Les prix du pétrole ont rebondi jeudi alors qu’ils étaient tombés la veille sous la barre des 60 dollars le baril pour la première fois depuis six mois. Certains estiment désormais qu’ils devraient évoluer dans une fourchette étroite à court terme.
Selon certains analystes, le rebond de jeudi ne serait qu’une simple progression technique. Pour d’autres, les prix sont susceptibles de remonter à brève échéance, les fondamentaux et la psychologie du marché restant néanmoins baissiers.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en novembre, nouveau contrat de référence du marché, a pris 85 cents, à 61,59 dollars. Le contrat octobre, qui a expiré mercredi, avait touché 59,80 dollars à New York, son plus bas niveau depuis le 21 mars.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a gagné 87 cents à 61,34 dollars sur l’échéance de novembre, après être tombé à 60,31 USD la veille, son plus bas depuis le 9 mars.
Mercredi, le département américain de l’Energie (DoE) a ainsi fait état d’une hausse deux fois plus forte que prévu des stocks de produits distillés, capitaux pour l’hiver à venir. Ces stocks qui comprennent le fioul de chauffage sont désormais à leur plus haut niveau depuis près de huit ans et en hausse de 11% sur un an.
Les opérateurs ont pu continuer à vendre en réaction au ton modéré du président américain George Bush concernant d’éventuelles sanctions qui pourraient être infligées à l’Iran. Le niveau actuel des réserves de pétrole pourrait précipiter les prix encore plus bas, en l’absence de nouveaux risques géopolitiques majeurs.
Les opérateurs ont pu également vouloir tester le seuil de 60 dollars, qui pourrait être un