Nous l’avons assez rappelé dans ces colonnes : le cours de l’or ne cesse de monter. Depuis cinq ans, ce qui nous ramène au printemps 2001, la valeur de l’or a été multipliée par 2,3 en dollars, par 1,7 en euros. Et pourtant… Et pourtant, les grandes banques centrales, principalement celles d’Europe liées par le fameux accord Central Bank Gold Agreement II, ou CBGA II, s’obstinent à vendre de l’or. Curieusement, plus elles en vendent, plus le cours grimpe.
Hier, le quotidien économique La Tribune est brièvement revenu sur la politique « aurifère » de la Banque de France. Ce qui nous donne l’occasion de tenter de faire le point sur ce sujet complexe et polémique.
Note aux lecteurs : l’article, publié initialement vers 17 heures vendredi 07/04, a été modifié par la suite. Des photos ont été insérées vendredi soir. Samedi 08/04 vers 16 heures, nous avons ajouté les commentaires d’UBS Investment Banking, vers la fin de l’article. Nous nous excusons pour toutes ces modifications.
La Banque de France et ses 2.800 tonnes, quatrième détenteur d’or au monde
Car l’établissement situé rue Croix des Petits Champs, à Paris, fait partie du club restreint de ceux qui détiennent plus de 2.000 tonnes d’or. Avec par ordre d’apparition à l’écran : la Fed américaine (8.100 tonnes), la Bundesbank allemande (3.400 tonnes), le Fonds monétaire international (FMI, 3.200 tonnes), notre Banque de France (2.800 tonnes) et la Banque d’Italie (2.400 tonnes).
Ci-contre : avers d’une médaille de bronze frappée à l’occasion du centenaire de la Banque de France. Le revers de la médaille est inséré plus bas.
La Banque nationale suisse est la seule à jouer dans la catégorie des mi-lourds, avec ses 1.350 tonnes. Ensuite, on passe largement sous la barre des 1.000 tonnes : aux alentours de 770 tonnes, ex aequo, on trouve la Banque du Japon, la Banque des Pays-Bas et la Banque centrale européenne en tant que telle.
La Banque de France, 2.800 tonnes d’or, dites-vous ? Et non pas environ 3.000 tonnes, comme on le disait couramment ? Il faut dire que les dernières statistiques du World Gold Council répertoriant les stocks des banques centrales datent de fin 2004. A cette date, la Banque de France était censée détenir 2.985 tonnes.
Mais depuis, de l’eau est passé sous les ponts – et de l’air est entré dans les coffres forts. Sous la plume d’Hélène Mazier, La Tribune écrit dans son édition du jeudi 6 avril que « l’établissement a cédé un total de 182,6 tonnes d’or depuis septembre 2004 ». Bref, aujourd’hui, environ 2.802 tonnes d’or doivent être officiellement inscrites dans les livres de compte de la BdF.
Sans rire, la journaliste de La Tribune écrit que « la Banque de France a, pour sa part, également tiré parti des ventes d’or réalisées depuis deux ans maintenant », après avoir été annoncées en fanfare par Nicolas Sarkozy en avril 2004, alors ministre des Finances. Ah bon ? Disons plutôt que la BdF, dont l’actionnaire est l’Etat français, a pu grâce à ces ventes voir son résultat net passer de 82 millions en 2004 à 520 millions en 2005. D’ailleurs, seuls 420 millions étaient « budgétés » par l’Etat ; l’or aurait-il été vendu plus cher que prévu ? Au bout du compte, l’actionnaire, dont l’Etat, touche la majeure partie des bénéfices.
La Tribune ajoute : « la majeure partie ayant été vendue l’an dernier au moment où les cours de l’or ont atteint des sommets ». Subitement, voilà votre rédacteur littéralement pris d’une crise de rire – aussi jaune que l’est ce fameux métal. Sans doute le graphique ci-contre, sur lequel nous avons pointé en bleu le mois de septembre 2004 parmi l’évolution de l’once d’or en dollars depuis 5 ans, en est-il une raison.
