EADS dément discuter avec la Russie sur la vente de 20 % d’Airbus

PutinplaneAnguille sous roche, ou intox de Poutine qui prendrait un peu trop ses désirs pour des réalités ? En tout état de cause, le groupe aéronautique européen EADS vient de démentir formellement discuter de la vente de 20% d’Airbus à des investisseurs russes. Pourtant le magazine économique français Capital aurait pour sa part eu vent d’informations contraires.

Néanmoins en novembre dernier, Andreï Kostine, le président de la Vneshtrogbank, désormais actionnaire d’EADS pour plus de 5%, avait déclaré dans une interview accordée au Financial Times que certains avionneurs russes souhaitaient coopérer plus étroitement avec EADS et que la forme de cette collaboration pourrait être un échange d’actifs, une coproduction ou même la création d’un holding aéronautique paneuropéen.

De plus si Poutine use déja du chantage gazier face à l’Europe, il pourrait bien désormais s’armer d’une ressource redoutable : le titane.

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Un commentaire

  1. Attention 20 % pour Russie et 10 %pour Qatar … ca fait beaucoup !!
    a noter également
    La participation de VTB au capital d’EADS dépendra de la situation sur le marché (vice-président de la banque)
    17:35 | 02/ 03/ 2007
    MOSCOU, 2 mars – RIA Novosti. La participation de la banque russe VTB (ex-Vneshtorgbank) au capital du consortium aérospatial européen EADS, structure mère d’Airbus, dépendra de la situation sur le marché, a annoncé à RIA Novosti vendredi le vice-président de la banque, Vassili Titov.
    L’été dernier, VTB a acquis 5% des participations dans EADS pour 1 milliard d’euros, après une chute notable de leur valeur dans un contexte de nouvelles négatives sur la réalisation du programme de production d’Airbus, principal actif du consortium.
    « Nous restons actionnaires d’EADS. Nous l’avons toujours dit, pour nous, cette transaction est une opération de marché. Notre décision sur le sort de ce bloc dépendra de la situation sur le marché », a expliqué le numéro deux de la banque.
    Lundi dernier, le conseil des directeurs d’EADS a entériné un plan de restructuration d’Airbus prévoyant, entre autres, une notable réduction de ses frais de production. En quatre ans, Airbus devra donc vendre six de ses 16 usines et supprimer 10.000 emplois sur un total de 57.000.
    Un porte-parole de la mission d’Airbus à Moscou a annoncé vendredi à RIA Novosti que le consortium, dans son processus de restructuration, remplirait tous ses engagements devant la partie russe.
    « Le plan de restructuration de la société a sans aucun doute suscité des réactions négatives dans le monde. Mais il ne provoquera pas de conséquences négatives pour la coopération avec la Russie. Les commandes d’Airbus continuent de croître, ce qui à son tour conduit à ****l’augmentation des besoins de la compagnie en titane***, métal qui lui est livré par*** le russe VSMPO-Avisma »,*** a-t-il indiqué

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