Affaire Litvinenko : alerte aux radiations

Litvinenko L’empoisonnement de l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko pourrait avoir des répercussions bien au delà de ce que ses investigateurs avaient imaginé. Du moins c’est presque à « espérer », car si une telle stratégie a été opérée consciemment, c’est à douter de la nature humaine de certains.

Les autorités sanitaires britanniques ont lancé samedi un appel à toute personne s’étant trouvée le 1er novembre dans le restaurant ou l’hôtel où est allé l’ex-agent Alexandre Litvinenko, mort de radiations, pour qu’elles entrent en contact avec les services de santé.

I

(19 commentaires)

  1. Mort de Litvinenko: la presse russe pro-gouvernementale défend le Kremlin
    AFP 25.11.06 | 10h00
    La presse russe pro-gouvernementale a fermement défendu samedi le Kremlin, accusé à tort selon elle d’avoir commandité l’empoisonement de l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko.
    Pour le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta, l’empoisonement de M. Litvinenko à Londres pourrait avoir été orchestré par son ami, l’homme d’affaires Boris Berezovski, farouche opposant au régime de Vladimir Poutine, afin de discréditer les autorités russes.
    Il pourrait être le résultat d’une collaboration « entre d’anciens membres des services secrets russes et l’oligarque en fuite Boris Berezovski », avance le journal.
    L’ex-agent russe Alexandre Litvinenko, empoisonné par une dose massive de radiations, était un opposant déclaré du président Poutine. Il est décédé jeudi à 43 ans dans un hôpital londonien.
    Le fait que M. Berezovski était l’ami de M. Litvinenko n’exclut pas la possibilité que l’homme d’affaires ait eu une responsabilité dans sa mort, insiste le journal.
    « Se débarrasser d’un associé superflu, détenteur de secrets dangereux pour l’oligarque en fuite, est complètement dans le style » de M. Berezovski, commente Rossiïskaïa Gazeta.
    Le milliardaire russe, éminence grise de l’ex-président russe Boris Eltsine, avait obtenu l’asile politique au Royaume-Uni en 2003.
    Si le journal consacre l’essentiel de son article à la possible implication de Berezovski, le journal admet que « la liquidation du traître par les services secrets russes ne peut bien-sûr être exclue ».
    Le quotidien avance aussi une troisième hypothèse: l’empoisonnement pourrait être un avertissement lancé à Berezovski par des associés d’affaires « mafieux ».
    Boris Berezovski s’est dit persuadé, dans un entretien à l’AFP, de la culpabilité du Kremlin dans l’empoisonnement à Londres de l’ex-espion russe Alexandre Litvinenko auquel il a rendu visite à l’hôpital.
    Le tabloïde à grand tirage Komsomolskaïa Pravda s’est pour sa part dit scandalisé par les affirmations des médias occidentaux sur une implication du Kremlin.
    « Exécrable: c’est le sentiment qu’on a face à la confusion totale créée par l’Occident autour du meurtre et la mort d’Alexandre Livinenko. Le corps de cet homme est à peine refroidi qu’on essaie de porter des coups à l’autorité de la Russie », écrit ce journal.
    « A qui a profité le meurtre de Livinenko? A Poutine, aux services secrets présumant de leur force, comme le clame en coeur les journaux occidentaux? », demande le journal.
    « Bien sûr! Pourquoi les autorités russes se saliraient-elles en s’en prenant à une espèce de déserteur » des services secrets où il travaillait six ans plus tôt, et qui « ne représentait aucune danger pour le Kremlin ».
    En revanche le journal des affaires Kommersant, affichait sa différence: « je ne vois aucun plan pour discréditer la Russie », dit au journal l’ancien ministre de l’économie Yevgeni Yasin. L’image du pays « est déjà tellement mauvaise qu’on n’a pas besoin d’inventer quelque chose de nouveau », ajoute-il

