Transit du pétrole : la nouvelle arme de Russie-Biélorussie

Droujba Nous avions d’ores et déjà sonné l’alarme ce week-end : après la guerre du gaz, c’est désormais la guerre du pétrole qui opposent Russie et Biélorussie.

Les revenus du transit des hydrocarbures restent l’enjeu majeur du conflit actuel, Minsk mettant en balance l’avantage procuré par le transit du pétrole russe sur son territoire pour tenter de dissuader Moscou de lui appliquer des tarifs gaziers à des prix qu’elle juge excessifs.

Néanmoins toute l’Europe de l’Est subit les conséquences de ce combat de force : les livraisons de pétrole russe vers la Pologne et l’Allemagne ont été interrompues dans la nuit de dimanche à lundi à la frontière polono-bélarusse. Le fait que la Biélorussie puisse désormais se tourner vers le pétrole de l’Iran n’est peut-être pas totalement étranger à l’affaire.

(23 commentaires)

  1. Prélèvement illégal de pétrole russe planifié d’avance par Minsk (patron de Transneft)
    08/01/2007 19:02 MOSCOU, 8 janvier – RIA Novosti. La partie biélorusse a planifié d’avance de prélever illégalement du pétrole russe destiné à l’Europe de l’Ouest, a estimé le patron de Transneft, Semen Vaïnchtok, intervenant lundi en direct au programme « Segodnia » (« Aujourd’hui ») de la chaîne de télévision russe NTV.
    « La partie biélorusse a annulé les contrats déjà signés de livraison de pétrole à ses propres raffineries pour le mois de janvier. Pourquoi? Mais tout simplement parce que les autorités biélorusses avaient supposé des prélèvements non sanctionnés. C’est ainsi que l’on appelle en langage diplomatique ce que la partie biélorusse est en train de faire aujourd’hui », a notamment déclaré M. Vaïnchtok.
    « Nous avons adopté toutes les mesures possibles pour augmenter nos capacités sur d’autres itinéraires de transit », a assuré le patron du monopole des oléoducs russes.
    M. Vaïnchtok a qualifié d’illégale la décision du gouvernement de la Biélorussie d’introduire une taxe douanière au transit de pétrole.

