Une reconstitution de la catastrophe d’AZF risquerait-elle trop de démontrer l’incohérence des éléments ayant conduit aux conclusions du rapport d’experts mettant en avant un accident chimique ? Qui sait ….
Les juges d’instruction chargés de l’enquête sur l’explosion de l’usine AZF-Grande Paroisse (groupe Total) ont rejeté la demande d’une nouvelle reconstitution déposée par l’avocat du directeur de l’usine et du groupe pétrolier, Me Daniel Soulez-Larivière, a-t-on appris lundi de source judiciaire.
Le procureur de la République de Toulouse, Paul Michel vient en effet d’indiquer que les juges Thierry Perriquet et Didier Suc ont rejeté cette demande en fin de semaine dernière, « conformément aux réquisitions du parquet ».
J’ose à peine pour ma part reporter cette phrase, ENORME, mais elle est tout de même bien réelle : le procureur a simplement ajouté qu’une nouvelle reconstitution de la catastrophe qui a fait officiellement 30 morts et des milliers de blessés le 21 septembre 2001, n’était « pas utile » …. géant …. les victimes et leur famille, le personnel de TOTAL incriminé, les nombreux témoins reportant des phénomènes électro-magnétiques préalables à l’explosion et tout simplement les adeptes de la vérité – quelle qu’elle soit – apprécieront …
Me Soulez-Larivière défend Serge Biechlin, le directeur de l’usine mis en examen pour homicides et blessures involontaires depuis juin 2002, après la publication du premier rapport d’étape des experts judiciaires, privilégiant la piste d’un accident chimique qui aurait pu être consécutif à d’éventuelles négligences dans le fonctionnement de l’usine.
L’avocat avait annoncé sa demande de nouvelle reconstitution le 12 mai, dès la remise aux juges du rapport final des experts confirmant que l’explosion était d’origine accidentelle et de nature chimique. Me Soulez-Larivière avait alors qualifié les conclusions de ce rapport de totalement erronées, tout en demandant une nouvelle reconstitution. L’avocat a indiqué lundi qu’il regrettait cette décision et qu’il ferait un recours devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel. Pour lui, le « dernier scénario du rapport final reste tout aussi aberrant que le premier ».
La thèse retenue par les experts d’un mélange incompatible et involontaire de quelques kilos de DCCNa (produit chloré) avec 500 kilos de nitrate d’ammonium déversés sur le tas principal de nitrate, vingt minutes avant l’explosion, demeure le motif essentiel du désaccord entre TOTAL et les associations de victimes, qui réclament la mise en examen du groupe industriel comme personne morale. Le procureur a indiqué n’avoir pas encore pris connaissance d’une lettre en ce sens, que l’association de « Victimes endeuillées » assure lui avoir adressée mardi 16 mai. Une étrange affaire, indéniablement …
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Le parquet pousse un maximum… il est hors de question pour lui que les expertises officielles puissent être remises en cause alors qu’elles sont scientifiquement MINABLES.
Le Procureur Paul Michel a des consignes impérieses venues de très haut. Je puis vous affirmer qu’il a été parfaitement été informé de l’existence des nombreux témoignages complètement incompatibles avec la thèse des experts. Au début de l’année, le procureur de la cour d’appel d’Aix-en-Provence a reçu un CD de ma part avec une liste non exhaistive de tous ces témoignages. Il a remis ce document et ma lettre manuscrite qui dénonçait ce scandale au procureur Paul Michel. Ce dernier m’a fait convoqué à la police nationale de ma ville pour que j’explique au cours d’une auditon par écrit mon geste. Ceci a été fait et pourrait se résumer sur le fait qu’il existe un secret dans le secret de l’instruction, un trou noir énorme dans le dossier volontairement ignoré par les experts.
M. Paul Michel, quelques jours auparavant, en constatant que j’entamais la même démarche auprès du procureur de la cour d’appel de Montpellier, m’a appelé à mon domicile privé pour me demander comment j’avais pu avoir ces pièces du dossier judiciaire.
Encore une fois,… il faut absolument que la population française et surtout que les Toulousains sachent que la justice française, avec l’appui soutenu de ce procureur toulousain et du collège d’experts qui a tout fait pour valider, au mépris des sciences, la thèse imposée par le premier procureur Bréard, est en train de porter atteinte à la vie et la dignité de salariés innoncents, est entrain d’INSULTER d’innombrables témoins qui ont fait dès les premiers jours leur devoir civique, est en train de prendre pour des fantômes des survivants, à deux pas du Hangar 221, qui ont échappé à la mort justement parce qu’il se sont protéger grâce à une première explosion que les experts nient en bloc.
Cette situation ne pourra durer éternellement… Je tenais à signaler que la sortie du silence des pièces ignorées du dossier sera accompagnée également de l’explication de l’exisence d’un certain « Plan B » proposé à nombre de politiques et ayant attrait à une soi-disante attaque initiatrice contre la SNPE.