Car il se trouve que les cours de l’or ne cessent d’atteindre des sommets : cela a commencé bien avant la décision de la France de vendre son or. La BdF aurait tiré bien meilleur parti des ventes d’or si elle avait attendu, comme nombre de commentateurs l’en pressaient dès 2004.
A propos, s’est-on jamais demandé si la Banque de France devait vendre son or ? Cette décision était-elle opportune, est-il opportun de continuer dans cette voie ? L’Etat, qui récupère le bénéfice de la BdF pour boucler ses fins de mois, doit-il vendre à vil prix un actif qui croule sous les prévisions optimistes ?
CBGA II, l’accord par lequel l’Europe vend un actif sûr… dont la valeur ne cesse de monter
Pour mémoire, l’accord CBGA II (période 2004-2009) permet aux banques centrales européennes qui en sont membres de céder jusqu’à 500 tonnes de métal par période de douze mois et pendant une durée de cinq ans. Soit un total maximal de 2.500 tonnes, à charge pour les établissements de se répartir les quotas. Pour mémoire, l’accord CBGA I (1999-2004) ne portait que sur 400 tonnes par an.
CBGA II fonctionne ainsi : sa première année d’exercice commençait le 27 septembre 2004 pour se terminer le 26 septembre 2005. L’exercice « à cheval » des accords CBGA rend difficile la comparaison avec les données mondiales des ventes d’or par les banques centrales, qui suivent l’année civile. Selon le World Gold Council, sur l’année civile 2005, les banques centrales ont cédé 663 tonnes d’or sur le marché. Dans leur Yellow Book publié en début de semaine, Virtual Metals et Fortis, eux, estiment que ce chiffre était plutôt de 626 tonnes.
Quoi qu’il en soit, on peut avancer sans craindre de se tromper que les banques centrales d’Europe vendent à elles seules un peu plus des trois quarts de l’or mis sur le marché par les établissements émetteurs du monde entier.
Sur la première année d’exercice de CBGA II (2004-2005), 497,2 tonnes d’or ont été effectivement cédées par les signataires, nous apprend le WGC. Mission accomplie, en quelque sorte. Mais la deuxième année (2005-2006) d’exercice s’annonce plus difficile.
Vers une pénurie de vendeurs d’or au sein des signataires ?
La Suisse a cédé 130 tonnes lors de la première année de CBGA II. Puis elle a annoncé qu’elle ne compte désormais plus rien vendre du tout. Ce n’est pas neutre : à elle seule, la Banque nationale suisse avait vendu 1.170 tonnes des 2.000 tonnes de l’accord CBGA I.
La Banque d’Angleterre était le deuxième vendeur après la Suisse durant CBGA I : elle a vendu 345 tonnes de 1999 à 2004. Mais la BoE n’a pas signé CBGA II. Il faut dire qu’il ne lui reste guère d’or, et qu’une polémique enfle actuellement outre-Manche sur l’opportunité des cessions effectuées récemment.
La Bundesbank, à la suite de débats houleux entre son président Axel Weber et Berlin, ne cèdera finalement rien du tout cette année, alors que le gouvernement espérait la vente de 600 tonnes. L’établissement de Francfort n’est de toute façon pas un fanatique de la vente d’or : la Buba n’avait cédé que 35 tonnes durant toute la durée de CBGA I, et 5,4 pauvres tonnes durant la première année de CBGA II.
Qui prendra le relais des Suisses ? Il y a bien les Pays-Bas, dont la banque centrale, De Nederlandsche Bank (DNB), vend avec régularité une cinquantaine de tonnes d’or par an depuis 1999. La DNB était le troisième vendeur durant l’accord CBGA I, avec 235 tonnes. Elle semble décidée à faire de même sous CBGA II : 55 tonnes ont été vendues durant la première année, 27,5 tonnes étaient vendues à fin janvier au titre de la deuxième.
Qui encore ? Le Portugal, quatrième vendeur durant CBGA I avec 125 tonnes cédées sur les seules deux dernières années. Lisbonne a maintenu la cadence sous CBGA II : 55 tonnes vendues durant la première année ; à fin janvier, elle a déjà vendu 10 au titre de la deuxième année.
