Immobilier : la flambée inquiète Trichet

0089978868_3Le secteur immobilier soit dans le collimateur de la Banque de France (BCE) ?

Jean-Claude Trichet s’est inquiété en public à plusieurs reprises ces dernières semaines de la hausse des prix des appartements et des maisons dans plusieurs pays de la zone euro, notemment en Espagne et en France. Il estime les prix surévalués d’au moins 30%. »

Cet extrait de la revue « Le particulier », La lettre des placements, édito du 08/03/06, nous prouve que le patron de la BCE n’hésite plus à exprimer en public son inquiétude.

Elle ne date pas d’aujourd’hui, mais qu’il ne pouvait peut-être pas exprimer tant que les esprits n’étaient pas prêts et la baisse ou le blocage du marché palpable.

« La BCE persiste et signe » ou Jean-Claude Trichet justifie la hausse des taux en Europe [ 07/03/06 ]

La Banque centrale européenne (BCE) a justifié la nouvelle hausse des taux décidée jeudi dernier par le Conseil des gouverneurs de l’institution. Le président de la BCE explique la hausse des taux par un risque accru d’inflation à moyen terme.
.
« Les prêts aux particuliers pour l’immobilier ont augmenté de 11,7 % en janvier par rapport à décembre, a-t-il souligné. Cela croît à une vitesse trois fois supérieure à celle du PIB. » Et Jean-Claude Trichet de pointer du doigt la « galopade » des prix de l’immobilier dans certains pays, dont l’Espagne, alors que la situation est plutôt à la « dépression » du marché immobilier en Allemagne.

Pour Jean-Claude Trichet, une « large opinion » demande à la BCE de jouer son rôle de gardien de la stabilité des prix, soulignant qu’à 2,5 % le niveau des taux directeurs était le plus bas jamais atteint par les banques centrales les plus importantes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. « La Bundesbank n’est jamais descendue en dessous de ce niveau », a-t-il insisté. Enfin, répondant à une question sur la faible croissance persistante de la zone euro, le président de la BCE a affirmé qu’« une très bonne politique monétaire est une condition nécessaire mais pas suffisante pour assurer la croissance et la création d’emplois »…