  2. Le problème du transit de pétrole russe via la Biélorussie préoccupe moins l’Occident que celui du gaz
    21:24 | 08/ 01/ 2007
    MOSCOU, 8 janvier – RIA Novosti. L’intérêt des médias en Occident pour le problème du transit de pétrole russe via la Biélorussie vers l’Europe de l’Ouest est en attendant manifestement inférieur à celui que les journalistes ont récemment manifesté pour la « dispute gazière » entre Moscou et Minsk.
    Somme toute, les Occidentaux évaluent la décision des autorités biélorusses d’introduire une taxe au transit de pétrole russe comme une tentative de « prendre leur revanche » sur Moscou pour l’augmentation du prix du gaz russe livré à la Biélorussie.
    Qui plus est, le thème de la menace planant sur la sécurité des approvisionnements en pétrole des consommateurs en Occident n’est sans doute plus dominant cette fois-ci dans les publications. Les analystes occidentaux l’attribuent, entre autres, à des volumes plutôt modestes des fournitures russes, à la présence d’autres fournisseurs sur le marché (Arabie Saoudite), à l’utilisation en premier lieu de gaz pour le chauffage, à l’hiver clément de cette année, à des réserves considérables de pétrole stocké et, enfin, à l’expérience des Russes en matière de règlement des situations critiques avec la Biélorussie.
    « Les autorités et les compagnies russes ne se montrent pas, elles non plus, par trop préoccupées par cette décision de Minsk. Les experts constatent que Moscou s’emploie depuis déjà un certain temps à réorienter ses pétroliers vers des canaux qui ne passent pas par des territoires de transit, et pour ce qui est de l’oléoduc Droujba, il est sans doute en train de vivre ses dernières années », fait remarquer la BBC.
    La décision des autorités biélorusses d’introduire une taxe au transit de pétrole russe, tout comme dans le cas avec le gaz, est associée en Occident au Président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko.
    Par ailleurs, la « dispute pétrolière » entre Moscou et Minsk est le plus souvent considérée dans les médias comme un problème bilatéral.
    Les médias occidentaux citent les déclarations du ministère russe du Développement économique et du Commerce selon lequel l’introduction d’une telle taxe se trouve en contradiction flagrante avec les normes du droit international. Quoi qu’il en soit, les commentateurs étrangers s’abstiennent pour le moment de leurs propres évaluations à ce sujet.
    Or, nombreux sont ces experts en Occident qui se posent des questions sur l’avenir de l’Union Russie-Biélorussie dans le contexte des disputes énergétiques en cours.
    « L’introduction d’une taxe au transit de pétrole russe signifie bel et bien le retrait de la Biélorussie de l’union douanière avec la Fédération de Russie », estime la BBC. Néanmoins, ladite union douanière est restée jusqu’ici pratiquement l’unique acquis dans l’édification de l’Union Russie-Biélorussie, dont l’avenir même est désormais remis en cause. « Somme toute, cela n’est guère étonnant car dans le cadre de cette Union, Alexandre Loukachenko s’est toujours livré à un business bien rentable, en recevant des hydrocarbures russes à bon marché en échange de sa rhétorique antioccidentale et anti-otanienne. « Alexandre Loukachenko s’est fourvoyé lui-même dans l’impasse. Depuis sa venue au pouvoir en 1994, il ne cesse de proclamer la fusion des ex-républiques de l’Union Soviétique. Au début, le Kremlin a accueilli avec enthousiasme cette idée. Aussi, Alexandre Loukachenko a-t-il reçu jusqu’à tout dernièrement du pétrole et du gaz russe bon marché. Pour subventionner Alexandre Loukachenko, la Fédération de Russie dépense tous les ans plus de quatre milliards de dollars. Mais voilà que par ses exigences par trop exagérées, « Alexandre Loukachenko a bloqué le processus d’intégration », constatent des journalistes en Occident.

  3. Pétrole russe: l’UE juge inacceptable de ne pas avoir été informée
    AFP 09.01.07 | 12h37
    a Commission européenne a jugé « inacceptable » mardi que les autorités russes et bélarusses ne l’aient pas informée de la fermeture de l’oléoduc Droujba qui affecte l’approvisionnement en pétrole de plusieurs pays européens, et appelé à reprendre immédiatement ces livraisons. « Il est inacceptable que les fournisseurs énergétiques et les pays de transit n’informent pas leurs homologues d’une interruption des livraisons », a déclaré Ferran Terradellas, porte-parole de l’UE pour les questions énergétiques. « Nous demandons à ce que les fournitures reprennent immédiatement et à ce que de tels incidents ne se reproduisent pas à l’avenir ». L’UE a décidé de convoquer jeudi à Bruxelles, « de façon urgente », les experts pétroliers des 27, pour analyser la situation, a-t-il ajouté. Quelque 12,5% de la consommation européenne de pétrole transite par l’oléoduc Droujba, soit la moitié des importations venant de Russie, a-t-il ajouté.
    on y revient ce soir