Peut-être la Belgique est-elle entrée dans la danse : elle qui n’avait rien vendu sous CBGA I a cédé 30 tonnes lors de la première année de CBGA II. Mais elle n’a rapporté à ce jour, pour la deuxième année, aucune cession.
Ainsi que la Banque d’Espagne, qui avait fin janvier 2006 vendu 35 tonnes d’or alors qu’elle n’en avait cédé que 30 tonnes sur l’exercice 2004-2005.
La BCE à la rescousse – en catastrophe ?
La BCE, qui n’avait rien vendu sous CBGA I, semble tentée de suppléer le manque de vendeurs dans la mesure de ses « modestes » moyens : elle a annoncé le 31 mars dernier qu’elle avait cédé 57 tonnes d’or depuis le début du deuxième exercice de CBGA – sans donner aucun détail sur la date, le montant, les modalités, comme toutes les banques centrales européennes… Elle déclarait par la même occasion qu’elle ne vendra plus rien jusqu’à fin septembre. Rappelons que lors de l’exercice précédent, elle avait vendu 47 tonnes.
Bref, la BCE accélère le rythme, elle aussi. Selon le WGC, qui tient à jour un tableau des ventes dans le cadre de CBGA II, la BCE n’avait déclaré aucune vente à fin janvier 2006. On peut supposer que les 57 tonnes de la BCE ont été cédées entre fin janvier et le 31 mars, soit en deux mois. Y aurait-il eu précipitation ?
De toute façon, racler les fonds de tiroirs suffira-t-il ? La Banque d’Italie, dont les réserves d’or n’ont officiellement pas varié depuis 1999, fait savoir, quand on le lui demande, qu’elle n’entend pas en vendre. Et les banques centrales de second rang que nous venons de citer auront beau accélérer le mouvement, leurs réserves sont limitées.
Seule la France, qui n’avait rien vendu sous CBGA I, dispose d’un vaste stock et est maintenant décidée, depuis le passage à Bercy de Nicolas Sarkozy, à vendre de l’ordre d’une centaine de tonnes par an. La France, qui était le premier vendeur d’or d’Europe en 2004-2005 devrait le rester pour l’exercice en cours. On a les records qu’on peut.
Une indéniable tentative de rattraper le « retard » dans les ventes d’or
Selon le tableau tenu à jour par le WGC, à la date du 17 mars 2006, 185,8 tonnes d’or avaient été vendues par les signataires de CBGA II au titre de sa deuxième année d’exercice. Soit 37% du volume maximal alors que 49% du temps de l’exercice était écoulé : cela s’appelle prendre du retard.
Ci-contre : revers de la médaille commémorant le centenaire de la Banque de France. Remise à chaque agent de la Banque, elle est gravée à son nom et comporte cette devise : « confiance et travail« .
Aujourd’hui 7 avril 2006, six mois avant le terme de l’exercice en cours et « grâce » à la vente de la BCE, les signataires ont dû vendre environ 250 tonnes d’or, ce qui ne constitue… qu’un rattrapage : moitié de l’exercice, moitié des ventes. Et il reste encore 6 mois – et 250 tonnes – avant le terme de l’exercice.
Selon le WGC, la France a vendu 115 tonnes d’or la première année de CBGA II, et en avait vendu 72 de mieux à fin janvier 2006. Ce qui dénote d’une accélération certaine, tout comme la BCE. Va-t-elle en vendre plus encore en 2005-2006 ?
[Paragraphe ajouté le 08/04/2006]
John Reade, stratégiste en métaux précieux pour UBS Investment Banking, a lui aussi pris connaissance de l’article de la Tribune et de l’annonce de la BCE. Dans sa note quotidienne du vendredi 7 avril, il indique : « [l’annonce de la BCE du 31 mars], ajoutée aux commentaires attribués à la Banque de France par la source pré-citée [La Tribune, NDLR], indique que deux des plus importants vendeurs de l’accord CBGA II sont arrivés au terme, ou presque, de leurs ventes d’or pour la seconde année d’exercice de l’accord ».
Et John Reade d’ajouter : « Puisque l’Allemagne ne vendra rien cette année, les autres vendeurs devront redoubler d’efforts s’ils veulent que le quota annuel de 500 tonnes soit atteint ». Bien que ce quota ne soit qu’un niveau maximal, tant sous GBGA I que GBGA II, jamais depuis 1999 les banques centrales signataires n’ont vendu moins que ce qui leur était permis. Assistera-t-on à une première du genre cette année ?
