TOTAL inquiété par la Russie sur le pétrole de Khariaga

Oil_russiaresources Après Shell sur Sakhaline 2, c’est désormais au tour de TOTAL d’être mis à mal sur ses licences d’exploitation en Russie.

Il ne fait nul doute que Poutine cherche à remettre la main sur les ressources en hydrocarbures en vue de mieux les maîtriser.

Si une résiliation de l’accord de Total sur le champ de Khariaga est fort improbable, Moscou pourrait mettre la pression en vue d’obtenir une participation de la Russie à ce projet au niveau de 50%. Le prétendant essentiel est Lukoil.

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Un commentaire

  1. La Cour des comptes russe note la bonne volonté de Total dans le règlement des litiges à Khariaga
    21:31 | 12/ 04/ 2007
    MOSCOU, 12 avril – RIA Novosti. Le français Total a corrigé bien des « défauts » dans l’exploitation du gisement de pétrole de Khariaga (Nord de la Sibérie occidentale), révélés par la Cour des comptes russe, a annoncé jeudi son président, Sergueï Stepachine.
    « Il faut noter que Total a corrigé de nombreux défauts que nous avons révélés », a-t-il indiqué.
    Selon lui, la société française a pris en ligne de compte toutes les propositions de la cour relatives au partage des profits et aux questions écologiques.
    « J’estime que Total va coopérer avec nous », a encore ajouté le président de la Cour des Comptes russe, estimant que « la situation a été corrigée dans ce domaine ».
    Le champ de Khariaga est l’un des trois gisements russes mis en valeur dans le cadre d’un accord de partage de production. Les réserves de pétrole de ce gisement sont évaluées à 160,4 millions de tonnes.
    L’accord de partage de production de Khariaga a été conclu le 20 décembre 1995 pour une durée de 29 ans avec possibilité de prolongement à 33 ans et est entré en vigueur le 12 février 1999. Les investisseurs du projet sont le français Total (50%), le norvégien Hydro (40%) et la Compagnie pétrolière du District des Nenets (10%), dont l’activité est contrôlée par l’administration du district.

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