Afin d’écarter l’existence d’une bulle immobilière, les professionnels de l’immobilier et les banques nous expliquent que la demande de logement est « structurelle ». Par conséquent, selon eux, la hausse des prix le serait également.
Rappelons qu’une cause économique structurelle signifie, par définition, une cause qui repose sur des facteurs durables et réputés objectifs. Ces causes structurelles étant susceptibles d’être anticipées car elles s’affranchissent de la psychologie, par nature changeante, des acteurs économiques. Exemple de cause structurelle : le déficit chronique des systèmes de retraite par répartition, lié à la pyramide des âges, et dont on connaît les conséquences depuis plus de 30 ans.
A défaut de tels facteurs durables et objectifs, on parle alors de facteurs purement conjoncturels qui peuvent, par définition, à tout moment disparaître selon les modes ou les événements survenant à court ou moyen terme.
Pour analyser cette argumentation haussière, je vous propose d’étudier la dernière note de conjoncture du Crédit Agricole publiée en janvier 2007 et qui reprend toute l’argumentation haussière habituelle.
Tout d’abord, on s’interrogera sur le vocable utilisé dans cette note pour nous exposer des facteurs censés être « structurels », je cite : « les comportements spéculatifs semblent très limités », le « désir de devenir propriétaire », « le placement pierre perçu comme plus sûr » etc
Bravo !
Par contre, j’ai pas compris le passage à propos d’un éventuel krach obligataire lié à une remontée des taux longs, au contraire non ?
Excellent article, tout y est pour détruire l’argumentaire honteux du CA, bravo !
Pauvres acheteurs 2006 / 2007, la gueule de bois risque d’être sévère …
Exemple « standard » actuel : un jeune couple achète à Paris un appartement de 60 m2 à 400K
Un autre bravo pour cet article… Excellent…
Pour conclure sur le CA (première banque francaise !!!) :
– soit ils sont incompétents (ce dont je doute),
– soit ils sont malhonnêtes…
à vous de choisir…
j’opte pour la seconde solution. c’est de la malhonnêteté par omission : je dis ce qui m’arrange, je cache ce qui me gêne. et, au passage, je déforme un peu la réalité…
Nous savons que les lobbys vont tout faire pour maintenir le marché. Les banques feront leur part du travail, pour maintenir leur chiffre d’affaires et leur bénéfices au plus haut. Quelle est la part du marché immo sur leurs chiffres d’affaire ??? je pense que ce n’est pas négligeable…
et l’éthique dans tout ca ?? ‘éthique’ : connais pas… 😉
Pour K : arrêtes avec tes calculs… tu vas faire peur à tout le monde… et puisqu’on te dit que la hausse est strcuturelle et qu’elle ne s’arretera jamais… même pas besoin d’être joueur, ca peut pas baisser… c’est le CA qui le dit !!!
et le CA, coté neutralité, on fait pas mieux. Ah, si, j’oubliais la FNAIM 😉 😉
J’ai eu la même réflexion que james : incompétents ou manipulateurs !
il est difficilement imaginable d’avoir des économistes aussi nuls dans une grande banque…
Toutefois, la faillite du crédit lyonnais nous prouve le contraire…
L’un de ses administrateurs de l’époque à même été promu président de la BCE !!! Devinez qui ?
Les plus grandes folies, comme le reste, ont une fin:
http://www.youtube.com/watch?v=CABGPFV8OwE
Réponse à Jambon :
Si un krach obligataire survenait comme en 1994, les taux s’envoleraient.
Quid du marché immobilier avec des taux supérieurs à 7% —–>big KRACH.
Ce n’est pas mon scenario privilégié dans les prochaines années mais ce risque existe néanmoins sur le moyen/long terme et justifierait a minima une prime de risque décente et des taux à 25 ans supérieurs à ce qu’ils sont actuellement.
Une remontée des taux à 5-6% ne serait pas un krach obligataire et pourtant, les prix baisseraient alors méacaniquement de 10 à 20 %, toutes choses égales par ailleurs.
n’acheter plus il faut etre FOU
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
SA VA KRAK
SALUT MERçI MERçI MERçI
JE VOIS
Article du Monde d’aujourdhui: « La Cour des comptes critique les aides au logement… ». Il reprend certaines reticences exprimees sur le blog, mais ne parle pas du fait que les aides aient pu entretenir la flambee de l’immo. Il faudra regarder le rapport complet de la cour (quelqu’un pourrait le denicher?), peut etre que ca y est…. Decidement, ce Seguin peut etre epatant des fois….
http://www.lemonde.fr/web/articleinteractif/0,41-0@2-3224,49-864889@51-864862,0.html
si on enleve l’aide au logement , il faudra baisser les loyers ou jeter les gens a la rue !
Qu’est ce qui pourrait générer un krack obigataire?