  2. Mort de Litvinenko: la presse russe pro-gouvernementale défend le Kremlin
    AFP 25.11.06 | 10h00
    La presse russe pro-gouvernementale a fermement défendu samedi le Kremlin, accusé à tort selon elle d’avoir commandité l’empoisonement de l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko.
    Pour le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta, l’empoisonement de M. Litvinenko à Londres pourrait avoir été orchestré par son ami, l’homme d’affaires Boris Berezovski, farouche opposant au régime de Vladimir Poutine, afin de discréditer les autorités russes.
    Il pourrait être le résultat d’une collaboration « entre d’anciens membres des services secrets russes et l’oligarque en fuite Boris Berezovski », avance le journal.
    L’ex-agent russe Alexandre Litvinenko, empoisonné par une dose massive de radiations, était un opposant déclaré du président Poutine. Il est décédé jeudi à 43 ans dans un hôpital londonien.
    Le fait que M. Berezovski était l’ami de M. Litvinenko n’exclut pas la possibilité que l’homme d’affaires ait eu une responsabilité dans sa mort, insiste le journal.
    « Se débarrasser d’un associé superflu, détenteur de secrets dangereux pour l’oligarque en fuite, est complètement dans le style » de M. Berezovski, commente Rossiïskaïa Gazeta.
    Le milliardaire russe, éminence grise de l’ex-président russe Boris Eltsine, avait obtenu l’asile politique au Royaume-Uni en 2003.
    Si le journal consacre l’essentiel de son article à la possible implication de Berezovski, le journal admet que « la liquidation du traître par les services secrets russes ne peut bien-sûr être exclue ».
    Le quotidien avance aussi une troisième hypothèse: l’empoisonnement pourrait être un avertissement lancé à Berezovski par des associés d’affaires « mafieux ».
    Boris Berezovski s’est dit persuadé, dans un entretien à l’AFP, de la culpabilité du Kremlin dans l’empoisonnement à Londres de l’ex-espion russe Alexandre Litvinenko auquel il a rendu visite à l’hôpital.
    Le tabloïde à grand tirage Komsomolskaïa Pravda s’est pour sa part dit scandalisé par les affirmations des médias occidentaux sur une implication du Kremlin.
    « Exécrable: c’est le sentiment qu’on a face à la confusion totale créée par l’Occident autour du meurtre et la mort d’Alexandre Livinenko. Le corps de cet homme est à peine refroidi qu’on essaie de porter des coups à l’autorité de la Russie », écrit ce journal.
    « A qui a profité le meurtre de Livinenko? A Poutine, aux services secrets présumant de leur force, comme le clame en coeur les journaux occidentaux? », demande le journal.
    « Bien sûr! Pourquoi les autorités russes se saliraient-elles en s’en prenant à une espèce de déserteur » des services secrets où il travaillait six ans plus tôt, et qui « ne représentait aucune danger pour le Kremlin ».
    En revanche le journal des affaires Kommersant, affichait sa différence: « je ne vois aucun plan pour discréditer la Russie », dit au journal l’ancien ministre de l’économie Yevgeni Yasin. L’image du pays « est déjà tellement mauvaise qu’on n’a pas besoin d’inventer quelque chose de nouveau », ajoute-il

  3. Mort de Litvinenko: la presse russe pro-gouvernementale défend le Kremlin
    AFP 25.11.06 | 10h00
    La presse russe pro-gouvernementale a fermement défendu samedi le Kremlin, accusé à tort selon elle d’avoir commandité l’empoisonement de l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko.
    Pour le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta, l’empoisonement de M. Litvinenko à Londres pourrait avoir été orchestré par son ami, l’homme d’affaires Boris Berezovski, farouche opposant au régime de Vladimir Poutine, afin de discréditer les autorités russes.
    Il pourrait être le résultat d’une collaboration « entre d’anciens membres des services secrets russes et l’oligarque en fuite Boris Berezovski », avance le journal.
    L’ex-agent russe Alexandre Litvinenko, empoisonné par une dose massive de radiations, était un opposant déclaré du président Poutine. Il est décédé jeudi à 43 ans dans un hôpital londonien.
    Le fait que M. Berezovski était l’ami de M. Litvinenko n’exclut pas la possibilité que l’homme d’affaires ait eu une responsabilité dans sa mort, insiste le journal.
    « Se débarrasser d’un associé superflu, détenteur de secrets dangereux pour l’oligarque en fuite, est complètement dans le style » de M. Berezovski, commente Rossiïskaïa Gazeta.
    Le milliardaire russe, éminence grise de l’ex-président russe Boris Eltsine, avait obtenu l’asile politique au Royaume-Uni en 2003.
    Si le journal consacre l’essentiel de son article à la possible implication de Berezovski, le journal admet que « la liquidation du traître par les services secrets russes ne peut bien-sûr être exclue ».
    Le quotidien avance aussi une troisième hypothèse: l’empoisonnement pourrait être un avertissement lancé à Berezovski par des associés d’affaires « mafieux ».
    Boris Berezovski s’est dit persuadé, dans un entretien à l’AFP, de la culpabilité du Kremlin dans l’empoisonnement à Londres de l’ex-espion russe Alexandre Litvinenko auquel il a rendu visite à l’hôpital.
    Le tabloïde à grand tirage Komsomolskaïa Pravda s’est pour sa part dit scandalisé par les affirmations des médias occidentaux sur une implication du Kremlin.
    « Exécrable: c’est le sentiment qu’on a face à la confusion totale créée par l’Occident autour du meurtre et la mort d’Alexandre Livinenko. Le corps de cet homme est à peine refroidi qu’on essaie de porter des coups à l’autorité de la Russie », écrit ce journal.
    « A qui a profité le meurtre de Livinenko? A Poutine, aux services secrets présumant de leur force, comme le clame en coeur les journaux occidentaux? », demande le journal.
    « Bien sûr! Pourquoi les autorités russes se saliraient-elles en s’en prenant à une espèce de déserteur » des services secrets où il travaillait six ans plus tôt, et qui « ne représentait aucune danger pour le Kremlin ».
    En revanche le journal des affaires Kommersant, affichait sa différence: « je ne vois aucun plan pour discréditer la Russie », dit au journal l’ancien ministre de l’économie Yevgeni Yasin. L’image du pays « est déjà tellement mauvaise qu’on n’a pas besoin d’inventer quelque chose de nouveau », ajoute-il