[Fin d’ajout]
A quoi riment ces ventes d’un actif qui ne cesse de prendre de la valeur ?
Manifestement, même s’ils sentent que cela va être difficile, les signataires de CBGA II tiennent à atteindre leur quota maximal. Nous savons que les ventes des banques centrales ont atteint en 2005 un sommet historique. Et que cela n’a pas absolument pas empêché l’or d’atteindre des sommets, au contraire !
Nous avons vu que les banques centrales européennes sont décidées à continuer à vendre le plus possible.
A quoi rime tout cela ? Est-il possible de gérer plus mal le plus solide des actifs que puisse compter le patrimoine public ?
Nous n’avons pas de réponse définitive à apporter à cette question. Mais nous vous invitons, chers lecteurs, à la poser à vos élus.
Mieux vaut s’interroger maintenant que de regretter plus tard, comme le font les britanniques, australiens… et peut-être même les suisses.
Sur le même thème :
de plus , les prets ne sont pas comptabilisés !!!!!!!
et hors tout controle !!
des centaines voire des milliers de tonnes disparus en fumée de singe*
singe = dollar (!)
2800 tonnes d’or ça fait 42 milliards d’euros; une année du déficit de la france. Autant vendre un truc au bon moment et qui ne rapporte rien et dont la valeur (42 milliards euros) est insignifiante au regard des 1100 milliards de dettes.
Le bon peuple est des plus sérieux lorsque il parle de politique !
mais est ce que nos politiques sont sérieux ou affairistes ?
En ce qui concerne le budget de l’état, on le voit bien !
Du moment ou les politiques veulent se faire réélire,
(La place est trop bonne et trop rémunératrice)
Ils sont prêts à faire des promesses ruineuses !
et comment ?
et bien les politiques gèrent de l’argent qui ne leur appartient pas et ils disposent d’un pseudo droit:
FAIRE DU DEFICIT !
et quelle importance ? AUCUNE !
Parceque au cas ou ça tourne vraiement mal, ils refileront le bébé aux suivants (généralement l’opposition) qui se démerderont plus tard!
(plus tard l’opposition essaiera de faire la même chose)
Les politiques savent quand même ou ils en sont et subissent des pressions amicales ( rappellez vous l’emprunt Giscard indéxé sur l’or ! UN COUP MONTE DE TOUTE PIECE !
Certains ont ramassé 22 fois la mise
Le bon peuple à fortement été imposé pour payer l’emprunt GISCARD
Aujourdh’hui, on ne sait pas trop quoi la BDF vend, comme le disait Emmanuel.
Les coffres sont peut être dégarnis depuis loongtemps, et il faut régulariser la situation avant le grand déluge ! On sait jamais !
Et puis, il faut bien faire faire de bonnes affaires aux petits copains !
Le bon peuple à encore de quoi payer !… et il paiera!
Je maintien que « TOUT EST CALCULE D’AVANCE »
Il faut absolument « PLUMER LE BON PEUPLE »
Un ouvrier RICHE est un mauvais ouvrier
Le bon peuple RICHE est dangereux
Bonsoir Luc,
En deux points :
1. Le premier, peu évoqué dans ce papier ci mais qui y a trait quand même : on ne sait pas combien d’or il y a dans les coffres de la Banque de France, ni même si l’or qu’il contient appartient bien à la BdF, en raison du développement du « gold lease » et de tout un tas de dérivés sur or (swaps notamment).
Or on ne peut distinguer, parmi les « avoirs en or » de la BdF, entre son or physique et ses créances sur or, auprès de banques commerciales qui lui servent le « gold lease rate » en échange (quelques miettes de %). A noter : cette opacité comptable ne serait pas tolérée pour une entreprise privée appliquant les normes internationales en vigueur. Pourquoi ?
On ne sait pas non plus si les banques privées qui doivent de l’or aux banques centrales seront capables de le rembourser si on le leur demande, vu l’état de la production physique.