Qui serait gagnant? Qui serait perdant?
ca devient compliqué, là…
La cour des comptes suggere de limiter les aides a ceux qui en ont le plus besoin. De toute facon, c’etait la mauvaise facon de s’y prendre au depart. Avec 14 milliards de depenses par an (!) pour des aides au logement qui partent directement dans la poche des bailleurs, on aurait pu construire un sacre paquet de logements sociaux (et l’etat aurait pu recuperer une partie de la mise via les loyers, qu’il peut d’ailleurs baisser pour certains). Ca aurait fait baisser mecaniquement les loyers dans le prive et les prix a l’achat par la meme occasion (personne n’aurait pu sortir l’argument de la penurie pour justifier les prix stratospheriques d’aujourhui….).
Finalement, je suis assez d’accord avec vous pour vos réticences sur les aides au logement. Je n’avais pas vu l’aspect : ca va direct dans la poche des proprios…
Par contre, comment pourrait on garantir que cela entrainerait une baisse des loyers ? Cela ne va t’il pas créer plus de mal logès (il y en a deja beaucoup => 3 millions)…
Ces aides ont des effets pervers, mais le fait de les supprimer ne va t’il pas en avoir également ?
voila encore un sujet bien compliqué, non ?
Pour immobil :
calme toi… respire… on est au courant 😉
par contre, en quoi le fait que tu sois agent immo en banque privée devrait nous éclairer sur la pertinence de ton post alarmiste (j’ai bien une idée, mais ce n’est qu’une idée)…
Le CA cherche juste à etre neutre, il va dans le sens du vent, dans la moyenne. Immaginez qu’il dise le contraire (la verité) et la c’est l’effondrement assuré et en plus il est responsable.
S’il y a un Krach obligataire, planquez vos miches…
C’est la bulle mère, celle qui pilote toutes les autres bulle…
*** Sa caractérisque ***
Une remontée très forte des taux d’intérêts et donc le papier anciennement émis à des taux ridicule se déprécie à vitesse grand V.
Comme tout le monde est chargé en papier comme des bourricots, tout le monde se met à vendre son mauvais papier ce qui fait encore plus monter les taux d’intérêt et la boucle est bouclée…
La disparition des aides entrainerait un Krach locatif et des baisses (mécaniques) des loyers impressionnantes.
Les loyers doivent s’ajuster au niveau de revenu réel des gens. Tout autre artifice qui resolvabilise de façon artificielle la demande est une pollution de ce marché qui ne bénéficie qu’au vendeur.
On aide le locataire à payer plus cher un service que ce qu’il devrait en temps normal.
C’est d’un ridicule et un réel non sens.
L’analyse critiquée dans l’article défend lidée que situation actuelle n’est pas spéculative, contrairement à la bulle des années 90. Donc, pas de bulle, pas de danger.
Cette position repose sur une confusion (volontaire) entre spéculation, attitude naturelle de tout agent économique, et spéculateurs professionnels (marchands de biens, etc.).
Il est sur qu’avec des pro, la bulle monte plus vite et pète plus fort.
Avec des particuliers qui spéculent à la hausse, la bulle est plus lente à se former et avec des particuliers qui spéculent à la baisse, ça risque de… (j’en sais rien).
Sur Wikipedia :
Citation:
La spéculation immobilière se fait sur les anticipations d’évolution des prix du marché immobilier. L’inflation et les anticipations d’inflation y jouent un rôle important, ainsi que les taux d’intérêt actuels et anticipés. La rareté des logements accompagnée d’un boom immobilier peut aussi entraîner un mouvement spéculatif. Il y a aussi la spéculation qui se fait dans des cas spécifiques, entre autres: un changement de zônage en vue; une propriété à rénover; une vente en justice; un divorce; une usine qui vient s’établir dans les environs.
Selon cette définition, la spéculation est de la nature même du marché immobilier.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sp%C3%A9culation_immobili%C3%A8re
Pascal Blanqué, une voix dissente du crédit agricole ???
Pascal Blanqué, une voix dissidente du crédit agricole ???
One more time : 60% des constructions sont des Robien.
A part ca, pas de spéculation… Pour le CA, je penche clairement pour le côté manipulateur.
C’est ma banque ! Qd j’ai rencontré mon conseiller, il m’a conseillé d’acheter en empruntant si nécessaire sur 35 ans. je lui ai fait remarquer que j’aurai alors 70 ans et qy’il valait dc mieux rester locataire d’un bailleur que de son banquier (moins cher…).
La réponse du banquier : mais Monsieur, avez vous pensé à vos enfants ? Regardez ce qui se passe outre-manche, nous ne faisons que rattrapper notre retard…
Sans commentaire.
de Roosevelt
« Si un krach obligataire survenait comme en 1994, les taux s’envoleraient. »
A partir de quel moment peut on parler de krach obligataire ?
C’est l’inverse, si les taux remontent fortement alors on a un krach obligataire, car le rendement d’une obligation est inversement proportionnelle à son prix d’emission.
Quand les taux à 10 ans remontent brutalement, le prix d’acquisition de l’obligation par rapport à son rendement espéré est handicapant.
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