  4. Excelllent résumé sur Wikipédia
    sur Boris Berezovski
    pour ma part , je suis également persuadé que comme le dit Boris Berezovski
    « que Poutine a pour projet d’instaurer un pouvoir dictatorial et qu’il pourrait préparer un coup d’

  5. Pressions allemandes pour saisir le Conseil de l’Europe du cas Litvinenko
    AFP 25.11.06 | 12h33
    Le chargé de mission du gouvernement allemand pour les droits de l’Homme, Günter Nooke, a plaidé samedi pour que le Conseil de l’Europe se saisisse de l’empoisonnement mortel de l’ex-agent russe Alexandre Litvinenko, dont ses proches accusent le Kremlin.
    « La Russie elle-même, en tant que membre du Conseil de l’Europe, doit avoir un intérêt à ce que de telles affaires soient élucidées rapidement, pour ne pas donner lieu à de fausses spéculations », a dit M. Nooke au journal Berliner Zeitung.
    Le décès mystérieux jeudi à Londres de l’ancien agent, ainsi que l’assassinat en octobre à Moscou de la journaliste russe d’opposition Anna Politkovskaïa, « ne montrent pas la situation de la liberté de la presse et d’expression sous un beau jour », a déclaré M. Nooke, membre de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel.
    Pour Sabine Leutheusser-Schnarrenberger, chargée de mission au Conseil de l’Europe sur la question des droits de l’Homme en Russie, « le Conseil va devoir désormais se saisir des cas Politkovskaïa et Litvinenko ».
    « Pour les relations entre les Etats européens et la Russie, on peut seulement espérer que le soupçon malveillant d’une implication de l’Etat (russe) dans ces cas ne se confirme pas », a déclaré l’ancienne ministre de la Justice (libérale).
    Le président russe Vladimir Poutine doit « élucider sans complaisance » l’affaire, a déclaré Hans-Gert Pöttering, président du Groupe du Parti populaire européen et Démocrates européens (PPE), et probable futur président du Parlement européen. Sinon, « la confiance dans le régime russe va encore se réduire », a-t-il dit au journal Tagesspiegel.
    « Le système Poutine est terroriste et anti-démocratique », a déclaré Daniel Cohn-Bendit, président du groupe des Verts au Parlement européen.
    L’activiste russe des droits de l’Homme Anna Schor-Tchoudnovskaïa accuse quant à elle l’Union européenne de ne pas assez défendre les principes démocratiques dans son dialogue avec Moscou. « La formule, c’est se taire pour avoir du gaz » russe, écrit cette femme basée à Saint-Petersbourg, membre de l’organisation Memorial, dans le journal Frankfurter Rundschau.
    « En Russie, chez les activistes des droits de l’Homme et dans la société civile, de plus en plus de personnes parlent d’une complicité secrète mais toujours plus visible entre les élites politiques et économiques occidentales et le régime de Poutine », ajoute-t-elle.

