La convention Aeras, accès des personnes malades aux crédit, en vigeur

45632654« La convention Aeras – s’assurer et emprunter avec un risque aggravé de santé – est entrée en vigueur, samedi 6 janvier, six mois exactement après qu’elle ait été signée par les ministres de la santé Xavier Bertrand et de l’économie Thierry Breton, et par les représentants du secteur de la banque, de l’assurance et des associations de malades et handicapés.

Elle doit permettre aux quelque 10 millions de malades ou anciens malades de vaincre le « front du refus » des banquiers et des assureurs.Ce texte prévoit un plus large accès à l’assurance invalidité, une plus grande rapidité de l’étude des dossiers, une motivation par écrit des refus, la mise en place d’une médiation en cas de litige et d’un comité de suivi, ainsi que d’un mécanisme permettant de limiter les surprimes d’assurance liées à l’état de santé. »

Source : La convention facilitant l’accès des malades au crédit entre en vigueur

Immobilier : accès au crédit facilité aux personnes malades

La convention Aeras, accès des personnes malades aux crédit, en vigeur

(5 commentaires)

  1. C’est vrai, il y a eu de très virulentes critiques, notemment sur boursorama, on avait dit « handicapé et endetté », quel triste avenir, mais c’est un progrès social, on peut tout devenir handicapé ou malade en un instant.

  2. C’est aux handicapés que doivent aller les aides en priorité, pas des allocs à Zidane, comme l’a écrit tdm88
    « En novembre 2003, Mlle Coulibaly a signé une offre de prêt auprès du Crédit du Nord pour l’achat d’un appartement : 61 000 euros sur dix ans, au taux d’assurance de 0,41 % (20,84 euros mensuels). Après avoir renvoyé un questionnaire médical dans lequel elle mentionne son handicap, elle a reçu, en janvier 2004, un courrier des Mutuelles du Mans (société mère de Quatrem), l’informant de l’acceptation du dossier au taux d’assurance-décès de 1,64 % (80,36 euros mensuels).
    Quatre fois plus que le taux de base. Soit un surcoût total de 7 200 euros. Sans que le moindre examen médical n’ait été effectué. Ni que son médecin traitant, malgré plusieurs courriers adressés au médecin-conseil de l’assureur, n’ait pu connaître les raisons d’une telle réévaluation.
    « Hormis son handicap extrêmement lourd, Mlle Coulibaly ne souffre d’aucun problème de santé. Elle va aussi bien que vous et moi », plaide son avocat, Me Patrick de la Grange, qui ne voit « aucune justification médicale à cette discrimination négative ».

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