Albert Frère : sortie de route sur Eiffage

Albertfrere_p_2Le milliardaire belge Albert Frère aurait cédé pour 404 millions d’euros sa participation de 6,1% qu’il détenait dans le capital du groupe français de BTP Eiffage, rapporte vendredi le journal La Tribune sur son site internet.

Eiffage n’a pas souhaité à l’heure actuelle commenter ces informations.

Albert Frère aurait revendu sa participation 404 millions d’euros.

Le journal affirme

(4 commentaires)

  1. A méditer :
    Albert Frère au capital du groupe GDF-Suez ?
    Albert Frère pour « remplacer » GDF dans le mariage avec Suez ? d’ou là sortie d’Eiffage ? a suivre .

  2. Tout de même étonnant qu’en dehors de la Tribune, je sois quasiment la seule à en parler.
    L’effet 35 heures ? 😉

  3. PARIS, 11 déc 2006 (AFP) –
    La CNP, holding du milliardaire belge Albert Frère, a cédé la participation de 6,01% qu’elle détenait dans le groupe français de BTP Eiffage pour 398 M d’euros, réalisant ainsi une plus-value de 91 millions d’euros, a-t-elle indiqué lundi dans un communiqué publié à Bruxelles. Selon le communiqué diffusé par la CNP, les acquéreurs sont la Caisse des dépôts et consignations pour 1,5%, Groupama pour 2% et Natixis pour 0,5%. Les 2% restants ont été vendus à des dirigeants et salariés du groupe, réunis au sein de la société Eiffaime. A la suite de cette annonce, Eiffage a perdu 2,08% à la Bourse de Paris et a terminé à 72,85 euros. Jean-François Roverato, président-directeur général d’Eiffage, a confirmé cette cession à Paris au cours d’une conférence de presse lundi soir. Il a aussi présenté Eiffaime, créée « cet été avec 336 managers », et qui a « vocation à détenir plus de 5% du capital d’Eiffage, dont 4% dans les semaines qui viennent ». Eiffage a également indiqué que les salariés et les cadres dirigeants détenaient aujourd’hui 28% du capital de l’entreprise. Ils sont 56% des collaborateurs du groupe en France et dans les filiales européennes à avoir souscrit à l’augmentation de capital qui leur était réservée et qui représente au total 3,54% du capital d’Eiffage, a souligné Eiffage. « La stratégie industrielle d’Eiffage continue », a insisté M. Roverato en assurant qu’elle n’avait pas été « polluée » par les mouvements sur son actionnariat et qu’il avait l’intention de « développer le portefeuille de concessions ». M. Roverato a indiqué qu’il y avait des « projets de coopération » avec la Caisse des dépôts (CDC), qui détient à présent 8,8% du capital d’Eiffage, et un « groupe de coordination » avec l’Espagnol Sacyr Vallehermoso, qui détient actuellement 33% du capital. Les relations d’Eiffage sont notoirement difficiles avec cet actionnaire espagnol, qui réclame des places au conseil d’administration, jusque-là en vain. Des rumeurs récurrentes font état d’une possible OPA de Sacyr sur Eiffage. Une telle OPA serait « stratégiquement erronée mais financièrement gagnante », a fait savoir M. Roverato qui tient à ce que « le centre de décision d’Eiffage reste en France ». Avec la CDC, les relations d’Eiffage sont plus sereines. En septembre, la CDC avait pris une participation de 49% dans la concession du Viaduc de Millau, réalisation emblématique du groupe Eiffage. D’autres prises de participations de sont pas exclues. Sur la participation d’Eiffage au capital des Autoroutes de Paris-Rhin-Rhône (APRR), actuellement de 81,45%, « nous n’avons pas l’intention de changer notre prosition », a assuré M. Roverato. Un conseil d’administration est prévu le 13 décembre.

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