« D’après l’ONU, le monde comptera bientôt plus d’urbains que de ruraux. Un milliard d’entre eux s’entassent dans des bidonvilles.
Temps difficiles de Charles Dickens, la révolution industrielle balbutiante bouleverse le bucolique paysage anglais en un pandémonium d’usines, de mines, d’entrepôts, et surtout de banlieues misérables où s’entassent, à la limite de la survie, des milliers d’ouvriers. Entre le ciel de suie qui plombe Coketown, la ville du charbon (en réalité Manchester) du roman de Dickens et celui de Chongqing ou de Shenzhen (Chine) peu de chose ont changé finalement. Si ce n’est que plus de cent cinquante ans ont passé et que la « gangrène urbaine » n’a cessé de progresser. Source : Le Figaro, La gangrène urbaine envahit la planète
Au point que l’humanité est en train, en ce moment même, de vivre cette mutation sans précédent dans l’Histoire : la population urbaine dépassera très bientôt la population rurale. »
Pour certains, c’est un progrès, mais pour d’autres cette urbanisation excessive est une gangrène, un désastre écologique et « visuel ». Les villes s’étalent, les trajets et les coûts du tarnsport augmentent, et la pollution atteint les sommets dans des zones où l’air était plutôt pur jusqu’aà présent.
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Il faut écouter le numéro 8. du 16/12/2006
http://www.viewontv.com/tv5/7jours/player.php
Explosion de la population urbaine dans le monde
Joyeux Noël.
Lorenz
L’urbanisation, une plaie pour l’environnement
Si des progrès sensibles sont réalisés sur le front de l’environnement, l’étalement urbain s’accélère dangereusement. Les villes ne cessent d’étendre leurs banlieues tentaculaires, dévorant l’espace et bétonnant la terre, multipliant les atteintes à l’environnement et menaçant la biodiversité constate l’Institut français de l’environnement (Ifen).
Dans son dernier rapport quadriennal, l’Institut français de l’environnement (Ifen) tire la sonnette d’alarme sur le recul préoccupant des espaces naturels en France, irrésistiblement grignotés par les lotissements, zones d’activités et routes.
Les zones artificielles couvrent désormais 8% du territoire métropolitain alors que, dix ans auparavant, elles n’en couvraient que 7%, une augmentation qui représente chaque année 60.000 hectares perdus, selon le ministère de l’Ecologie.
Une évolution qui est due plus encore au mode de vie des Français qu’à la croissance démographique, explique Guillaume Sainteny, Directeur des études économiques et de l’évaluation environnementale.
Il évoque le rêve du pavillon individuel, l’aspiration à vivre au vert, l’individualisation des modes de vie, l’augmentation de la surface des logements, la recomposition des familles, sans compter la flambée de l’immobilier qui oblige les familles à faible revenu à s’éloigner de plus en plus des centres-villes pour trouver un logement adéquat.
Résultat, le modèle de ville à l’américaine, très étalée, se développe rapidement sur le vieux continent, pourtant historiquement composé de villes compactes. Or « la ville dense est le modèle le moins polluant et le plus économe en espace, en énergie, en temps et en coût », fait remarquer l’Ifen.
Car l’étalement de la ville renforce la dépendance à l’automobile, avec pour corollaire, toujours plus d’émissions de gaz carbonique (CO2), principal gaz à effet de serre responsable du réchauffement climatique.
La biodiversité est la première victime de ce recul de la nature. De nombreuses espèces sont menacées en France, comme les vertébrés, et d’autres, hier banales, pourraient devenir rares, comme les populations d’oiseaux communs qui ont reculé de 27% depuis 15 ans en milieu agricole, selon l’Ifen.
« L’espace urbain se dilate et la ville diffuse colonise le monde périurbain, à tel point qu’il paraît de plus en plus difficile de réfléchir à l’évolution des territoires en séparant l’urbain du rural », avertit l’institut.
La Délégation à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (Datar) avait déjà mis en garde contre les risques d’une urbanisation des campagnes dans une étude prospective publiée en 2003 (« Quelle France rurale pour 2020 »).
Une situation générale qui s’améliore
« De manière générale, les situations les plus critiques de forte pollution localisée se sont beaucoup améliorées », a noté la ministre de l’Ecologie Nelly Olin, en présentant le rapport devant la presse.
« L’économie est de plus en plus éco-efficace », a commenté le directeur de l’Ifen Bruno Tregouët, avec une meilleure maîtrise des pollutions et un poids accru du tertiaire. Depuis 25 ans, « on constate un découplage entre les émissions de CO2 -le principal gaz responsable du réchauffement climatique- et la courbe de la croissance », a-t-il relevé.
Mais si la qualité de l’air des grandes et moyennes agglomérations s’est améliorée depuis 2002, la pollution due aux transports reste préoccupante. Premier émetteur de GES, les transports ont vu leurs émissions se stabiliser depuis 4 ans, alors que le secteur de l’industrie pollue de moins en moins.
http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/depeche.asp?id=DDA2EFDE4&acces=0
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