  4. La Biélorussie utilise le secteur militaire pour faire pression sur Moscou
    MOSCOU, 9 janvier – RIA Novosti. Tout porte à croire que les relations russo-biélorusses, détériorées par le différend pétrogazier que l’on sait, pourraient aussi se dégrader dans le secteur militaire. Maintenant Minsk exige d’être payé pour la location des sites occupés en territoire biélorusse par des ouvrages militaires russes.
    Il s’agit en premier lieu du radar Volga près de Baranovitchi (région de Brest) et du poste de communication avec les sous-marins situé à Vileïka (district de Minsk).
    Volga est un radar de détection lointaine des attaques aux missiles tirés depuis le territoire de l’Europe occidentale: Allemagne, France, Grande-Bretagne. Volga « voit » les objets spatiaux et les missiles balistiques à plusieurs milliers de kilomètres avec un angle de vision de 120 degrés.
    La station de Baranovitchi revêt une importance toute particulière depuis le démantèlement dans les années 90 du radar de Skrunda (Lettonie). L’ex-ministre biélorusse de la Défense, Pavel Kozlovski, estime que « sans le radar de Baranovotchi la Russie serait totalement aveugle sur l’axe occidental du moment que les autres moyens de détection ne peuvent scanner l’espace que sur une distance d’environ 60 kilomètres, ce qui n’assure pas un temps de vol suffisant pour se préparer à repousser une attaque ».
    De l’avis des spécialistes, même après la mise en service totale, dans un an, de la station radar implantée dans les environs de Saint-Pétersbourg (elle est actuellement en prise d’alerte expérimentale), le radar de Baranovitchi conservera toute sa signification pour la Russie car il est plus puissant et se trouve plusieurs centaines de kilomètres plus à l’ouest.
    Pour l’instant la Russie utilise ce radar gratuitement. En échange, les unités de la DCA biélorusse sont autorisées – gratuitement également – à mener des exercices et des tirs avec des missiles S-300 sur les polygones russes.
    Le poste de communication avec les sous-marins situé à Vileïka est indispensable pour les submersibles russes en missions lointaines. De ces sites, la Russie en possède plusieurs, ils couvrent la totalité de l’Océan. Si la Biélorussie n’acceptait pas que ce site fonctionne sur son territoire, la Russie deviendrait aveugle sur un secteur maritime considérable.
    Pour l’instant, les politiques n’ont pas encore établi la valeur des ouvrages militaires russes de Baranovitchi et de Vileïka. Le marchandage n’est pas encore en cours. Cependant, Pavel Kozlovski estime qu’il serait plus avantageux à « la Russie de livrer gratuitement à la Biélorussie pendant au moins 50 ans tout le gaz qu’elle consomme plutôt que de construite de tels ouvrages militaires quelque part dans les environs de Smolensk ».

  5. La Biélorussie « partenaire » des USA ??
    Car je n’ai pas eu le temps de traiter , mais « guerre froide » declenchée ce week end encore avec Russie et USA via sanctions sur vente d’armes à Syrie et Iran.
    Je regarde …
    Je crains fort que Russie et USA se livrent une guerre via pays interposés, attention à la Syrie/Russie notamment, contre Israel/USA. ou autres …

  6. Pour ceux et celles qui parlent allemand .
    Arnold Schölzel: US-Bomben auf Minsk?
    21.06.2006, 09:00
    Bush: Belarus stellt »eine ungewöhnliche und au

  7. petite phrase loin d’être anodine
    A surveiller de très près et à creuser
    —————————————–
    Dans ce contexte, M. Poutine a estimé qu’il allait falloir discuter d’une « possible réduction de la production de pétrole (russe) compte-tenu des problèmes qui sont apparus concernant le transit à travers le Bélarus ».
    ….
    crise pour reduire la production … ou pour eviter d’afficher une baisse des réserves ?

