On va finir par douter de l’honnêté des dirigeants…
L’ex-numéro deux de la Délégation générale pour l’armement (DGA) Laurent Collet-Billon a été mis en examen pour « favoritisme » mercredi soir, dans le volet français de l’enquête judiciaire pour corruption visant le groupe d’électronique et de défense Thales.
L’homme d’affaires Gérard Bertinetti a également été mis en examen pour « trafic d’influence », dans le cadre de la même enquête.
Ingénieur général hors classe de l’armement à la DGA Laurent Collet-Billon a été mis en examen pour « favoritisme »par la juge financière Xavière Simeoni qui instruit le dossier avec le juge Renaud van Ruymbeke. Adjoint au directeur au Délégué général pour l’armement depuis 2001, M. Collet-Billon avait quitté la DGA le 1er juillet 2006 pour rejoindre le groupe Alcatel. Il a siégé au conseil d’administration de Thales.
L’homme d’affaires Gérard Bertinetti a quant à lui été mis en examen mercredi 13 décembre pour « trafic d’influence » par la juge financière Xavière Simeoni qui instruit le dossier avec le juge Renaud van Ruymbeke. Cette personne a été laissé en liberté sous contrôle judiciaire.
Il s’agit des premières personnes poursuivies dans ce dossier judiciaire gigantesque pour lequel deux informations judiciaires ont été ouvertes le 8 décembre 2005 par le parquet de Paris, suite aux dénonciations de corruption de Michel Josserand, ancien PDG d’une filiale du groupe, Thales Engineering and Consulting (THEC).
Les deux hommes sont mis en cause dans le cadre d’un marché public, signé en 2002 entre Thales et la DGA rattachée au ministère de la Défense. Ce marché baptisé « Secoia« , pour
Autre protagoniste de cette affaire:
SITREM
Groupe SARP INDUSTRIES – VEOLIA ENVIRONNEMENT
Regarder aussi auprès de M. André ZECH Directeur Dévelopment SARPI qui a beaucoup agit auprès des instances pour être « sous-traitant » de THALES et se prévaloir d’une compétence pyrotechnique pour récupérer le marché… Alors même qu’il est actionaire d’une société filiale de la SNPE (le grand perdant dans cette histoire). De qui se moque-t-on? A jouer en « sous-marin » pour récolter le dossier SECOIA de la SNPE via un transfuge de la SNPE embauché par VEOLIA on est en droit de se poser d’énormes questions sur les tenants et aboutissants de ces protagonistes.