Ce matin, en lisant la newsletter immostreet, on a pu découvrir cette information : » Pour la Fnaim, les prix courent toujours.
Le refrain mensuel du ralentissement de la hausse. »
Le ton dubitatif était déjà perceptible dans ce court résumé, mais l’article vers lequel menait le lien était encore plus intéressant. Immostreet y annonce que les prix de l’immobilier ont continué à progresser en octobre, selon le baromètre de la FNAIM. Cependant, il s’empresse d’ajouter : « Mais comme le souligne Capital.fr, « cette donnée, qui traduit l’évolution intervenue entre la moyenne des prix mensuels moyens des 12 derniers mois et celle des 12 mois précédents, prend sa source dans des chiffres qui datent de… fin 2004 ! »
« Si l’on compare l’indice brut au 1er janvier 2006 (190, sur une base de 100 le 1er janvier 2000) et au 1er novembre (201,8 en données provisoires), la progression depuis le début de l’année ressort à un niveau encore élevé de 6,2%, même si la quasi-totalité de la hausse date du premier trimestre. En effet, la courbe de l’indice mensuel laisse apparaître une quasi-stabilité depuis avril 2006 ».
« Pour une vision plus récente, on peut se reporter au baromètre SeLoger.com de septembre qui confirme la stabilisation des prix de l’immobilier à la mise en location et à la mise en vente. Sur un an, les hausses se réduisent de manière significative : + 4,9% à Paris (contre + 15% l’année dernière) ou + 5,5% à Lyon. »
Pour celui qui sait lire entre les lignes, le doute quant au scénario de l’atterrissage en douceur est clairement perceptible. L’article est signé G.A. Un baissier ou un journaliste lucide et bien informé.
L’indice de BoursoPAP de Mars 2007 : ça stagne, ça baisse
Les notaires : faut-il vendre, faut-il arrêter d’acheter en ce moment ?
Voici une étude un peu confidentielle qui date d’août 2006 et qui prévoit clairement une baisse de – 25% des prix dans l’ancien sur 4 ans. Lire en page 9.
http://www.foncier-expertise.com/Editorial/Etude_perspectives_2006-2010_2006-08_fr.pdf
Extrait d’un article de Jean-Pierre Petit dans l’Expansion :
La correction immobilière américaine suscite des craintes quant à son impact macroéconomique récessif. […]
Les bulles immobilières sont également la première cause de la forte croissance des inégalités patrimoniales et, assises sur la dette, elles renforcent les inégalités intergénérationnelles. Une bulle immobilière est donc une prime en faveur des situations acquises, de l’immobilisme et de l’héritage. C’est une taxe sur le travail, la mobilité, l’intégration et l’égalité des chances. Elle casse un peu plus les liens sociaux et renforce les phénomènes de fracture territoriale.
L’accession à la propriété est perçue par la majorité des Français comme un moyen de réduire l’incertitude sur l’emploi et les retraites. Sur le plan financier, c’est un non-sens. L’immobilier est un actif intrinsèquement risqué, peu liquide et qui n’offre aucun produit de couverture. Du fait de sa forte financiarisation, tout achat dans la pierre constitue aujourd’hui un pari sur les taux d’intérêt futurs. La survalorisation de l’immobilier n’a été rendue possible que par une explosion de la dette dont la valeur nominale ne bougera pas.
L’indifférence politique à l’égard de la bulle immobilière reflète donc des choix en faveur de l’économie du passé, de l’immobilisme et de la rente. Le but de toute stratégie publique devrait être non pas d’encourager indéfiniment la propriété mais bien d’améliorer les conditions de logement. En d’autres termes, la fin prochaine du processus quasi mondial d’inflation immobilière marque un retour à plus de neutralité, de vérité et de justice.
Jean-Pierre Petit, directeur de la recherche économique à Exane BNP Paribas
L’Expansion
Sorry, il manquait la source :
http://www.lexpansion.com/art/134.0.143602.0.html
Marché de l
Les chiffres de la fnaim sont biaisés. Déjà ils sont donnés par un organisme qui n’est pas indépendant mais qui est partie prenante et dont les intêrets sont liés.
De plus les chiffres sont sur 12 mois glissant, ce qui cache les baisses de prix qui débutent. Des prix d’y il y a douze mois correspondent en fait à une promesse de vente faite il y a 15 mois !!! Il y a 15 mois ca commençait à être pas facile de vendre, maintenant c’est une chute de prix qui a bel et bien lieu à vu d’oeil. De plus l’indice de la fnaim correpsond aux biens vendus par la fnaim : mais du coup tous les biens qui ne trouvent pas preneur (et il y en a en ce moemnt) n’apparaissent pas dans ces statistiques.
Pour surveiller les prix de l’immobilier sur le puy de dôme et la région clermontoise (je connais par coeur certaines annonces d’un secteur), je peux vous affirmer que ça baisse : des maisons qui passent d’un coup à 186 K
L’article m’est attribué à tort, Marie Phoenix en est la rédactrice.