OPEP du gaz : c’est NIET pour l’Algérie !

NietLe ministre algérien de l’Energie et des Mines Chakib Khelil a écarté samedi l’idée de créer une « OPEP du gaz » en raison, selon lui, de la spécificité et rigidité de ce marché.

Cependant son attitude pourrait bien être conditionnée par l’appétit grandissant de Poutine sur le marché du gaz algérien et sur le « joyau » que représente la compagnie nationale SONATRACH.

En tout état de cause, c’est tant l’indépendance énergétique de l’UE qui est en jeu que l’indépendance économique de l’Algérie … toutes deux mises à mal par Poutine, à l’approche des élections présidentielles russes de 2008.

En effet, alors qu’Alger et Moscou étaient promis à un heureux mariage dans le secteur gazier, l’Algérie a opéré très récemment un revirement majeur, via un amendement à la loi sur les hydrocarbures voté à la mi-octobre selon lequel la société publique algérienne d’hydrocarbures Sonatrach sera majoritaire à 51% au moins dans tous les contrats de recherche, d’exploitation, de raffinage et de transports des hydrocarbures sur le territoire algérien.

Cerise sur le gâteau, alors que la Pologne considère comme un risque majeur pour son indépendance énergétique la mise en oeuvre prochaine du projet russo-germanique de gazoduc sous la Baltique, elle vient tout récemment de s’accorder avec l’Algérie, qui pourrait à terme l’approvisionner en gaz

I

(7 commentaires)

  1. Russie-Pologne/embargo russe sur viande polonaise: « problème réglé »
    AFP 21.01.07 | 12h54
    La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré samedi soir dans une interview à la télévision publique polonaise que le problème de l’embargo russe sur la viande polonaise était « réglé ». « Nous partons de la conclusion que le problème est réglé », a déclaré la chancelière dans une interview à la première chaîne de télévision publique. « Toute la Commission européenne a fait des efforts pour réussir », à régler le problème a-t-elle souligné. « Sur cet exemple on peut voir comme il est important que l’Europe agisse ensemble. L’Allemagne a aidé (à régler le problème), mais d’autres pays l’ont fait également », a-t-elle ajouté la chancelière.
    En raison de cet embargo russe que la Pologne juge n’être qu’un moyen de pression politique sans fondement sanitaire, Varsovie bloque depuis la mi-novembre l’ouverture de négociations sur un nouvel accord de partenariat UE/Russie, qui doit comporter un volet énergétique crucial pour les Européens.
    Cette semaine, la Commission européenne et la Russie, ainsi que des représentants de Varsovie et de la présidence allemande de l’UE, ont eu à Berlin des pourparlers au niveau technique mais n’ont pas réussi à régler définitivement le problème. Le vice-Premier ministre polonais et ministre de l’Agriculture Andrzej Lepper a annoncé samedi que des inspecteurs européens et russes effectueraient dans les quinze prochains jours des contrôles vétérinaires dans les usines de viande en Pologne. La Russie a imposé un embargo sur la viande de Pologne le 10 novembre 2005 « en raison de cas de plus en plus fréquents de violations grossières de la législation vétérinaire et de falsifications des produits de base ». Quatre jours plus tard, Moscou a imposé un embargo similaire sur des produits alimentaires d’origine végétale en provenance de Pologne, principalement des fruits et légumes. Moscou reproche à la Pologne des problèmes de contrôle sanitaire et de traffic de viande. Selon Varsovie, il s’agit d’un problème purement politique.
    J’EN DOUTE !!!!!

  2. L’Algérie et la Russie veulent dissiper les inquiétudes de l’UE sur le gaz
    AFP 21.01.07 | 13h40
    L’Algérie et la Russie, soupçonnés de vouloir créer un cartel du gaz, se sont employés à dissiper les inquiétudes de leurs clients européens, en s’engageant à assurer la sécurité des approvisionnements. Le mémorandum d’entente qui sera signé entre l’Algérie et la Russie définira un « cadre de dialogue et de coopération », afin de développer leur production et « d’assurer la sécurité des approvisionnements et la stabilité des marchés dans l’intérêt des producteurs et des consommateurs », a déclaré le ministre algérien de l’Industrie et des mines Chakib Khelil.
    « La demande de gaz augmente plus vite que l’offre. Il n’y aura pas de concurrence entre producteurs, parce que la demande est actuellement plus forte que l’offre », a-t-il dit. M. Khristenko, dont c’est la première visite en Algérie, a pour sa part affirmé que la coopération algéro-russe « contribuera grandement à la stabilité du marché international de l’énergie et au renforcement de la sécurité énergétique mondiale ». Le ministre russe est accompagné du vice-président de Gazprom, Alexandre Medvedev, et de hauts responsables des groupes pétroliers et gaziers Loukoïl et Rosneft. Outre M. Khelil, il doit être reçu par le chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem, et le ministre des Finances, Mourad Medelci. Il visitera le gisement gazier de Hassi R’Mel (Sahara) et le terminal pétrolier d’Arzew (côte ouest). L’Algérie et la Russie sont, avec la Norvège, les principaux fournisseurs de gaz de l’Union Européenne (UE), avec respectivement 160 et 60 milliards de m3 par an. Leur rapprochement depuis août dernier a suscité les inquiétudes de leurs clients européens. Echaudés par la crise sur les prix entre la Russie, l’Ukraine, la Géorgie et la Biélorussie, ils craignent la création d’un « cartel du gaz » qui pourrait peser sur les prix et les approvisionnements. Sonatrach a signé en août avec Gazprom un protocole d’accord pour « l’exploration, l’extraction, le transport d’hydrocarbures, le développement d’infrastructures gazières, le traitement et la vente de gaz » en Russie, en Algérie et dans des pays tiers. Le texte prévoit aussi un « échange d’actifs » entre les deux groupes et la participation de Sonatrach à un projet gazier baltique représentant un investissement d’un milliard de dollars, PetroCanada et le britannique BP. Loukoïl a fait de l’Algérie « l’un des pays prioritaires » de son expansion internationale dans le gaz et le pétrole, selon le groupe. M. Khelil a annoncé qu’il donnerait le « plus tôt possible » l’autorisation pour le développement d’un gisement gazier découvert en 2006 par l’association Sonatrach et les russes Rosneft-Sroytransgas dans le bassin d’Illizi (Sahara). « Ce gisement doit être développé le plus tôt possible dans l’intérêt de l’Algérie, de Sonatrach et des entreprises russes », a-t-il dit, en estimant l’investissement à 3 ou 4 mds de dollars. Les sociétés russes ont déjà investi 66 millions de dollars dans l’exploration de ce gisement.

  3. Attention , on en reparle , cra de nouveau en actualité en Russie.
    De plus , Russie, Venezuela et iran pourraient créer une alliance via OPEP du gaz notamment mais egalement une alliance militaire contre les USA, alors que ces derniers ne cachent pas quelques velléités d’envahir l’Iran …

  4. I just want to say I am very new to weblog and absolutely savored your blog. Most likely I’m want to bookmark your blog . You definitely come with superb well written articles. Appreciate it for revealing your blog site.

Les commentaires sont fermés.