Euronext : au coeur de la bataille mondiale

Euronextbig_1Deutsche Börse a réitéré mercredi son intérêt pour une fusion avec Euronext, qui lui préfère un rapprochement avec le New York Stock Exchange, mais en signalant qu’elle ne se lancerait pas dans une folle surenchère.

S’exprimant lors de l’assemblée générale de l’entreprise de marché allemande, le président du directoire Reto Francioni et son vis-à-vis du conseil de surveillance Kurt Viermetz n’ont révélé aucun nouvel argument financier pour tenter d’amadouer Euronext, avec qui Deutsche Börse est en négociations depuis des mois.

« Cette option est une priorité, mais pas à n’importe quel prix« , a déclaré Reto Francioni, pressé de questions à ce sujet. « Nous pourrions faire le choix de l’indépendance tout en continuant à observer l’évolution de l’environnement du marché« .

Soucieuse de prendre la tête du mouvement de concentration en Europe, Deutsche Börse a présenté un projet de fusion sous la forme d’un rachat en espèces et en titres valorisant l’opérateur des places de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne à 8,6 milliards d’

(2 commentaires)

  1. Quelque chose me dit que les anglais sont derriere tout ca, Pour une Europe que l’on souhaite indépendante des etats unis je sens qu’on va encore l’avoir dans le BIP !!!
    Il ferait mieux de faire de la place aux allemands pour une fois, pui dans une Europe politique un etat prendrais le control des bourses ( bon d’accord j’arrete de rever ) 🙁

  2. Euronext: le fonds Atticus soutient les choix stratégiques de la direction – PARIS, 25 mai 2006 (AFP)
    Le fonds américain Atticus Capital, l’un des premiers actionnaires d’Euronext avec 9% de son capital, a annoncé jeudi dans un communiqué soutenir dans ses décisions stratégiques la direction du groupe, favorable à une alliance avec la Bourse de New York.
    « Nous appuyons l’analyse du conseil et de la direction d’Euronext quant à savoir quel accord serait le plus avantageux pour les actionnaires, et croyons qu’ils évalueront de façon équitable les nouvelles offres qui pourraient éventuellement se présenter », explique le fonds d’investissement dans son communiqué.
    Atticus Capital dit croire que l’expérience d’Euronext lui permettra d’évaluer pleinement les propositions de rapprochement émanant de l’opérateur de la Bourse de Francfort, Deutsche Börse, et de la Bourse de New York (New York Stock Exchange, Nyse).
    « Nous continuons à croire qu’un rapprochement créerait de la valeur dans l’industrie boursière. Nous tenons d’ailleurs à féliciter MM. Hessels et Théodore (respectivement président du conseil de surveillance et PDG d’Euronext, ndlr), qui ont examiné attentivement toutes les possibilités, et sommes persuadés qu’ils font tout en leur pouvoir pour en venir à une entente qui profitera aux actionnaires », ajoute l’influent actionnaire américain.
    Actuellement, Atticus détient environ 9% d’Euronext, 6% du Nyse et 5% de Deutsche Börse.
    La direction d’Euronext s’était prononcée lundi en faveur d’une offre d’achat et d’échange émanant du Nyse, qui évalue la Bourse paneuropéenne à 8 milliards d’euros, au détriment d’une offre concurrente de Deutsche Börse.
    Mardi, elle a obtenu le soutien de ses actionnaires réunis en assemblée générale. Ils en effet rejeté à sa demande une résolution présenté par un fonds d’investissement, qui privilégiait une fusion avec Francfort, ouvrant la voie à une union transatlantique avec le Nyse.
    Atticus, qui avait favorisé pendant des mois un rapprochement entre Euronext et Deutsche Börse, comme d’autres fonds d’investissement anglo-saxons, s’était dans un revirement stratégique déclaré la semaine dernière ouvert à une éventuelle alliance avec New York autant qu’avec Francfort, pourvu que le groupe paneuropéen ne reste pas seul.

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