  6. L’activiste russe des droits de l’Homme Anna Schor-Tchoudnovskaïa accuse quant à elle l’Union européenne de ne pas assez défendre les principes démocratiques dans son dialogue avec Moscou. « La formule, c’est se taire pour avoir du gaz » russe, écrit cette femme basée à Saint-Petersbourg, membre de l’organisation Memorial, dans le journal Frankfurter Rundschau.
    … ce qui permet à Poutine – conscient de la « faiblesse » de l’UE – d’avoir tous les droits …

  7. merci bcp , si toute info est bonne à prendre , elle demeure néanmoins à « filtrer » via analyse appropriée du contexte.

  8. Dans un entretien posthume, Anna Politkovskaïa accuse Vladimir Poutine de « tuer la démocratie »
    AP | 25.11.06 | 01:26
    LONDRES (AP) — La feue journaliste russe Anna Politkovskaïa, dont l’assassinat faisait l’objet d’une enquête de l’ancien espion russe Alexandre Litvinenko, tué à son tour par empoisonnement, accuse dans un entretien posthume le président Vladimir Poutine d’étouffer la démocratie en Russie et de répondre à une « psychologie stalinesque ».
    La journaliste, qui a révélé meurtres, tortures et abus perpétrés contre les civils en Tchétchénie, a été abattue dans son immeuble à Moscou le 7 octobre dernier. Avant sa mort, elle a déclaré à la BBC que Vladimir Poutine avait délibérément provoqué des actes terroristes, dont la prise d’otages dans un théâtre moscovite en 2002.
    « La naissance de la démocratie fut dure. Mais elle est née, et il la tue », a déclaré Mme Politkovskaïa à l’émission « This World », lors d’un entretien enregistré en avril dernier.
    « Ses années au Kremlin ont signifié que la prochaine génération devra faire beaucoup, faire un pas géant, pour sortir des problèmes », ajoute-t-elle.
    L’ancien espion russe Alexandre Litvinenko a été empoisonné après avoir rencontré un contact italien à Londres qui prétendait détenir des informations sur le meurtre de la journaliste, que Litvinenko décrivait comme une amie.
    Dans l’entretien avec la BBC, Mme Politkovskaïa accuse également le président russe d’avoir provoqué la prise d’otages de l’école de Beslan en 2004, qui s’est soldée par la mort de 333 personnes, dont plus de la moitié étaient des enfants.
    « Tous ces problèmes, le siège du théâtre, Beslan et les résultats, viennent du fait qu’il (Poutine, NDLR) ne comprend pas que chaque personne a des droits, qu’elle n’est pas une dent d’engrenage dans une machine », déclare-t-elle.
    « Poutine ne comprend pas cela, il a sa propre logique, c’est la logique d’un officier du KGB sous l’Union soviétique -la pire sorte », poursuit-elle. « Le fait est que beaucoup de gens dans notre pays partagent cette vision, beaucoup. Mais la vie d’une personne n’est rien (…) Cette psychologie stalinesque est bien vivante dans notre pays ».
    La journaliste accuse également M. Poutine d’avoir délibérément enflammé la crise en Tchétchénie.
    « La racine du problème est qu’il reproduit le terrorisme. C’est une sorte de politique qui crée des gens qui veulent être des terroristes », déclare-t-elle.
    Enfin, elle reproche au président d’avoir éliminé la liberté de la presse en faisant pression sur ceux qui contestaient son autorité.
    « Il est devenu président sans aucun programme, sans un mot. S’il y avait une presse indépendante, elle démonterait Poutine, pièce par pièce », estime Mme Politkovskaïa. « Il laissera un pays soviétique avec des médias opprimés et des courants fascistes sous-jacents ». AP

  9. Poutine exhorte à ne pas politiser les meurtres commandités en Russie
    24/11/2006 20:20 HELSINKI, 24 novembre – RIA Novosti. Le président russe Vladimir Poutine, en visite à Helsinki, a appelé vendredi à conjuguer les efforts dans la lutte contre les meurtres commandités, au lieu de les politiser.
    « Il serait déplacé de politiser sans cesse ces questions et de présenter certains aspects de la vie quotidienne de notre pays comme une exclusivité russe », a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse à l’issue du sommet Russie-UE, en évoquant le meurtre de la journaliste Anna Politkovskaïa.
    « Ces crimes ne doivent être ignorés ni en Russie, ni dans les pays européens où certains meurtres politiques retentissants ne sont toujours pas élucidés. C’est notre problème commun », a souligné Vladimir Poutine.
    « Evitons de politiser ces questions et conjuguons nos efforts dans la lutte contre ce fléau », a-t-il appelé.
    Evoquant l’enquête sur le meurtre d’Anna Politkovskaïa, le chef de l’Etat a rappelé que plusieurs centaines de témoins avaient été interrogés dans le cadre de cette affaire. « J’espère que l’enquête sera menée avec diligence et couronnée de succès », a-t-il dit.
    M. Poutine a reconnu que la journaliste Anna Politkovskaïa était « critique vis-à-vis des autorités russes ». Mais il a appelé, dans le même temps, à ne pas oublier le meurtre d’un autre journaliste, Paul Khlebnikov, qui critiquait au contraire ceux qui menaient la lutte armée contre les forces fédérales.