D’où la question : que vendent les BC qui disent vendre de l’or sans jamais en donner les modalités ? De l’or physique, ou des créances sur or ? Ce n’est pas pareil.
Bref, il y a beaucoup d’incertitudes quant à l’or monétaire. Plus ça va, plus on en parle.
Et voilà que les cours montent en flèche : le marché parie donc sur quelque chose. Par exemple, et au hasard, que l’or va manquer, car celui qui est inscrit dans les livres de comptes des banques centrales et donc censé être physiquement là n’est que virtuel.
Car l’or, il est autour du cou de votre femme. Dans la salle forte, il n’y a peut-être qu’un bout de papier disant « moi, HSBC, dois 100 tonnes d’or à la Banque de France ». Avouez que c’est moins tentant qu’une barre d’or pur de 12 kilos.
2. Sur l’article lui-même : qu’est-ce qui vous dit que l’or a atteint son plus haut ? Pourquoi vendre à 350-400 euros si on une chance raisonnable de vendre à 1000 ou à 2000 dans trois ou quatre ans ?
Il n’y a pas de rapport aussi étroit que vous le suggérez entre l’or de la Banque de France, qui fait partie de l’Eurosystème et à ce titre est responsable de la gestion de l’euro, et l’Etat. L’or est d’abord une garantie de contrepartie monétaire, pas un actif de l’Etat.
On ne peut pas vendre l’or de la Banque de France et en transférer le produit à l’Etat. L’Etat peut au mieux récupérer une partie des plus-values : ce n’est pas pareil du tout.
Et de toute façon, vous le dites vous-même : le produit de cession de l’or n’est rien par rapport à une dette publique qui monte à toute vitesse. Pour la France, + 70 milliards d’euros en 2005 (de tête). Soit plus que les 43,7 milliards d’euros de valeur de l’or de la BdF. Vous le dites vous-même, d’ailleurs.
L’or a un avantage de plus en plus net sur tous les actifs financiers libellés en monnaie fiduciaire (fiducia, la confiance) : il n’a pas besoin qu’on ait confiance en lui pour valoir quelque chose.
C’est la toute première qualité de l’or : il vaut. Et il vaudra toujours quelque chose quelque soit le contexte. Aucun actif libellé en devises ne pourra jamais en dire autant. Dans ces temps troubles marqués par des excès de liquidités, voilà qui est tout sauf négligeable.
D’ailleurs, l’histoire des monnaies fiduciaires enseigne ceci : elles ont toutes fini par une banqueroute. Pourquoi ? Car une monnaie sans valeur intrinsèque donne toujours l’envie d’en abuser. Et que cette envie là est irrépressible. Et ce n’est pas le monde actuel qui permet de dire le contraire
au contraire je pense que c’est une bonne chose de vendre puiqu’il a plus que double . certaines mines d’or ont vu leurs actions multiplies par 6 . la regle d’or c’est apres la hausse , la baisse . il y a ceratinement des renards qui ont du « faire un coup »
acheter aujourd’hui de l’or c’est comme acheter de l’immobilier . ceci n’est que mon point de vue .
Réponse à Bubulle:
tu cites:
acheter aujourd’hui de l’or c’est comme acheter de l’immobilier . ceci n’est que mon point de vue.
Mon opinion : C’est pas du tout pareil ! c’est complémentaire.
Je suis convaincu que chacun doit investir avant tout
pour se loger convenablement ! OK
Mais pour investir à outrance dans l’immobilier de rapport, il faut équilibrer ses actifs.
L’immobilier:
L’immobilier est fixe et rigide:
( tu peux difficilement transférer tes immeubles en suisse ou aux USA, il faut un trop gros camion)
L’immobilier est soumis aux aléats politiques:
Actuellement, on constate que la pseudo baisse des impots directs se reporte sur les collectivités locales qui réhaussent toutes les taxes touchant l’immobilier.
L’immobilier est soumis aux aléats économiques:
Il suffit qu’une zone géographique soit en recession économique pour que l’immobilier s’éffondre.
