Mittal Steel n’a pas l’intention de relever son offre d’achat sur Arcelor pour l’instant, en dépit de la hausse du cours de ce dernier depuis le début de l’année. Mardi, en début de journée, le PDG de Mittal s’était dit prêt à relever son offre à la condition d’obtenir le soutien de la direction d’Arcelor. La direction du groupe espère obtenir rapidement le feu vert des différentes autorités de la concurrence pour lancer son offre vers le milieu de la semaine prochaine.
Arcelor ne croit pas pour sa part aux propositions de concessions en vue d’un rapprochement amical faites mardi par son concurrent Mittal Steel. Le processus de nomination de François Pinault est lancé quant à lui, et sera proposé lors de la prochaine AG extraordinaire prévue dès qu’une date sera établie pour l’offre sur Arcelor.
I
Algérie : Trafic de produits sidérurgiques à Mittal Steel – La main dans le sac
mercredi 26 avril 2006.
Les services de sécurité interne de la société de sidérurgie Mittal Steel Algérie à Annaba sont à l
Tout ça ne change pas l’origine du blocage de ce dossier : le traumatisme national de voir un fleuron technologique français tomber dans les mains d’un… immigré britannique d’origine indoue.
Alors bien sûr on ne le dit pas comme ça. Cependant, plutôt que de parler de racisme, il me semble que le fait que le secteur sidérurgique soit devenu stratégique au niveau mondial – à cause de la forte consommation d’acier tirée la croissance chinoise – fasse grincer des dents aux milieux politiques mais aussi économiques.
Il y a le risque également d’enquêtes à répétitions de la part des bourses européennes sur le respect par la famille Mittal de la directive européenne dite « Transparence ».
Lakshmi Mittal s’accroche parce que c’est un grand chef d’entreprise. Dossier à suivre de près, pour voir si la révolution est vraiment en marche…
Oui, je pnse effectivement que le risque le plus important est celui là : « Il y a le risque également d’enquêtes à répétitions de la part des bourses européennes sur le respect par la famille Mittal de la directive européenne dite « Transparence ».
Concurrence: Bruxelles s’accorde un délai supplémentaire sur Mittal/Arcelor
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BRUXELLES, 10 mai 2006 (AFP)
Les services européens de la Concurrence ont annoncé mercredi qu’ils repoussaient d’un peu plus de deux semaines leur décision relative à la fusion des deux géants de la sidérurgie Mittal et Arcelor.
La Commission, qui devait initialement se prononcer avant le 19 mai, a repoussé l’échéance au 7 juin.
Selon le porte-parole européen à la Concurrence, Jonathan Todd, « Mittal a proposé des remèdes » pour pallier certains problèmes de concurrence mis au jour par l’enquête de la Commission. Cette dernière a donc besoin de temps supplémentaire pour les examiner en détail.
L’offre d’achat hostile du numéro un mondial de la sidérurgie Mittal sur le numéro deux, le luxembourgeois Arcelor, avait été notifiée le 10 avril à l’exécutif européen.
Celui-ci disposait alors de six semaines pour examiner l’opération et déterminer si elle menaçait d’entraver la concurrence en Europe dans le secteur de l’acier.
Le 7 juin, ou avant, les services de la commissaire Neelie Kroes pourront donner leur feu vert, sous condition ou non, ou décider d’ouvrir une enquête approfondie.
Le 27 janvier, Mittal Steel a lancé une OPA hostile totalement inattendue sur Arcelor. Cette offre, qui prévoit un paiement à 75% en actions, valorisait à l’origine Arcelor à 18,6 milliards d’euros mais à ce jour, ce montant frise les 22 milliards.
Depuis 4 mois, Mittal multiplie les offensives de charme à l’égard d’Arcelor. De son côté, Arcelor continue à rejeter les avances de son concurrent, tout en gâtant ses actionnaires dans l’espoir qu’ils ignorent les propositions de Mittal.
Le mariage de Mittal et Arcelor rapproche certes les numéros un et deux du secteur, mais les deux groupes sont très complémentaires et, selon certains experts, l’opération devrait poser peu de problèmes du point de vue de la concurrence.
Mittal Steel est principalement actif en Europe de l’Est et en Amérique du Nord tandis qu’Arcelor est dominant en Europe de l’Ouest et en Amérique latine.
Mittal s’est d’ailleurs mis d’emblée à l’abri de tout problème de concurrence en Amérique du Nord en promettant de revendre immédiatement Dofasco, un groupe canadien racheté par Arcelor, qui y détient déjà une forte présence.
Projet d’OPA de Mittal: « La position d’Arcelor ne change pas » (Dollé)
DUNKERQUE (Nord), 10 mai 2006 (AFP)
Le patron du sidérurgiste européen Arcelor, Guy Dollé, a affirmé mercredi à l’AFP que « la position d’Arcelor ne change(ait) pas », après les propositions de concessions en vue d’un rapprochement amical faites mardi par son concurrent Mittal Steel.
« Le conseil d’administration a demandé (à Mittal Steel) le business plan. On nous a répondu qu’on ne nous le donnait pas. Dans ce cas-là la position d’Arcelor ne change pas et ne changera jamais », a déclaré M. Dollé, en marge d’une visite à Dunkerque à la centrale à cycle combiné au gaz DK6 qui recycle les gaz sidérurgiques de l’usine Sollac Atlantique d’Arcelor.
Le numéro un mondial de l’acier Mittal Steel s’est dit prêt mardi à relever sous conditions son OPA sur Arcelor, alors que l’opération annoncée fin janvier tarde à se concrétiser. L’offre en cash et en actions est évaluée à ce jour à quelque 22 milliards d’euros
Le conseil d’administration d’Arcelor « n’a pas changé d’avis: ou c’est un offre en cash et dans ce cas-là on peut l’évaluer, ou cela continue avec une offre en mixte et il faut évaluer la valeur de cette action Mittal Steel. Et cette valeur, ce n’est pas seulement la Bourse qui permet de l’évaluer, mais c’est le business plan », a précisé M. Dollé.
« Je note que (Mittal Steel) n’envisageait qu’un relèvement marginal de son offre, donc la valeur n’y est pas », a-t-il conclu.