Voilà pour couronner le tout, quand je vous disais que tous les facteurs étaient combinés pour aboutir à une hausse vertigineuse du pétrole…
En même tant que géopolitique et crise au Proche-Orient, les éléments s’y mettent désormais. Même si la saison cyclonique dans l’Atlantique est pour l’instant moins active que prévu, les météorologues prédisent en effet encore trois ou quatre cyclones majeurs, ont déclaré mardi des responsables de l’Administration américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Verra-t-on bientôt un baril à 100 dollars comme l’avait prédit récemment la Russie , voire même à 250 dollars comme le laisse envisager la récente étude de l’agence de notation financière internationale Standard and Poor’s reprise mardi par l’Institut français du Pétrole ?
« Avec le pic de la saison cyclonique devant nous, les experts de l’Administration fédérale océanique et atmosphérique réitèrent leur prédiction d’un nombre de tempêtes au-dessus de la normale », affirme la NOAA dans un communiqué. « Le début plutôt calme cette année n’est pas une indication de ce qui peut se passer pendant le reste de la saison », ajoute-t-elle.
L’an dernier, il y avait déjà eu début août neuf tempêtes tropicales, contre trois cette année. « Cela ne veut pas dire qu’on est débarrassé », a déclaré l’administrateur de la NOAA, Conrad Lautenbacher, lors d’une conférence de presse à Washington.
Pour l’ensemble de la saison 2006, qui dure jusqu’au 30 novembre, la NOAA prévoit désormais 12 à 15 tempêtes tropicales, dont sept à neuf se transformeraient en cyclones, y compris trois ou quatre cyclones majeurs de catégorie 3, 4 ou 5 sur l’échelle Saffir-Simpson qui en compte cinq. Une saison cyclonique moyenne compte 11 tempêtes tropicales, dont six se transformant en cyclones, y compris deux cyclones majeurs. En mai, les météorologues américains prédisaient une saison 2006 plus active: 13 à 16 tempêtes tropicales, huit à dix cyclones et quatre à six cyclones majeurs.
Lors de la saison 2005, le bassin Caraïbes et le sud des Etats-Unis avaient connu une saison cyclonique record avec 28 tempêtes dont 15 s’étaient transformées en cyclones, y compris Katrina, qui a fait plus de 1.300 morts à La Nouvelle-Orléans et dans le Mississippi.
Selon Gerry Bell, météorologue à la NOAA, l’intensité des saisons cycloniques s’explique principalement par les conditions climatiques cycliques qui prévalent depuis 1995. Il a estimé que le réchauffement climatique était un facteur important dont il fallait tenir compte mais que des recherches étaient toujours en cours pour savoir s’il avait un rôle majeur dans l’augmentation du nombre de cyclones.
Il a ajouté que les scientifiques n’étaient pas en mesure de prédire longtemps à l’avance où les cyclones allaient frapper. « La science n’a pas suffisamment évolué pour prédire avec précision quand et où ces tempêtes devraient toucher les côtes », a-t-il dit. Selon lui, cela ne peut être prédit que quelques jours à l’avance.
Le scénario noir d’un blocage des discussions avec l’Iran pourrait entraîner une hausse sans limite du prix du pétrole, a estimé quant à lui mardi sur France Inter Olivier Appert, président de l’Institut français du pétrole (IFP). Pour rappel, l’agence de notation financière internationale Standard and Poor’s (SP) a avancé lundi que le prix du pétrole pourrait atteindre 250 dollars le baril si une éventuelle escalade du conflit au Proche-Orient conduisait l’Iran à bloquer le détroit d’Ormuz, passage on ne peut plus stratégique pour les tankers dans le Golfe, 20% du pétrole consommé dans le monde transitant par cette voie.
Interrogé sur les conséquences de la fermeture par BP du champ de Prudhoe Bay en Alaska, Olivier Appert a estimé qu’il n’y avait « pas de raison objective de s’affoler » car « les stocks devraient permettre d’éviter une rupture d’approvisionnement ».
Il a également affirmé que ce nouvel événement ne devrait pas avoir de conséquence sur le prix de l’essence en France. « Ce n’est pas parce que le pétrole passe de 75 à 60.82
petit récapitulatif des problèmes concernant la production d’or noir
LONDRES (AFP) – La fermeture du plus gros champ pétrolier des
Etats-Unis, annoncée le week-end dernier, allonge la liste des interruptions de
production que connaissent actuellement de nombreux pays producteurs d’or noir.
Qu’elles soient le résultat de sabotages, d’un contexte géopolitique
troublé, de fuites, d’accidents, d’intempéries, de retards dans de nouveaux
projets ou du déclin naturel de certains champs, elles ont toutes pour
conséquence l’accentuation de la flambée des cours du brut.
Ci dessous les principales interruptions, détaillées par des analystes du
marché pétrolier:
ETATS-UNIS
– Alaska: 400.000 barils par jour, soit 8% de la production américaine, sont
interrompus à cause de la fermeture du champ de Prudhoe Bay, le plus gros des
Etats-Unis, annoncée le week-end dernier par le groupe britannique BP après la
découverte d’une fuite sur un oléoduc.
– Golfe du Mexique: 180.000 barils par jour manquent toujours à l’appel,
soit 12% de la production de la région, en raison des dommages causés à l’été
2005 par les cyclones Katrina et Rita. Ces ouragans ont aussi retardé de plus
d’un an la mise en route de la plateforme Thunder Horse, de BP, d’une capacité
de 250.000 barils par jour.
NIGERIA
Environ 800.000 barils par jour, soit 30% de la production du pays, manquent
à l’appel en raison d’attaques menées par des militants séparatistes depuis le
début de l’année et d’une fuite d’oléoduc survenue fin juillet. Le groupe
anglo-néerlandais Royal Dutch Shell est le plus touché.
Plusieurs projets ont été retardés, à l’instar du champ Bonga en eaux
profondes, qui doit fournir plus de 200.000 barils par jour.
IRAK
Le pays a produit près de 2,2 millions de barils par jour (mbj) en juillet,
soit 300.000 barils par jour de moins qu’avant le début de la guerre en mars
2003.
MEXIQUE
Le champ Cantarell, le deuxième plus gros du pays, produit 7% de moins qu’au
début de l’année, soit 2,1 mbj, en raison de son vieillissement. Sa production
devrait tomber à 1,9 mbj cette année et 1,4 mbj en 2008 voire, dans le pire des
cas, chuter à 520.000 barils par jour d’ici 2008, selon la compagnie d’Etat
Pemex.
VENEZUELA
Le pays produit autour de 2,5 mbj, soit 400.000 barils par jour de moins
qu’avant la grande grève de décembre 2002 à janvier 2003.
INDONESIE
Le pays a produit 900.000 barils par jour en juillet, un plus bas depuis 35
ans, en raison de problèmes techniques et d’opérations de maintenance.
NORVEGE
La production du troisième exportateur mondial a reculé à 2,26 mbj en juin,
contre 2,8 mbj en mai, en raison d’une grève de plus d’un mois dans le secteur
parapétrolier et de travaux de maintenance.
RUSSIE
La production est réduite par la mise en liquidation par la justice de
l’ex-géant pétrolier Ioukos et par les retards pris dans le projet Sakhaline-1,
dans l’extrême-orient russe, d’une capacité de 250.000 barils par jour.
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