L’annonce ce week-end de la fusion SUEZ/GDF, destinée à contrer une offensive de l’italien Enel sur Suez, a déclenché la colère des autorités italiennes, qui ont demandé à la Commission européenne d’intervenir. La commissaire européenne à la Concurrence s’est néanmoins refusé à tout commentaire mardi sur l’opération, à l’issue d’une rencontre avec le ministre italien de l’Economie, Giulio Tremonti, venu défendre la position de Rome sur ce dossier.
Les cinq fédérations syndicales du secteur de l’énergie se réuniront mercredi en fin d’après-midi pour décider d’une « riposte » unitaire au « mauvais coup » que représente selon elles le projet de fusion de GDF et Suez. Le secrétaire général de la fédération CGT Mines-Energie a quant à lui, accusé le gouvernement de mensonge, de précipitation et d
Dans une économie libérale mondialisée, quel sens donner au patriotisme économique ? Pour la CFTC, il faut cesser de manipuler des concepts qui n¹ont aucun lien avec la réalité économique et ont pour seul objectif de laisser penser que l¹Etat conserve la volonté de peser sur les choix économiques de la France alors que, dans le même temps, il se prive de nombreux moyens d¹action. Une remarque qui vaut également pour l¹Europe.
La CFTC refuse donc de placer la fusion de Suez et de Gaz de France sur ce terrain. Ce regroupement pose, néanmoins, plusieurs questions : l¹emploi, la continuité du service public de l¹énergie, la fragilité du capitalisme et l¹absence de l¹Europe.
Qu¹une entreprise française soit rachetée par une entreprise italienne, où est le problème à partir du moment où l¹emploi est garantis ? Or, c¹est justement là que le bât blesse ! Le projet industriel d¹Enel avait pour conséquence de morceler le groupe Suez en plusieurs entités, puis de filialiser. Que seraient, alors, devenus les salariés ? D¹où la nécessité, pour le gouvernement français d¹agir rapidement pour sauvegarder l¹emploi. Le choix de fusionner Suez et Gaz de France constitue, de ce strict point de vue, un moindre mal, et la CFTC ne peut que le soutenir.
Il n¹en demeure pas moins que ce projet contient en germe la privatisation, à terme, de Gaz de France et, par voie de conséquence, de son concurrent direct : EDF. D¹où les inquiétudes de la CFTC concernant la garantie de la continuité du service public du gaz et de l¹électricité. La CFTC estime, en effet, que la finalité d¹une entreprise privée, qui est la maximisation de son taux de profit, aille à l¹encontre du bien commun. A cette crainte, s¹ajoute celle de voir grimper, en même temps que les bénéfices des deux groupes, les tarifs du gaz et de l¹électricité. Cette crainte s¹appuie sur les précédents du téléphone et du pétrole.
Enfin, cette affaire met en lumière l¹impuissance de l¹Europe et l¹absence de politique industrielle volontariste à l¹échelon européen. La CFTC craint que l¹Europe ne soit pas, à terme, capable d¹assurer son indépendance énergique, faute de s¹en être donné les moyens. La CFTC regrette que la Commission se contente de veiller au bon fonctionnement de la concurrence entre grands groupes privés au lieu de garantir ses intérêts stratégiques du continent, notamment en matière énergétique.
L¹absence d¹un projet européen ambitieux conduit les Etats à agir de manière désordonnée et à veiller eux-mêmes à la défense de leurs intérêts stratégiques. Reste à savoir quels moyens l¹Etat, à défaut de l¹Europe, met en oeuvre pour garantir les intérêts stratégiques !
Paris, le 28 février 2006.
Jacques Voisin
Vers un rapprochement ENEL/ENI pour contrer la fusion SUEZ/GDF ?
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(AOF) – Les hommes politiques italiens envisageraient de rapprocher Eni et Enel afin de contrer la fusion entre Suez et Gaz de France, révèle le » Financial Times « . La fusion du groupe pétrolier et du principal électricien italien donnerait naissance à une des plus importantes sociétés européennes. La nouvelle entité afficherait une capitalisation de plus de 140 milliards d’euros et l’Etat italien serait son principal actionnaire. Interrogés par le quotidien, les analystes ne sont pas certains qu’un tel rapprochement soit autorisé par les autorités de la concurrence.
Pour se rendre compte de l’ampleur d’une telle opération, on peut imaginer ce que donnerait en France un rapprochement entre Total et EDF…
Villepin: fusion GDF/Suez, « un projet industriel cohérent »
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PARIS, 1 mars 2006 (AFP)
Dominique de Villepin a justifié une nouvelle fois mercredi le projet de fusion entre GDF et Suez, en affirmant qu’il s’agissait d’un « projet industriel cohérent ».
« Demain, la France disposera de l’un des premiers groupes mondiaux de l’énergie et de l’environnement », a déclaré le Premier ministre lors de sa conférence de presse mensuelle.
« Ce sera le premier acheteur européen de gaz et le premier opérateur mondial de gaz liquéfié », a-t-il dit.
« L’Etat gardera un contrôle fort sur les décisions stratégiques du nouvel ensemble. Il sera le garant des missions de service public et de la sécurité de notre approvisionnement énergétique », a-t-il affirmé.