L’immobilier est soumis à la dépréciation pour vétuseté:
Sauf si régulièrement, l’investisseur retire une part non négligeable de ses plus values pour les réinvestir en travaux d’entretien:
L’investissement dans l’or
L’or est souple et mobile:
Demain, tu va à la banque pour vendre ton lingot, pas de compromis, pas de discussion, pas de délai !
Tu peux aller lui faire prendre l’air à la campagne, le dimanche après midi, après le café, pas de problème, il adore ça !
L’or ne souffre pas de dégradation physique:
depuis des decennies que je suis le marché des métaux précieux, je n’ai constaté aucune oxydation ni perte de poids ! hallucinant !
L’or s’esquive des sautes d’humeur politiques:
Lorsque le gouvernement Français avait commencé à taxer les transactions sur l’or, le marché principal s’était déplacé hors des frontières nationales, il aura fallu plus de vingt ans de ce trafic pour que le gouvernement actuel reagisse en décembre 2005 et étende le régime fiscal des plues values à l’or ( Et ce n’est pas innocent ! il y a des copinages derrière ça !)
L’or se rit des organismes officiels, Banques, gouvernements.
Lorsque l’Argentine était en crise dans les années 2000,
les banques n’autorisaient plus les retraits de valeurs supérieurs à l’équivalent de 1000 $ mensuels. Tous ceux qui s’en sont bien tirés sont ceux qui possédaient de l’or, surtout en petites coupures.
ICI, JE REPONDS A LUC ! ,
premier message en haut de page
Tu écris:
2800 tonnes d’or ça fait 42 milliards d’euros; une année du déficit de la france. Autant vendre un truc au bon moment et qui ne rapporte rien et dont la valeur (42 milliards euros) est insignifiante au regard des 1100 milliards de dettes.
C’est pas d’aujourd’hui que la classe politique « produit du déficit », et avec l’amélioration continue de la productivité dans les pays développés, tu va voir ce qu’on va produire dans les années à venir ! On va être les champions de la « PRODUCTION DE DETTE »
Mais c’est pas un problème !
si ça peut faire se lamenter les mémères dans les chaumières, c’est une bonne chose !
et ça fait tourner l’industrie du mouchoir.
Pendant ce temps là, on peut encore discrêtement plonger la main dans la caisse!
C’est pas un problème ? Pourquoi ?
Parceque, un jour, il va falloir faire des compte !
des comptes ?
Les états seront tellement emmélés dans la toile d’araignée ultra sophistiquée financiere qu’il devront faire le grand nettoyage
La seule réponse possible: Monétisation de la dette !
(ça a déja commencé discrêtement)
L’inflation
l’Hyper inflation
et un jour !
Tu choisis comme ça t’arrange
la dette ne vaudra plus rien mais le chiffre sera toujours le même
et l’or vaudra le prix de la dette, pour simplifier les 2800 tonnes d’or de la BDF passeront en chiffre de valeur de 42 milliard d’Euros à 1100 milliards d’euros
22 fois la mise, comme l’emprunt GISCARD
MAIS POURQUOI C’EST PAS UN PROBLEME !
Parceque pour faire le ménage, et savoir où elle en est,
la nature même du marché va ammener la banque de France
à racheter au prix fort, l’or détenu par les Français qui auront sagement épargné depuis des décennies !
Pas besoin de leur dire, ils savent quand il faut vendre
(les estimations donnent entre 3000 et 5000 tonnes d’or en détentions privées Françaises d’or, c’est pas rien et une partie des ventes d’or de la banque de france se retrouve entérrée dans les jardins des villas luxueuses du bord de mer. des fois c’est dans des coffres FICHET BAUCHE ! il faut bien faire vivre leurs salariés aussi)
Donc ! l’or ayant beaucoup monté, les détenteurs vont discrêtement apporter leurs lingots et pièces contre des billets de 500 euros !
Les coffres de la banque de France vont se reremplir
et les nouveux riches en Euros vont rapidement investir dans d’autres domaines ( par exemple l’industrie) avant que leurs billets tout neufs perdent leur valeur par le fait de l’hyper inflation !)
