…un jour. Et le sentiment de précarisation s’accroît, constamment. C’est assez incroyable dans un pays du G7, mais vu le déclassement social en forte progression (lisez le Monde et regardez le reportage sur France 2 dans le journal télévisé d’aujourd’hui, celui du matin avec Françoise Laborde), passé de 3 à près de 8%, et les prix toujours et encore I-N-A-B-O-R-D-A-B-L-E-S de l’immobilier pour presque toutes les classes sociales, en France comme ailleurs, partout où la bulle spéculative sévit, justifient ce sentiment.
« Près de la moitié des Français se sentent susceptibles de devenir un jour sans-abri, alors que le phénomène des «travailleurs pauvres» monte en puissance (d’après le dernier sondage Emmaüs -BVA) », déclarent Les Echos Judiciaires. » Et la crainte de l’abandon est augmenté par le sentiment que quand on bascule, on ne peut compter que sur soi-même. Les révoltes se multiplient. Source : Fort sentiment de précarisation chez les Français
La cause des sans-abri est loin de figurer dans les thèmes majeurs de la campagne électorale en cours. L’association Emmaüs entend bien donner de la voix sur ce sujet. Car c’est une tendance de fond qui s’affirme : alors que la France compte au moins 85 000 sans-abri (chiffres Insee 2001), plus que jamais, les Français ont conscience que l’exclusion peut frapper tout le monde.
Et ce sentiment de forte précarité économique, omniprésent dans certains milieux sociaux déjà fragiles, pourrait peser lourd dans les urnes au printemps 2007. C’est le constat sans appel d’un sondage BVA pour l’association Emmaüs (1), en partenariat avec le quotidien « L’Humanité » et l’hebdomadaire « La Vie », rendu public le 6 novembre dernier. »
Un Français sur deux craint la précarité et la rue, c’est surprenant, mais je crois que les gens ont le sentiment d’être jetables et l’impossibilité de s’acheter un toit amplifie TRES fortement ce sentiment. Tant que l’on possède son toit, on se sent déjà un peu plus à l’abri de la déchéance. Et on sait que les aides pourront vous nourrir durant la traversée du désert. Mais si on est locataire, on est vite noyé sous les factures…
Comme le souligne l’article, cette peur du lendemain risque de peser lourd devant les urnes. N’oubliez pas que les promesses faites aux hommes politiques n’engagent que ceux qui y croient.
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