  8. « crise pour réduire la production … ou pour éviter d’afficher une baisse des réserves ? »
    oui,faute d’avoir investi suffisamment tôt et massivement dans les infrastructures et le réseau de transport.
    Ria novosti
    Si les sociétés russes tardent à investir activement dans le développement de nouvelles régions pétrogazières et dans la réalisation de projets à l’étranger, l’influence que le pays exerce sur le développement du marché pétrogazier mondial peut diminuer de façon radicale, affirme Vaguit Alekperov, président de la compagnie pétrolière russe Lukoil, dans les Izvestia.
    Mais une plus large géographie de la production n’est pas à même de garantir à la Russie ses positions d’acteur du premier échelon. Pour résoudre ce problème, elle a besoin de contrôler toute la filière de création de la valeur ajoutée : de l’extraction des matières premières à la fabrication et à la commercialisation de produits pétroliers de qualité.
    Il s’agit en premier lieu des entreprises déjà intégrées dans le processus de transformation du pétrole russe. Plus tard, en écartant les horizons géographiques de l’extraction d’hydrocarbures, la nécessité pourrait apparaître de créer de nouveaux circuits de production. En d’autres termes, les sociétés russes doivent non seulement développer leurs entreprises de transformation et de commerce à l’intérieur du pays mais aussi en acheter à l’étranger. Ce n’est que dans ce cas que nous pourrons vendre de façon garantie nos produits aux consommateurs étrangers.
    Il ne faut pas se faire d’illusions. Aujourd’hui la Russie n’intéresse le monde qu’en qualité de fournisseur de pétrole et de gaz. Pour changer la situation, il faut encourager l’intégration du capital russe dans l’économie des pays consommateurs de matières énergétiques. Il s’agit en premier lieu des pays d’Europe, des Etats-Unis, de l’Inde et de la Chine.
    Lukoil est engagé dans cette voie depuis longtemps. Notre compagnie a d’ores et déjà un tiers de ses raffineries et deux tiers de ses réseaux commerciaux à l’étranger. En Bulgarie, en Roumanie et en Ukraine, elle est connue comme un important producteur. Aux Etats-Unis, en Finlande, en Pologne et dans d’autres pays, elle a la réputation d’un important fournisseur de produits pétroliers.
    Par notre propre expérience nous savons à quel point il est difficile de déboucher sur le consommateur final à l’étranger. Dans ce cas, l’économie est liée étroitement à la politique. Si les investissements de sociétés étrangères dans l’économie russe sont communément appelés « effet de la mondialisation », par contre les investissements d’entreprises russes dans l’économie de pays étrangers sont qualifiés « d’expansion ». Ce n’est rien d’autre que la politique des doubles standards, selon Vaguit Alekperov.

  9. Finalement, dans tous les pays, on va être desormais confronté aux pbs de maqnue d’investissement

  10. Un extrait – avec une bonne blague – de la chronique Agora http://www.la-chronique-agora.com :
    dans un train digne d’Alice au pays des Soviets, et dans lequel ont pris place tous les dirigeants russes ayant participé à la guerre froide. Le convoi traverse la Sibérie, le matériel ferroviaire est dans un triste état et le train est contraint de s’immobiliser.
    Tous les maîtres de la grande Russie sont très contrariés : chacun, par ordre d’ancienneté, y va de son commentaire. Staline s’exprime le premier: « que le conducteur avoue son crime, et qu’on le fusille ». Khrouchtchev prend à son tour la parole : « non, réhabilitons-le, mais nommons-le plutôt chef de gare ». C’est ensuite au tour de Brejnev de parler : « non, fermons plutôt les rideaux et passons-nous une cassette avec un joli bruit de train ». Gorbatchev leur succède avec une autre solution : « sortons et tentons de pousser notre wagon dans l’autre sens ». Eltsine tente de mettre tout le monde d’accord : « allez, patron, tournée générale de vodka ». Enfin Poutine s’exprime : « j’appelle mon hélico ».
    La morale de cette histoire, c’est que quelle que soit l’initiative suggérée, aucune d’entre elle ne peut contribuer à faire avancer le train de l’histoire russe. Une impression de déjà-vu, peut-être ?…

  11. Oui …
    pour rappel ,egalement la Russie est « gênée » par le fait que l’Azerbaidjan a cesse ses exportations de pétrole vers la Russie , donc du volume en moins à exporter pour Moscou ..