Ce sera le relai de l’immobilier qui sera en crise et se sera essouflé! vous ne trouverez pas une maison à moins de 1 million d’Euros !
la roue aura tournée, et le gouvernement lancera des objectifs de réduction d’inflation à 10 ans!
vu que le prix de la baguette de pain sera de 20 Euros
la dette de 1100 milliards d’euros sera remboursée en un temps record
le cycle de 33ans 1/3 sera terminé
Pour vous, lecteurs, ne comptez pas refaire plus tard un bon coup dans l’or de votre vivant mais vous pourrez conseiller à vos enfants que lorsqu’ils reverront les mêmes conditions économiques de regarder de près les cycles des métaux précieux.
La thèse des bullish du gold avec l’hyper-inflation je n’y crois pas UNE SECONDE.
Gold is a old relic.
Bonjour,
Une « relique » qui ne cesse de monter et qui intéresse de plus en plus d’investisseurs, il faut le reconnaître.
Mais nous sommes DEJA entrés dans une période d’inflation forte !
Les chiffres sont là, et ils sont têtus : la masse monétaire mondiale grimpe de plus de 10% par an.
En zone euro on est autour de + 8% depuis des lustres, alors que l’objectif officiel de la croissance de M3, l’agrégat le plus large mesurant la masse monétaire, a été fixé par la BCE à + 4,5% l’an (voir http://www.ecb.int). Moins connu que l’objectif d’indice des prix à la consommation (IPC) à 2%, celui là est tout aussi officiel.
Or la croissance du PIB est bien incapable d’éponger la totalité de cette augmentation de M3
« N’est-ce pas un membre de l’Eurosystème, Noyer, qui a déclaré récemment que l’immobilier français était trop cher et que les gens ne devaient pas accepter n’importe quel prix ? C’est du jamais vu de la part d’un banquier central
Suivant la recommandation d’Emmanuel,
je vais effectivement poser une question aux députés
mais sous une autre forme parceque je vois la manoeuvre autrement, et à priori, je ne suis pas totalement contre
la vente des bijoux de famille !
Ce qui m’intéresse aujourd’hui c’est de savoir ce qu’il y a dans les coffres de la BDF
Mais si je reçois une réponse détaillée, je peut vous dire que les poules se mettrons à pisser!
PROJET DE COURRIER
Monsieur le Député, membre de la Commission des finances
Je Bla bla bla………….
LES VENTES D’OR DE LA BANQUE DE FRANCE
L’opacité est complète sur les comptes des ventes d’or (patrimoine national)
Qu’y a t’il dans les coffres de la BDF:
1-/
2800 tonnes d’or qui appartiennent vraiment et exclusivement à la BDF ?
2-/
2800 tonnes d’or qui appartiennent vraiment et exclusivement à la BDF et en plus, des centaines de tonnes qui appartiennent à des banques privées, des institutions et des particuliers qui le laissent en dépot dans les coffres de la BDF??
3-/
2800 tonnes dont une petite partie appartient réellement à la BDF et une autre partie appartenant à des banques privées, des institutions et des particuliers qui le laissent en dépot dans les coffres de la BDF?
4-/
Moins de 2800 tonnes dont une partie appartient réellement à la BDF, une autre partie appartenant à des banques, des institutions et des particuliers qui le laissent en dépot dans les coffres de la BDF ainsi qu’un certain nombre de contrats papiers qui attestent de l’emprunt rémunéré de cet or par des banques et institutions privées auxfins de répartition du métal physique pour investissements privés et usages industriels / bijouterie.
5-/
Les coffres sont preques vides de métal physique et sont remplis de contrats papiers qui attestent de l’emprunt rémunéré de cet or par des banques et institutions privées auxfins de répartition du métal physique pour investissements privés et usages industriels / bijouterie.
QUESTIONS :
Quel est le tonnage d’or prété à des banques, des institutions ?
Quel est le tonnage d’or métal physique restant, appartenant réellement à la BDF et entreposé dans les coffres de la BDF ?
Qu’est ce que la Banque de France vend actuellement:
Des tonnes d’or physique réél (métal) et Combien ?
Des tonnes de contrats de location d’or (Contrats d’or prété pour régularisation) déja sortis des coffres depuis longtemps et combien?
