Fracture sociale : les deux France, sociale et libérale

Lm0808877« France solidaire et France libérale », même s’il est plein de clichés de la gauche bien-pensante qui au lieu de proposer des réformes diabolise le libéralisme, dont elle n’a pas compris le fonctionnement.

« Calculés automatiquement par la Banque de France en janvier et en juillet en tenant compte notamment de l’inflation et des taux d’intérêt à court terme, les taux des comptes et livrets réglementés demeurent fixés au 1er février 2007 à 2,75 % pour le livret A, le livret de développement durable (ex-Codevi) et le livret bleu, 3,75 % pour le livret d’épargne populaire et 1,75 % pour le compte d’épargne logement. » Source : Le Monde : « France solidaire et France libérale »

Merci d’avoir rappelé que le logement est laissé à la dérive des lois du marché. Il faut continuer à parler de l’immobilier et de la casse sociale provoquée sa flambée. Même la Chine, en proie à un capitalisme galopant et sauvage, régule son marché immobilier.

Les mauvais chiffres américains de novembre 2005

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Chiffres USA de novembre 2005 : niveau record de stocks depuis 20 ans

(17 commentaires)

  1. merci pour cet état des lieux et le consensus que le problème immobilier engendre chez nos élux locaux et la fracture au sein même de nos classes politiques.

  2. Chère Marie
    Je suis quand même surpris de voir un article aussi convenu dans ta rubrique !
    Quelque réflexions en vrac…
    Est-ce vraiment l’économie libérale, qui crée la fracture sociale en France ?
    Est-ce que les idées libérales sont elles vraiment en contradiction avec « la générosité et le souci de l’autre  » ? N’est ce pas le contraire ?
    N’est ce pas la conviction que  » l’état – la communauté – doit s’occuper de tout  » qui génère « l’égoïsme et l’indifférence »?
    – Si le logement est beaucoup trop chère en France ( et surtout pour les couches les plus défavorisées ), est ce vraiment dû au marché ?
    N’essaie t’on pas depuis des décennies de corriger le marché (Loi Besson, Borloo, Robien ,etc. ), soit disant pour aider le logement sociale , mais qui aident surtout les constructeurs et les promoteurs ( qui sont d’ailleurs souvent cul et chemise avec les élus locaux)? Est ce le résultat d’une politique libérale?
    – Combien des millions des ménages vivent en HLM dans ce pays(peut-être Marie a la réponse ?) – résultat d’une politique libérale ?
    – Lorsque l’aide au logement est en grande partie proportionnelle au loyer et les proprios en profitent (et certains locataires s’en foutent), est ce un abus d’une politique libérale ou sociale ?
    Et cetera et cetera ….
    Je pense que la liste des pratiques non – libérales pourrait être très, très longue !
    L’économie libérale peut difficilement être responsable de la fracture sociale dans ce pays – mais c’est tellement commode comme argument – , déjà pour la raison que nous vivons dans un système extrêmement réglementé!

  3. Oui, c’est convenu, c’est la rengaine de gauche classique, mais au moins il a le mérite de citer l’immobilier et sa flambée. Il faut les encourager pour qu’ils continuent à en parler…

  4. A tout ceux qui parlent de libéralisme sans savoir ce que c’est, je conseille la saine lecture des oeuvres de Bastiat, qui, lui, était vraiment libéral.

  5. « La propriété publique des sols est pourtant répandue dans plusieurs pays d’Europe du Nord, notamment les Pays-Bas ou la Suède. » Ce qui veut dire que le prix du sol est fixé par la commune, ou que le sol est concédé pour une durée déterminée,…mais ça ne veut pas dire que les prix à la construction sont encadrés. Les Pays-Bas et la Suède sont des pays d’économie de marché ou la libre concurrence et la libre entreprise sont bien plus profondément ancrées dans les moeurs qu’en France, ou l’état veut tout régenter, et se plante régulièrement.

  6. « 16,5 euros/m²/mois à Rome » => dans la zone !!!
    C’est bcp bcp plus cher à Rome, deuxième ville après Londres. Ces chiffres sont inexacts.
    Marie

  7. Je vois deux problèmes spécifiques: l’attachement viscéral à la propriété privée en matière d’immobilier vaut autant pour l’énorme fond de pension spéculatif que pour le petit particulier; ainsi les Gecina, Boccador, Westbrook etc. ont les mêmes droits que le pékin proprio d’un studio et crient à l’expropriation marxiste dès qu’on essaie de limiter leurs droits. Etla fiscalité, qui avantage outrageusement la revente d’un bien. Situation absurde: on paie l’ISF si on conserve un appart dont on a hérité, obligeant parfois la la vente, mais on ne paie rien quand on fait une PV énorme en vendant.
    Pour revenir au libéralisme, les pères fondateurs comme Adam Smith ont toujours reconnu qu’une trop forte disproportion dans les partis en présence faussait le marché, et que certains grands ouvrages d’intérêt général devaient incomber à l’Etat. L’extrémisme libéral nous vient de l’époque Thatcher. A titre d’exemple, un président républicain aux USA comme Theodore Roosevelt combattait les grands groupes capitalistes, estimait qu’il existait un « bien commun » indépendant des lois du marché, et souhaitait même de fortes taxes sur les héritages pour empêcher le développement d’une aristocratie.

  8. « Ces chiffres sont inexacts. » C’est surtout difficile d’avoir des chiffres exacts. Après qq heures de recherche j’obtiens différents chiffres variants entre 15 et 21.5

  9. Je connais très ien le marché locatif à Rome, il est plus proche de Londres que de Paris, même si en un an les loyers ont baissé de 10 à 15%.

  10. Si Londres et Rome sont plus chers que Paris, reste-t-il encore une marge de progression pour Paris?

  11. Rome baisse, le pays est en recession, ça va pas fort, et Paris ne progresse plus, les loyers n’augmentent pas dans les annonces et je sais qu’ils se négocient…
    Je ne pense pas que les loyers vont progresser, vu ce que je viens de lire…
    Ca arrive… Marie

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