Les Etats-Unis ont fait part lundi de leur intention d’engager une réforme en profondeur de l’Organisation internationale du café (ICO), près d’un an seulement après l’avoir rejointe. Ils entendent proposer des réformes de grande ampleur pour renforcer la contribution de l’Organisation à l’économie mondiale. Les réformes viseraient notamment à « détourner l’ICO de son rôle historique d’interventions sur les marchés ».
Washington avait officiellement rejoint l’ICO en février 2005 après l’avoir quittée en 1993 pour protester contre le régime des quotas favorisant, à ses yeux, certains producteurs, dont le Brésil. L’USTR a rappelé que les 44 pays producteurs et 30 pays consommateurs membres de l’ICO représentaient 97% de la production mondiale de café et 80% des pays consommateurs.
Mais le poids de l’UE désormais constituée de 25 membres pourrait être tout « simplement » la cause d’une telle évolution de l’attitude américaine.
Les Etats-Unis précisent avoir certes reconnu le potentiel de cette organisation, lors de leur adhésion en 2005, tout en percevant néanmoins le besoin de changement. Selon Washington, l’expiration en 2007 de l’actuel accord offre une opportunité pour ses membres de prendre des initiatives pour réformer l’organisation
Qu’apporte l’Accord actuel au pays producteurs? Que pourraient être les conséquences d’une renégociation de l’Accords pour les pays producteurs? Ont-ils les moyens de se faire entendre?
Consulent international.
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