On peut être écologiste, médecin et s’attaquer aux problèmes économiques. C’est en tout cas ce que laisse paraître la candidate des Verts, Dominique Voynet.
Elle s’est ainsi prononcée lundi pour l’augmentation des moyens de l’éducation, une meilleur rémunération du temps partiel ou un « service public » de la petite enfance, lors de son intervention dans l’émission de TF1 « J’ai une question à vous poser ».
« Notre pays consacre beaucoup moins d’argent à l’université que les autres pays européens », a déclaré la candidate des Verts à la présidentielle, en dénonçant la « misère bien connue » de l’université française dont elle a proposé de « revaloriser le budget ».
Elle a dénoncé la « sélection par l’échec à chaque étape » de la scolarité, souhaitant faire passer « le message que par l’école, par l’éducation, on choisit sa vie », chacun devant pouvoir y acquérir des connaissances minimum « pour des citoyens qui devront changer de métiers plusieurs fois ».
Certes, madame Voynet n’a pas tort, si l’on sait que dès la classe de 4ème, les bulletins scolaires sont dûment conservés en vue de préparer le dossier permettant d’accéder à un tel ou tel lycée. La sélection se fait donc on ne peut plus tôt.
Petit rappel intéressant, la candidate des Verts est issue d’une famille d’enseignants.
Quant aux termes « pour des citoyens qui devront changer de métiers plusieurs fois », Mme Voynet est on ne peut plus lucide, car c’est bien ce qui risque d’arriver à chacun d’entre nous et à notre progéniture, si nous voulons faire face aux enjeux économiques de la mondialisation et de la délocalisation.
Sur le plan social et économique, elle a souhaité « que le temps partiel soit mieux payé » et que le système des minima sociaux soit adapté pour que « quand on reprend un travail ça ne se traduise pas par une perte de revenus ». Certes, voeu on ne peut plus louable, mais encore une fois le mode de financement n’est pas précisé ni le détail concret des mesures.
Interrogée sur la place des handicapés, elle a regretté « la modestie de l’allocation adulte handicapé », et sur la question du nombre de places disponibles en crèche, Mme Voynet s’est déclarée « favorable à un service public de la petite enfance ».
Mesdames les candidates semblent avoir touché de prêt le problème, puisque que Ségolène Royal avait fait des « offres » similaires. Elles semblent par ailleurs proches sur les questions relatives à l’arrêt de la centrale de Fessenheim.
Pour ma part, je n’oublierai la franchise de Madame Voynet lors de son intervention sur France 3 dans l’Emission « Pièces à conviction » concernant les risques de cancer suite à la catastrophe de l’Erika, liés à la nature de la cargaison du navire.
Source : AFP
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Et le pognon, elle le prend où la pastèque (vert dessus rouge dedans mais en moisi)….Et qu’elle réponde pas la croissance hien