  10. 10.06.2005
    L’irrésistible ascension de Suleïman Kerimov…
    Politique, pétrole, football : cette carte de visite professionnelle ressemble à s’y méprendre à celle de Roman Abramovich mais il n’en a pas l’exclusivité. Elle est aussi celle d’un jeune oligarque qui monte dans les réseaux de pouvoir russes, Suleïman Kerimov, 39 ans, membre de la Douma fédérale, propriétaire de Nafta Moskva, l’un des principaux actionnaires privés de Gazprom, candidat au rachat des clubs de football AS Roma (avant d’y renoncer en mai dernier) et Saturn dans la région de Moscou et pointé à la 16e place dans le classement des …

  11. Article du NouvelObs
    L’ancien espion russe mort empoisonné avait enquêté, peu avant son décès, sur la liquidation du groupe pétrolier Ioukos par le Kremlin.
    A lexandre Litvinenko, l’ancien espion russe décédé la semaine dernière à Londres des suites d’un empoisonnement, s’est rendu en Israël au cours des semaines qui ont précédé sa mort dans le cadre d’une enquête sur la liquidation du groupe pétrolier Ioukos par le Kremlin, rapporte lundi 27 novembre le quotidien britannique The Times.
    Le dossier, qui contient des preuves, aurait du être présenté lundi à la police britannique, précise le journal.
    L’ancien espion a transmis le dossier à Leonid Nevzlin, ancien numéro deux du groupe pétrolier quasi démantelé. Craignant pour sa vie après la prise de contrôle de Ioukos par l’Etat russe, ce dernier avait fui à Tel Aviv.
    « Alexandre avait des informations sur les délits commis par le gouvernement russe », a affirmé Leonid Nevzlin au Times.
    Preuves « renversantes »
    « Il m’a récemment remis, à moi et à mes avocats, des documents qui jettent la lumière sur l’affaire Ioukos », a-t-il poursuivi.
    Citant des enquêteurs ayant requis l’anonymat, le Times écrit que Litvinenko a découvert des preuves « renversantes » sur ce qui s’est passé dans cette affaire.
    Plusieurs membres de l’ex numéro un du pétrole russe ont disparu ou sont morts dans des circonstances mystérieuses, alors que d’autres comme son patron Mikhaïl Khodorkovski ont été jetés en prison, selon l’enquête.
    Ce dernier, ancienne première fortune de Russie, a été condamné à huit ans de prison en Sibérie pour escroquerie et fraude fiscale à l’issue d’une vaste campagne judiciaire contre lui, son groupe et ses principaux associés et collaborateurs, considérée comme inspirée par le Kremlin.

  12. merci bcp , cela fait donc au moins 3 cas desormais d’assassinat dans le monde pétrolier russe ..

  13. MOSCOU (REUTERS) – Le directeur général de la compagnie gazière russe Itera-Samara a été tué par balles lundi soir, près des locaux de son entreprise à Samara dans le sud de la Russie, a déclaré un responsable de la police.
    Alexandre Samoïlenko circulait en voiture avec un représentant du siège de la compagnie à Moscou, avec un garde du corps et un chauffeur. Leur voiture a essuyé des tirs d’une arme automatique. Samoïlenko est mort au cours de son transfert à l’hôpital. Le représentant moscovite de la compagnie a été légèrement blessé. Les deux autres occupants de la voiture sont indemnes.
    Itera-Samara, compagnie installée dans la région de Samara sur le cours de la Volga, appartient à la holding Itera.
    On ignore pour l’heure le mobile du meurtre comme l’identité des assassins. De tels crimes visant des hommes d’affaires ou des hommes politiques sont rares dans les villes de province, alors qu’à Moscou, plusieurs éminentes personnalités en ont été victimes.

  14. honnetement , c’est vraiment du « délire » !!
    j’ai recolte des depeches et articles en vue de faire un article : « c’est le pétrole qu’on assassine » ,
    malheureusement , c’est de + en + le cas …

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