Dernière minute ! L’action du troisième mineur mondial de platine, le sud-africain Lonmin, dégringole en Bourse de Londres à la suite de la publication d’un communiqué indiquant la fin des négociations pouvant conduire à une OPA, en fin de matinée.
Une semaine jour pour jour après avoir indiqué qu’il était « en discussions préliminaires qui pourraient déboucher ou non sur une offre d’achat de la compagnie », le groupe annonce aujourd’hui qu’« aucune discussion qui pourrait conduire à une offre sur la Compagnie [Lonmin, NDLR] n’est plus en cours ». Et ? Et c’est tout.
Prémière conséquence : le dérapage de plus de 7 % de l’action Lonmin à la Bourse de Londres, en début d’après-midi ce vendredi.
- Certes, l’action chute, mais moins qu’elle n’avait grimpé
Quelques minutes après l’annonce, ce matin, l’action a perdu jusqu’à 10,8%, ramenant le titre sous les 2.200 pence aux alentours de 10 heures 45 (heure de Paris, soit 9 heures 45 à Londres). Puis la tendance s’est calmée, et quelques heures plus tard, Lonmin ne perd plus que 7,5% au-dessus de 2.300 pence.
La logique veut que les mêmes causes produisent les mêmes effets, et c’est grosso modo le cas ici : vendredi dernier, le premier communiqué avait provoqué une hausse de presque 25% de l’action, qui s’était envolée jusqu’à pratiquement 2.700 pence. Puis en début de semaine, l’incertitude aidant, l’action avait rendu chaque séance un peu de ses gains.
Mais à cette heure (2.315 pence), Lonmin aura cependant gagné par rapport la première quinzaine de février, durant laquelle l’action n’a pratiquement jamais dépassé les 2.100 pence.
Si l’action Lonmin conserve cette hausse de 10% environ, ce ne sera que justice. Dans cette affaire, nous aurons au moins appris que des prédateurs pouvaient s’intéresser à Lonmin, ce qui vaut bien une prime spéculative… Même si la question du « qui ? » reste entière !
- Mais qui avait donc des visées sur Lonmin ?
Plus minimaliste encore que celui du 17 février dernier, le communiqué de presse de ce 24 février tient donc en une phrase. Moralité : nous ne sommes pas plus avancés sur le nom du mystérieux prétendant ! Lonmin a beau extraire près d’un million d’onces par an d’un des métaux précieux les plus chers au monde – à 1.028 dollars aujourd’hui, le platine est près de deux fois plus coûteux que l’or -, il n’en reste pas moins avare de déclarations publiques !
En début de semaine, le nom du groupe aurifère sud-africain Gold Fields circulait plus que d’autres. Mardi dernier, selon l’agence de presse Bloomberg, on a appris que « le directeur général de Gold Fields Ian Cockerill a rencontré Brad Mills (photo), son homologue chez Lonmin, pour discuter d’une offre, selon deux personnes proches du dossier ». Puis autre source toujours aussi anonyme a ensuite rectifié, auprès de Reuters, que si des « discussions exploratoires » avaient bien eu lieu entre les deux groupes, elles n’avaient débouché sur rien de concret.
Notons que depuis lors, personne n’a jamais confirmé ni informé aucune de ces informations, pas plus à Lonmin que chez Gold Fields. Le porte-parole de GF a répété aujourd’hui aux agences de presse qu’il « ne commentait pas les spéculations et il apparaît aujourd’hui que tout cela n’était, justement, que spéculation ».
Seuls le russe Norilsk Nickel et les sud-africains AngloAmerican et Impala Platinum ont, à ce jour, démenti tout intérêt pour Lonmin. Il faut dire que les trois « sud-afs’ produisent environ 80% du platine mondialement extrait. Et que la Commission européenne avait empêché Lonmin et Impala de fusionner en 1996. Lonmin avait également tenté de racheter, en 1999, Ashanti Goldfields (devenu AngloGold Ashanti, filiale à 51% d’AngloAmerican pour quelques mois encore).
De grands noms comme Xstrata, BHP Billiton, Barrick Gold, Rio Tinto ou Anglo Platinum (filiale d’AngloAmerican à 75%) n’ont toujours pas fait de déclaration.
- Lonmin, la société qui n’était pas à vendre ?
Des analystes notent que de toute façon, une entreprise intéressée par Lonmin début février, quand le cours tirait des 2.100 vers le 2.000 pence, se serait probablement ravisé vu la capitalisation que peut prendre cette proie dès lors que la rumeur est connue.
Donc il n’est toujours pas certain que le communiqué de Lonmin, vendredi dernier, n’ait pas été un réflexe préventif et/ou défensif de la part de la société. Qui n’a peut-être pas la moindre envie de se laisser racheter ! Pour l’instant du moins, l’objectif est atteint.
Lien vers l’article Qui veut la peau de Lonmin ? du vendredi 17 février 2006
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