(Nous savons que l’or prété aura bien des difficultés à revenir)
Je vous remercie, Monsieur le député de bien vouloir poser ces questions lors de la réunion de la commission des finances, et de bien vouloir me tenir informé !
Dans l’attente de votre courrier, je vous adresse mes meilleures salutation.
Une reflexion personnelle et qui n’engage que moi, suite à cet article que j’apprécie beaucoup.
Pour moi, la banque de France n’est pas un organisme qui à pour but premier de faire de bénéfices pour engraisser l’Etat!
Je pense que la BDF à pour mission de réguler les marchés à l’intérieur de l’exagone sans toutefois
être déficitaire.
Pourquoi à mon avis, la BDF vend l’or aujourd’hui ?
Pour vendre, il faut attirer des acheteurs !
Pour attirer des acheteurs, il faut que l’espoir de faire une bonne affaire soit là !
C’était le cas de l’emprunt GISCARD indéxé sur l’or
qui à rapporté à l’état quelques NEUF MILLIARDS DE FRANCS et qui, pour rembourser les prêteurs, à couté au contribuable quelques DEUX CENT MILLIARS DE FRANCS
Si la BDF attend que l’or fasse des sommets pour vendre, les investisseurs s’éloigneront de l’opportunité en rétorquant qu’ils ne sont pas des pigeons, il y a bien mieux à faire ailleurs !
Si les médias, le CA, par CHEUVREUX, et d’autres aujourd’hui, vous disent que l’or est redevenu une valeur refuge « SIC » et que c’est le moment d’acheter, ce n’est pas innocent, c’est que le mot d’ordre à été donné en haut lieu, et il faut acheter maintenant pour profiter à plein du marché !
Mais attention! Il n’y a pas de mot d’ordre pour vendre,
et à mon avis, les graphiques seront différents de 1980!
Un certain nombre d’initiés feront des affaires en « OR »
Un certain nombre y laisseront quelques plumes !
de tous temps, les lois des marchés, le plus fort à toujours raison.
Rappelez vous un dicton bien connu!
« On ne joue pas contre la Réserve Fédérale ! »
Mais pour jouer dans la cour des grands avec l’or, il faut avoir le coeur bien accroché, ne pas être sujet aux tournis, vomissements etc…, pour vous exercer, allez faire quelques tours à la fête forraine dans les montagnes russes, si vous ressortez enchanté du manège, alors vous êtes « presque » prêt a embarquer dans l’or parceque l’or est un manège encore plus violent……..
mais tellement captivant!
Et comme je poursuis les recherches tout azimuts pour essayer de deviner ce que l’on nous concocte !
j’ai prété attention à une information de « FRANCE INFO » de ce matin comme quoi l’investissement dans l’or était délaissé par le grand public mais que les banques commençaient à vendre de l’or papier (peut-être ETF) à certaines institutions.
Je me suis demandé alors si ce sont les banques privées Françaises qui achètent l’or de la BDF ?
et peut- être que cet or ne sort pas des coffres de BDF
Il pourrait en être de même de la vente de l’or de la banque d’Angleterre !
Histoire de recapitaliser ces banques en cas de coup dur
Lorsque la banque d’Angleterre vendait son or aux enchères par 25 tonnes à 285 $ l’once,
il y a eu des demandes équivalent jusqu’à 30 fois la souscription !
Quelles organismes peuvent se positionner sur un marché
pour absorber jusqu’à 750 tonnes de métal jaune si ce n’est des banques centrales ou bien des banques privées.
Ce qui me fait dire qu’on nous amuse un peu lorsqu’on nous dit que « telle ou telle » banque centrale achete 10 ou 20 tonnes d’or, c’est vrai qu’elles en achètent! mais…..
je tend à croire que ce sont les banques privées qui sont en train de faire le plein!, sans que l’or physique sorte des banques centrales, et ce ne sera pas gratuit!
elles revendront ultérieurement leurs stocks aux banques centrales à plein tarif sans le moindre mouvement physique.
Le bon peuple paiera l’addition.
salut a tous ma societé a une importante quantité d’or en lingot a vendre nous voulons vendre seulemnt aux banquex alors celle qui sont interessées me contactent nsan82@yahoo.fr tel: 00237 79645070 c’est serieux et important
merci