  12. Moscou et Minsk ont trouvé un compromis dans leur crise pétrolière (Minsk)
    MINSK, 10 jan 2007 (AFP)
    Les présidents russe Vladimir Poutine et bélarusse Alexandre Loukachenko sont parvenus mercredi à « un compromis » lors d’un entretien téléphonique sur la crise concernant le transit de pétrole russe vers l’Europe, a annoncé le service de presse de la présidence bélarusse.
    « A la suite de cet entretien, un compromis a été trouvé, permettant de sortir de l’impasse concernant notamment le transit du pétrole russe par le territoire du Bélarus à destination des pays d’Europe », a déclaré le service de presse du président.
    La Russie n’a de son côté fait aucune annonce et la perspective d’un accord n’était pas du tout évoquée dans les journaux télévisés des chaînes publiques, proches du pouvoir.

  13. Le gouvernement bélarusse s’est prononcé mercredi lors d’un vote pour l’annulation d’une taxe sur le transit de pétrole russe, a annoncé le Premier ministre Sergueï Sidorski.
    « Le gouvernement prenant en considération les accords bilatéraux avec le gouvernement russe, a pris la décision (…) d’annuler la taxe » pour « le transit de pétrole » par oléoduc, a précisé M. Sidorski, à l’issue d’une réunion du gouvernement.

  14. Et la Russie critique l’Europe 🙁 …
    La Russie a rejeté mercredi les critiques des Européens dans la crise pétrolière qui l’oppose au Bélarus et qui a conduit à un arrêt de livraisons de brut russe vers l’Europe, affirmant avoir informé « en permanence » ses partenaires de l’UE.
    « Nous avons établi un contact permanent avec nos partenaires européens à différents niveaux, y compris aux niveaux des ministères du Développement économique et de l’Industrie », a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères Alexandre Grouchko cité par l’agence Interfax.
    Les Européens sont « complètement au courant de l’affaire et ont connaissance des détails de la situation qui s’est développée concernant le transit de pétrole russe via le territoire bélarusse », a ajouté le haut diplomate russe.
    Mardi, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso et la chancelière allemande Angela Merkel avaient qualifié d' »inacceptable » l’interruption ces derniers jours des livraisons de pétrole russe à cinq pays membres via le Bélarus, en raison d’une dispute entre Moscou et Minsk.
    Mme Merkel avait également déploré que les Russes ne tiennent pas suffisamment les Européens au courant de l’évolution de la situation.

  15. Tout a fait, je viens de lire également que Minsk (le président Lukashenko)a l’intention d’établir une nouvelle union avec l’Ukraine et l’azerbaidjan.
    Réunion et discussion en février lors de la viste du président Yushenko en biélorussie.

  16. sur Ukraine , une très possible explication
    Russie-Biélorussie: Kiev craint de perdre 120 M USD par an
    15:38 | 10/ 01/ 2007
    KIEV, 10 janvier – RIA Novosti. La rupture des livraisons de pétrole russe via la Biélorussie promet 120 millions de dollars de pertes annuelles à l’Ukraine, a déclaré mercredi à Kiev le ministre ukrainien de l’Energie, Iouri Boïko.
    « Les 180 km de l’oléoduc Droujba qui traversent la Biélorussie, puis passent par l’Ukraine sont aujourd’hui bloqués. Ainsi, l’oléoduc Odessa-Brody ne fonctionne pas », a-t-il dit lors d’une réunion du cabinet, ajoutant que « les pertes financières pour l’Ukraine pourraient s’élever à 120 millions de dollars par an ».
    M. Boïko a espéré que le conflit russo-biélorusse serait réglé « dans les plus brefs délais et à des conditions mutuellement avantageuses ».
    La Biélorussie a suspendu le 7 janvier le transit de brut russe vers l’Europe en exigeant de la Russie le versement d’une taxe douanière sur le pétrole transporté par ses oléoducs dont le montant est fixé à hauteur de 45 dollars la tonne depuis le 1er janvier.
    La Russie considère la décision biélorusse comme allant à l’encontre du droit international. Le ministre russe du Développement économique et du Commerce, Guerman Gref, avait déclaré mardi que Moscou ne négocierait pas avec la Biélorussie tant qu’elle n’aurait pas supprimé la taxe douanière et rétabli le transit du pétrole russe vers l’Europe.

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