Les prix du pétrole ont clôturé en hausse jeudi, après un recul de plus de 10 dollars depuis début février, alors que de nouvelles menaces, notamment au Nigéria, inquiètent les marchés. La question du nucléaire iranienne influe également sur les cours.
Le marché reste préoccupé suite à l’incendie d’un puits de pétrole de Shell dans le Delta du Niger. Le feu fait rage sur un puits situé à 30 kilomètres au sud de la cité pétrolière de Port Harcourt. Une installation située à proximité a été fermée, réduisant ainsi la production de 37.800 barils par jour. La thèse d’un sabotage ne peut être clairement établie à l’heure actuelle.
Par ailleurs, l’Opep a revu en légère baisse mercredi ses prévisions sur la demande mondiale de pétrole brut pour cette année. Sans une réduction de la production de ses pays membres, les prix pourraient très bien mettre à l’épreuve le seuil des 50 dollars au printemps, selon les analystes. Pour cette raison, une réduction d’un million de barils par jour de la production de l’Opep semble probable lors de leur réunion du 8 mars.
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