Cette dépêche AFP sur la croissance et les inquiétudes de la BCE consciente d’une flambée sans précédent de la pierre a fait le tour du monde et elle suscite de très nombreuses réactions.
« La croissance économique mondiale poursuit sur sa lancée mais il y a un risque de surchauffe immobilière », ont estimé lundi à Bâle les gouverneurs des banques centrales des principaux pays industrialisés (G10) à l’issue de leur réunion bimestrielle. Cette image de Paris illustre parfaitement cette « ébullition ».
Selon M. Trichet, les marchés financiers ont bien « absorbé » les récents resserrements de politique monétaire, décidés par le Japon, les Etats-Unis et l’Union européenne. « Bien loin de freiner la croissance, ces décisions ouvrent la voie à une croissance durable », a-t-il indiqué.
« Plus une seule intervention de banque centrale sans mention du marché immobilier et de son risque de surchauffe. Réunis à Bâle lundi, les gouverneurs des banques centrales des principaux pays industrialisés (G10) ont réitéré leur inquiétude sur un risque de surchauffe de ce marché. « Nous avons eu une réflexion à ce sujet, et nous avons décidé de surveiller de près ce secteur », a déclaré Jean-Claude Trichet, leur porte-parole. Selon lui, la situation « n’est pas encore alarmante, mais il faut surveiller de près ». La semaine dernière à Paris, il s’était déjà ému de la « galopade » des prix de l’immobilier dans certains pays de la zone euro. Les prêts immobiliers ont augmenté de 11,7% en janvier par rapport à décembre en France, soit « trois fois » plus vite que le Produit intérieur brut. Ben Bernanke, le nouveau président de la Réserve fédérale américaine, a de son côté demandé récemment aux banques américaines de faire preuve de vigilance dans leur politique de prêts dans l’immobilier commercial. »
http://www.lesaffaires.com/fr/Aujourdhui/detail.asp?id=224877&id_section=808,809,810,821
La hausse du taux directeur influera sur l’immobilier
La hausse des taux hypothécaires annoncée par les grandes banques suite à l’augmentation du taux directeur par la Banque du Canada mardi pourrait avoir des conséquences négatives sur le marché de l’immobilier.
Bien qu’attendue par les analystes, la hausse du taux directeur et ses répercutions sur les taux hypothécaires devrait faire baisser la demande sur le marché de l’immobilier.
«Les augmentations, même marginales ont un effet sur la demande», explique Kaevin Hugues, économiste principal pour le Québec à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). «Les taux d’intérêts représentent un facteur important, même s’il y en a d’autres. Quoiqu’il arrive, le niveau actuel de constructions résidentielles n’est vraiment pas soutenable», ajoute l’économiste.
Baisse des mises en chantier l’an dernier, création d’emplois moins forte, augmentation de l’offre de maisons existantes, et flux migratoires stables au Québec, sont autant de facteurs qui contribueront à la baisse de la demande selon Kaevin Hugues.
De grandes banques telles que Scotia, CIBC, la Banque Royale ou encore la Banque Nationale ont anoncé des hausses d’un quart de point de leurs taux préférentiels.
Ces modifications interviennent alors que la Banque du Canada a annoncé mardi la hausse d’un quart de point de son taux directeur pour le porter à 3,75%. Il s’agit de la cinquième hausse consécutive depuis l’automne dernier.
La hausse du taux directeur influera sur l’immobilier
La hausse des taux hypothécaires annoncée par les grandes banques suite à l’augmentation du taux directeur par la Banque du Canada mardi pourrait avoir des conséquences négatives sur le marché de l’immobilier.
Bien qu’attendue par les analystes, la hausse du taux directeur et ses répercutions sur les taux hypothécaires devrait faire baisser la demande sur le marché de l’immobilier.
«Les augmentations, même marginales ont un effet sur la demande», explique Kaevin Hugues, économiste principal pour le Québec à la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). «Les taux d’intérêts représentent un facteur important, même s’il y en a d’autres. Quoiqu’il arrive, le niveau actuel de constructions résidentielles n’est vraiment pas soutenable», ajoute l’économiste.
Baisse des mises en chantier l’an dernier, création d’emplois moins forte, augmentation de l’offre de maisons existantes, et flux migratoires stables au Québec, sont autant de facteurs qui contribueront à la baisse de la demande selon Kaevin Hugues.
De grandes banques telles que Scotia, CIBC, la Banque Royale ou encore la Banque Nationale ont anoncé des hausses d’un quart de point de leurs taux préférentiels.
Ces modifications interviennent alors que la Banque du Canada a annoncé mardi la hausse d’un quart de point de son taux directeur pour le porter à 3,75%. Il s’agit de la cinquième hausse consécutive depuis l’automne dernier.
Il faudrait parler de la réation de la chronique Agora :
« » ** J.C. Trichet dément au passage l’hypothèse (à laquelle nous nous
accrochons pourtant fermement) selon laquelle la BCE calquerait sa conduite
sur celle de la Federal Reserve afin de maintenir le spread entre le loyer
de l’argent en vigueur aux Etats-Unis et en Europe sous le seuil technique
des 200 points. Le président de la BCE ne peut prendre le risque d’avouer
que la principale motivation des récentes hausse de taux est strictement la
même que celle qui sous-tend l’action de la Fed depuis 18 mois — à savoir
orchestrer un dégonflement de la bulle immobilière. »
On dirait que chacun entend ce qu’il veut entendre, même si j’ai tendance à être assez d’accord avec la chronique…