Ayant à disposition les pièces qui ont permis le verrouillage de cette version, et ayant compris de quelle manière le montage de cette version V.I.P. a été mise en place, je pense que quelques députés, quelques élus vont commencer à se réveiller sur cette affaire.
Total et Me Soulez-Larivière font encore une fois semblant de se défendre. Ils savaient parfaitement que leur démarche s’opposeraient à ce refus. Me Soulez-Larivière pourrait sans aucun problème mettre en très grosses difficultés les collèges d’experts, s’il le voulait. Mais Me Soulez-Larivière ne le fait parce qu’il protège aussi les responsables politiques de la catastrophe. Comme le savoir ? Il suffirait qu’il exige l’expertise des données sismiques complètes du CEA-DAM par des scientifiques complètements indépendants des grands groupes et des grandes administrations françaises et qu’il s’arrange pour que ces données soient aussi publiques que celles des sismographes du RéNaSS (site internet offciel). Et le scandale serait mis au jour !
Le fait-il ? Bien sûr que non. Le Deal entre Total et le gouvernement Jospin, cautionné par M. Jacques Chirac tient toujours.
C’est clair , c’était ma question , il y a bien deal .
LIBERATION aujourd’hui par Gilber Laval.
« Dans les vingt dernières pages de leur rapport, qui en compte 658, les experts judiciaires font en effet un relevé de «constatations insolites». Notant ici d’étranges disparitions et apparitions d’objets divers au moment de l’enquête sur un site pourtant gardé par la police. Soulignant là l’étonnante «disparité» des inventaires fournis par l’industriel aux policiers. C’est donc un second front qui s’ouvre. Suspectant des «manoeuvres de diversion» ou déclarant leur «perplexité» quant à l’exactitude des déclarations de l’encadrement d’AZF, les experts judiciaires apportent en fait de l’eau au moulin de l’Association de familles endeuillées, qui a obtenu en septembre dernier l’ouverture d’une information contre X pour «entraves à l’enquête». La direction nationale de la police judiciaire est chargée de ce volet de l’affaire. Et s’est mise au travail. Quatre salariés d’AZF ont ainsi déjà été placés en garde à vue dans ce cadre, il y a dix jours à Toulouse, sans aucune mise en examen à l’issue. »
Il est extraodinaire de constater qu’à défaut de pouvoir trouver les éléments permettant d’expliquer l’incroyable scénario chimique que les experts essaient d’obtenir depuis 4 ans, un « nouveau front » effectivement s’est ouvert pour affirmer que tout n’est pas resté en place sur le terrain d’AZF. Et notamment ces experts visent des produits dont ils ont besoin pour leur démonstration chimique alors comme ils n’ont pas pu prouver leur existence sur le lieu du Hangar221 ils affirment qu’il y a des déplacements après l’explosion.
Déjà, pour que leur expérience faite à Gramat prenne réalité sur le terrain d’AZF, il faudrait énormément de conditions exceptionnelles de différentes opérations successives absolument pas naturelles pour qu’une première idée d’explosion puisse sortir, et rien ne prouve, même avec ces conditions exceptionnelles, qu’une expérience qui a fonctionné au bout de quinze essais en labo puisse réussir à grande échelle en ayant autant de paramètres environnementaux différents.
L’expert Didier Bergues bénéficie donc aujourd’hui d’une complicité toute assurée avec des journaux mouillés jusqu’au coup pour protéger les vrais responsables de l’affaire. Libération n’a pas le choix, elle sait qui a été derrière le Groupe AZF et elle sait que ce coupable de double chantage informel + terroriste connait les amis politiques de Libé responsable de la catastrophe de Toulouse !
Avec Le Monde, et certainement l’Express et Cie, une très grande partie des journalistes vont répéter bêtement le scénario des experts nommés histoire d’oublier que les reconstitutions chimiques de labo très spécifiques ne sont en rien des preuves.
Le plus navrant est l’attitude de Me Soulez-Larivière, avocat de Total qui depuis longtemps aurait pu éviter de telles magouilles de la part des experts. Au contraire, cet avocat, en accord avec les experts, a TOUT FAIT pour dissimuler quelque chose de bien plus déterminant dans l’enchâinement des événements : c’est l’explosion de la Tour de Prilling (tout verte) moins de deux secondes avant le Hangar 221.
Des salariés d’AZF avaient réussi à éviter qu’un des filtres très reconnsaissble de cette tour ne parte au rebus avec le reste des débris non exploités par la justice. Les experts dans un de leur rapport mentionne parfaitement l’existence de ce filtre qui a été mis sous scellé. Aujourd’hui plus personne n’en parle. Les experts omettent carrément de mentionner leur propre rapport qui en parlait. Et Total ne dit mot.
Là, il y a eu tentative prouvée de dissimulation de pièces par Total. Mais pour cela les experts ont tout oublié. C’est vrai que cela ne rentre pas dans les composants chimiques manquant pour leur expérience.