Rappelant que le statut des personnels électriciens et gaziers ne sera pas remis en cause, il a souligné qu’il veillerait « à ce qu’il reste applicable aux salariés de Gaz de France comme de Suez ».
Concernant EDF, le Premier ministre a indiqué qu’il donnerait à cette entreprise « les moyens de son développement, en particulier dans le domaine nucléaire. »
« Ce domaine stratégique doit rester sous le plein contrôle de l’Etat. C’est vrai pour EDF. C’est vrai aussi pour AREVA, dont j’ai dit que je ne souhaitais ouvrir son capital », a-t-il souligné.
GDF/Suez: « nullement question de protectionnisme économique » (Villepin)
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PARIS, 1 mars 2006 (AFP)
Le Premier ministre Dominique de Villepin a affirmé mercredi que dans la fusion GDF-Suez « il n’est nullement question de protectionnisme économique » et qu’il s’agit d’un « véritable projet industriel entre deux entreprises ».
« Il n’est nullement question de protectionnisme. Le projet de fusion est un véritable projet industriel entre les deux entreprises, un projet franco-belge, qui participe à l’indépendance énergétique de l’Europe toute entière », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse mensuelle, interrogé par un journaliste italien.
« Le patriotisme économique, ce n’est pas se recroqueviller sur soi-même. Ce que nous voulons, c’est donner à nos entreprises les moyens de se battre à armes égales », a-t-il fait valoir.
M. de Villepin a estimé que cet « épisode » ne sera « pas du tout susceptible de modifier les bonnes relations » franco-italiennes.
« Les susceptibilités sont faites pour passer rapidement. Vous pouvez compter sur la volonté qui est la mienne et celle du président de la République pour tout faire pour travailler dans ce sens, une fois de plus. Mes amitiés à vos amis Italiens! », a-t-il lancé.
Airbus: la forteresse de Suez
La Depeche du Midi 02/03/2006 – TOULOUSE
C’est le groupe Suez qui assure pour vingt ans la production de chaleur et d’électricité pour les bâtiments de l’usine Jean-Luc Lagardère sur le site Aéroconstellation. Il s’agit d’un des plus gros contrats exploité par sa filiale Elyo, spécialiste de l’énergie. Une autre de ses filiales (Sita Solving ) a remporté pour huit ans le marché du traitement des déchets industriels sur le site d’Airbus France à Colomiers. Grâce à une plateforme de traitement, Suez est chargé de collecter, de recycler et de valoriser les déchets générés par les activités industrielles des chaînes d’assemblage. Un succès commercial décroché à l’occasion d’un contrat multisites (Toulouse, Nantes, Saint-Nazaire, Meaulte) de gestion déléguée des déchets pour un montant global de l’ordre de 6 millions d’euros par an sur cinq ans.
Toujours à Colomiers sur le site de Saurous, Axima, une filiale énergie et Ineo pour l’électricité ont décroché un contrat de 9 M
Jeudi 02 Mars 2006 – 12:55 >>
Gaz de France / Suez : Enel a envoyé un document à la Commission
A la mi-journée, le porte-parole de la Commission Européenne Oliver Drewes a confirmé avoir reçu hier soir un document de la part d’Enel faisant part des inquiétudes du groupe sur le projet de fusion Gaz de France / Suez. « Nous avons reçu hier soir un document », a-t-il indiqué, expliquant qu’il « pourrait apporter de nouveaux éléments » une fois examiné.
http://www.lefigaro.fr/eco-entreprises/20060302.WWW000000412_de_leau_dans_le_gaz_entre_la_france_et_litalie.html
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Fusion Suez-GDF: négociations imminentes avec Bruxelles
PARIS, 20 mars 2006 (AFP)
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Le Premier ministre Guy Verhofstadt a indiqué lundi qu’il comptait entamer dans les prochains jours les négociations avec Suez et Gaz de France dans le but d’ouvrir le marché belge de l’énergie.
« Mon intention est de commencer les négociations avec Suez et Gaz de France dans les jours qui viennent », a indiqué M. Verhofstadt à sa sortie d’un entretien à l’Elysée avec Jacques Chirac.
Le Premier ministre belge a précisé qu’il cherchait, dans ses contacts avec le gouvernement français et les responsables de Suez et GDF, à « avoir une ouverture du marché de l’électricité et du gaz en Belgique et avoir aussi plusieurs opérateurs ».
On en reaprle ce soir.
Bjr
Soyons efin juste sur les fait de fond et de forme. Le probléme N° 1 qui me tracasse c’est à qui profite cette fusion sachant que GDF et le N° 1 en europe en quoi suez et participatif dans la réussite industriel de GDF . Si nous regardons tous les energeticiens en europe il ce recentre tous sur leur coeur de metier et delaisse tous les investissements hors de l’europe . Hors Suez n’est pas trés présent en europe dans le domaine du gaz . Alors pourquoi pas une fusion EDF ???
on nous dit qu’EDF devra laisser des capacités de production en france alors que les fournisseurs actuel ce sont rassemblé pour qu’edf donne des capacités de production nucléaire pour avoir une réel concurance en france. Alors sommes nous pas entrain de livrer l’effort national que tout le monde à payé depuis 1973 au personnes qui accumule des miliard