Gaz-Bolivie : volonté de négocier après démission du ministre

Boliviasits_with_gas_1Le gouvernement socialiste bolivien a annoncé samedi la poursuite des négociations avec les compagnies pétrolières étrangères après la démission et le remplacement la veille du ministre des hydrocarbures chargé du dossier des nationalisations décidées en mai dernier.

Le différend opposant le Brésil et la Bolivie concernant la mise en application de la nouvelle loi de nationalisation des hydrocarbures, qui s’est soldé en fin de semaine par le gel de la prise de contrôle de infrastructures pétrolières de la compagnie brésilienne Petrobras par la compagnie nationale bolivienne serait à l’origine de la démission du ministre vendredi.

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Un commentaire

  1. Nouvelle « guerre du gaz » entre le Brésil et la Bolivie
    15/09/2006 11:48 RIO DE JANEIRO, 15 septembre – RIA Novosti. Une nouvelle « guerre du gaz » a éclaté avec une force inattendue entre la Bolivie et le Brésil après la décision de La Paz de priver les compagnies gazières étrangères du droit de tenir elles-mêmes leur comptabilité financière.
    Le contrôle financier de l’activité de toutes les compagnies gazières étrangères relève désormais de la compétence de l’entreprise nationale bolivienne YPFB habilitée à commercialiser le gaz produit en Bolivie sur le marché intérieur et extérieur et à en fixer le prix.
    Cette décision du gouvernement Morales a provoqué une tempête d’indignation au Brésil dont le ministre des Mines et de l’Energie, Silas Rondo, a annulé son voyage vendredi en Bolivie où il se proposait de résoudre de nombreux problèmes posés par la nationalisation en Bolivie de deux entreprises de la société brésilienne Petrobras. Cette dernière a diffusé jeudi une note condamnant l’arbitraire du gouvernement bolivien.
    Les entreprises gazières de Petrobras assurent 90% des besoins du marché bolivien en gaz. Maintenant, elles sont obligées de livrer toute leur production à YPFB qui la commercialisera sur le marché intérieur et compensera leur coût aux raffineries dans un délai de trente jours. Tout le bénéfice ira, naturellement, au trésor bolivien.
    Le gouvernement brésilien a l’intention d’apporter une « réponse nette et claire » à la décision de la Bolivie. Le ministre et Chef du Cabinet civil, Mme Dilma Roussef, a exprimé ses regrets au sujet de cette décision de la Bolivie qui, selon elle, n’est pas conforme aux ententes antérieures.

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