Géorgie: les 25 plus fermes devant la Russie

Georgia_gaspipeLes 25 pays de l’Union européenne pourraient user d’un langage inhabituellement ferme la semaine prochaine pour demander à la Russie de cesser ses mailtraitances envers les Géorgiens de Russie, selon des sources diplomatiques européennes.

Selon un projet de conclusions préparé cette semaine qui devrait être soumis mardi aux ministres européens des Affaires étrangères réunis à Luxembourg, les 25 « expriment leur grave inquiétude devant les mesures adoptées par la Fédération de Russie contre la Géorgie et leurs conséquences économiques, politiques et humaines. »

Enfin, pourrons nous dire .. Il est vrai que l’enjeu est de taille compte-tenu de l’importance de la région pour la production et le transit du gaz vers l’Europe. Ne rêvons pas, l’Europe n’est pas prise d’une

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  1. L’ONU demande à la Géorgie de retirer ses troupes des gorges de Kodori
    AFP 13.10.06 | 16h57
    Le Conseil de sécurité de l’ONU a mis en demeure vendredi la Géorgie de retirer ses troupes des gorges de Kodori, région montagneuse instable proche de l’Abkhazie, à l’initiative de la Russie qui soutient les séparatistes abkhazes.
    Le Conseil a pris cette décision dans une résolution adoptée à l’unanimité de ses quinze membres, numérotée 1716.
    Le texte « prie instamment la partie géorgienne d’assurer que la situation dans les gorges de Kodori soit conforme à l’Accord de Moscou (de 1994) et qu’aucune troupe non autorisée par cet accord ne s’y trouve ».
    Les gorges de Kodori, historiquement partie de l’Abkhazie, à 25 kilomètres de Soukhoumi, la « capitale » abkhaze, échappent au contrôle du régime séparatiste.
    Elles ont été le théâtre le 25 juillet d’une opération géorgienne visant à mater une rébellion locale mais considérée par les Abkhazes et leurs alliés russes comme une première étape dans la reprise en main du territoire par la force et une violation de l’accord de cessez-le-feu de Moscou de 1994.
    Le texte demande que la Géorgie respecte ses obligations découlant de résolutions du Conseil et d’accords bilatéraux dont celui de 1994.
    Il appelle également Tbilissi à « s’abstenir de toute rhétorique militante et d’actes de provocation ».
    Ce paragraphe est une allusion aux incidents de fin septembre, où quatre officiers russes avaient été arrêtés à Tbilissi pour « espionnage » militaire, avant d’être remis à la Russie via l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
    Après cet incident, la Russie avait pris des sanctions, suspendant ses liaisons aériennes, terrestres et maritimes ainsi que ses services postaux avec la Géorgie.

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