Total a peut-être également dissimulé des composants du poste électrique T36… rien ne le prouve, d’autres personnes ont été sur le site pendant les premiers jours, et la première nuit, il était très facile de réaliser des opérations sur le site dévasté; Brossette s’est d’ailleurs fait volé tout son matériel informatique…! Mais en aucun cas les salariés qui avaient d’autres chats à fouetter que de cacher ce genre de gros engins et de trouver les produits qui manquaient à l’expérience de M. Bergues n’ont pu faire cela ! Les mettres en garde à vue pour appuyer ce genre de thèse inventée est DEGUEULASSE.
Pour en revenir à ce que dissimulent et les experts et la direction et l’avocat de Total, c’est bien l’explosion de la Tour de Prilling avant le Hangar 221.
Pourquoi cela gène-t-il les deux : parce que l’on rentre dans la preuve que la datation officielle de l’explosion du Hangar 221 est archi-fausse et que les premiers événements électriques ont eu lieu bien avant l’explosion du Hanar 221 ! Cela fait partie du Deal TOTAL/Gouverment de Jospin et donc du Deal Soulez-Larivière/Les experts !
Je plains les salariés d’AZF qui croient encore être défendus par cet avocat de la pire espèce !
IL FAUT ABSOLUMENT que les salariés de la SNPE soient plus nombreux à témoigner sur ce qu’ils ont vécu ce jour-là. Ils savent pour nombre d’entre eux que des événements ont eu lieu chez eux avant l’explosion du Hangar 221 (notamment dans la partie Nord et la partie Chaufferie) et que ces incidents, on peut le prouver, ne sont pas de leur responsabilité puisque deux autres événements externes ont eu lieu AVANT : la déconnexion électrique de la SETMI du réseau EDF-RTE à 10H17’55.8 et le séisme de magnitude 3.4 sous la colline de Pech David à 10H17’56.6, séisme que les experts, en accord avec la direction de Total considère à tort comme l’effet du cratère ! L’effet du cratère est en fait caractérisé par les ondes soi-disant acoustiques des sismogrammes de l’OMP. LE DEAL entre Total, les experts et le Gouvernement Jospin cautionné par Chirac) est LA.
Rien qu’une phrase !!!!!!!!
« Déjà, pour que leur expérience faite à Gramat prenne réalité sur le terrain d’AZF, » GRAMAT !!!!
j’ai discute il y a quinze jours , par hasard (?)en faisant mes courses au Supermarche à Toulouse avec une personne restée fixée devant la une de La Depeche annonçant l’accident chimique.
Elle m’a dit tres clairement etre totalement stupefaite qu’il ne soit mentionnée qu’une seule explosion, précisant que le rapport de Gramat en faisant clairement état de 2 !
Merci de me preciser perimetre et cadre de l’etude de Gramat.
« il était très facile de réaliser des opérations sur le site dévasté; » …. oui !
La Depeche s’est même infiltrée sur le site pour prendre des photos et a fait tout un article en se glorifiant presque de la chose !!!
« IL FAUT ABSOLUMENT que les salariés de la SNPE soient plus nombreux à témoigner sur ce qu’ils ont vécu ce jour-là. » ..
oui ,l’espoir de mettre en avant la verite passe par eux, et le personnel de Total incriminé (encore qu’ils ont peut etre recus menaces ou « paquets » , mais leur honneur bafoué est tout de même en jeu)
Je vérifie mais je crois que La Depeche n’a même pas parle du rejet de la reconstitution , Mr Baylet cher ami de Mr Malvy … et pro-nucléaire et sites à risque quoiqu’on en dise avec la centrale de Golfech …. au fait les impacts d’AZF sur la centrale ????
Les impacts d’AZF sur la Centrale sont nuls. Elle est très éloigné de Toulouse et les effets sismiques majeurs ne sont pas issus d’AZF mais du séisme sous la colline de Pech David qui avec 3.4 magnitude est tout de même au niveau vibratoire très faible au delà de 2 km.
La fragilité sismique des centrales nucléaires est une question uniquement en Alsace où des séismes à la limite des mesures prévues ont déjà existé.
Encore un cas exceptionnel qui n’a jamais trouvé d’explication ni d’enquête : le 6 Octobre 1999, au large de Fécamp, un séisme de magnitude 4.6 a été détecté à moins de 20 km de deux centrales nucléaires. Il a été justifié par l’explosion volontaire de barges de la seconde guerre mondial mais au lieu des 1,2 T d’explosifs prévus, il est apparu qu’un équivallent de plus de 6000 T TNT a provoqué ce séisme !!!
Aucune enquête, aucune explication des autorités… tout va bien, il n’y a rien à voir…!
Il faut préciser que l’épicentre sous-marins est très proche de la centrale Nucléaire de Paluel et que ce site nucléaire alimente directement par des lignes HT Rouen et le site Grande Paroisse de Grand-Quevilly.