrait avoir lieu l’année prochaine, lorsque l’assemblée constituante aura achevé ses travaux.
En décembre 2005, le leader socialiste avait remporté le premier tour de l’élection présidentielle avec plus 51% des voies. Dirigeant indigène du Mouvement vers le socialisme (MAS) et chef des planteurs de coca, il est devenu ainsi le premier président indien d’Amérique du Sud.
« Notre demande à l’assemblée constituante est que mon mandat prenne fin cette année », a déclaré Morales dans un discours. « L’année prochaine devrait se tenir une élection pour choisir un nouveau président », a-t-il ajouté. Evo Morales n’a pas précisé cependant s’il briguerait un second mandat et n’a pas non plus mentionné de date.
Premier Indien à accéder à la fonction suprême en Bolivie, Morales a été investi pour un mandat de cinq ans en janvier 2006, en s’engageant à renforcer le contrôle de l’Etat sur les ressources naturelles et à redistribuer les richesses au profit de la majorité indienne, qui l’assure jusqu’à présent de son soutien.
Après avoir nationalisé le secteur du gaz bolivien, le Président s’attaque désormais au secteur minier et aux télécoms.Le 1er mai 2006, Evo Morales avait annoncé la prise de contrôle de l’ensemble des champs pétroliers par la compagnie publique nationale YPFB. Il avait alors fixé un délai de 180 jours aux compagnies pétrolières étrangères opérant dans le pays pour régulariser leur situation, en signant de nouveaux contrats d’exploitation.
La semaine dernière, Evo Morales s’était déclaré opposé à la création d’une OPEP du gaz basée sur l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep). Il s’est toutefois déclaré favorable à une organisation de pays producteurs, mais à condition que celle-ci serve des fins humanistes au lieu d’imposer ses points de vue et ses prix aux pays dépourvus de ressources énergétiques.
Au début février, l’armée bolivienne a pris le contrôle d’une fonderie minière appartenant au groupe suisse Glencore. « L’heure est venue d’industrialiser toutes nos ressources naturelles, renouvelables et non-renouvelables, qu’il s’agisse de métaux ou pas », avait alors lancé le chef d’Etat dans un discours public, en annonçant le retour du complexe métallurgique dans le giron de l’Etat.
Les délégués de l’assemblée constituante ont commencé à se réunir en août à Sucre, dans le sud du pays, et ont un an au maximum pour produire une nouvelle loi fondamentale pour la Bolivie. Leurs efforts ont été ralentis par des dissensions politiques.
Dans son discours, Morales semble avoir voulu dire que la nouvelle constitution pourrait changer en profondeur les institutions politiques de la Bolivie, ce qui rendrait nécessaire une nouvelle élection.
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une enquête du sénat menace la validité des grands contrats gaziers
LA PAZ (AFP) – Les autorités boliviennes ont reconnu devant une commission d’enquête du sénat avoir passé des accords verbaux avec les compagnies pétrolières, en marge des contrats signés officiellement, qui pourraient être remis en cause.
L’ancien ministre bolivien des hydrocarbures, Andrés Soliz, qui a été entendu jeudi soir par les sénateurs sur les irrégularités dans les grands contrats de gaz, a recommandé de renégocier avec les compagnies pétrolières internationales.
Les « erreurs » ou irrégularités porteraient sur une taxe payable, selon les pétroliers, durant six mois et qui devrait être permanente d’après les autorités boliviennes.
Le gouvernement du président socialiste, Evo Morales, a signé en octobre 2006, 44 contrats avec 10 compagnies pétrolières internationales, dont Petrobras (Brésil), Repsol (Espagne), Total (France) après la nationalisation des gisements de gaz, le 1er mai 2006.
Le ministre des hydrocarbures Carlos Villegas, a affirmé que le nouveau directeur la compagnie publique bolivienne YPFB, Manuel Morales Olivera, alors conseiller du président du groupe, avait négocié verbalement avec les compagnies sans en aviser personne, y compris lui-même.
« Il ne peut y avoir de contrats sans approbation par le directoire de YPFB », a renchéri pour sa part M. Soliz, tandis que l’avocat Sergio Berrios, ex-contrôleur des hydrocarbures, estimait que les contrats « n’étaient pas valides », car il y avait eu une série d’erreurs de procédure.
En septembre 2006, alors que les négociations s’embourbaient, le ministre des hydrocarbures, M. Soliz, considéré comme trop rigide, avait été remplacé par Carlos Villegas, plus souple, pour parvenir à trouver un compromis avec les compagnies étrangères, indique-t-on dans les milieux pétroliers.
Les compagnies étrangères se sont engagées à investir plus de trois milliards de dollars entre 2007 et 2010 en exploration et production de gaz et pétrole, avait annoncé Carlos Villegas en octobre au moment de la signature des contrats.
Oui, c’est vrai , merci de le rappeler !j’avais enregistré l’article mais l’avais un peu mis de cote, pourtant l’info est d’importance
pas encore de depeche AFP
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Viernes 4 de Mayo de 2007 –
Evo Morales cesó al embajador de Bolivia en Argentina
El presidente de Bolivia, EvoMorales, cesó de sus funciones a su embajador en Argentina, Roger Ortíz, por « razones profesionales » vinculadas a sus funciones, informó este viernes una fuente del gobierno.
El mandatario boliviano instruyó el cese de Ortíz el pasado lunes disconforme por la forma en que se llevan adelante las relaciones con Buenos Aires, dijo la fuente que reclamó el anonimato.
El canciller boliviano, David Choquehuanca, firmó la nota en la que por instrucciones del presidente Moralesse comunica a Ortíz que a partir del 1 de mayo « queda cesado en sus funciones de embajador » en la Argentina.
Ortíz, que no es diplomático de carrera, ocupó esas funciones desde el año pasado invitado por el propio Morales.
Bolivia y Argentina tienen en curso diversos niveles de complementación y el mes pasado abrieron la licitación para la construcción de un gasoducto al noreste argentino de 1.520 km de longitud que demandará una inversión de 1.900 millones de dólares.
Ambas naciones tienen previsto poner en marcha un contrato de compra-venta de 27,7 millones de m3 de gas boliviano a ese país.
El proyecto contempla asimismo la posibilidad de surtir energía a Paraguay, con una conexión en la región de Clorinda.El inicio de la ejecución de obras está previsto para julio.
La Paz y Buenos Aires tienen también acuerdos en temas migratorios, debido a que al menos un millón de bolivianos viven en el país vecino.
Attention suite grève en ARGENTINE, la production de gaz et pétrole est stoppée, les 2 sont peut être liés