L’Irak va régler ses arriérés de paiement aux compagnies turques qui ont arrêté les livraisons de produits pétroliers, selon le porte-parole du ministère du Pétrole à Bagdad.
250 millions de dollars auraient déjà été versés il y a quatre jours. Selon lui, les services centraux du ministère irakiens auraient demandé à la compagnie nationale de distribution des produits pétroliers (Somo) de retarder à la fin du mois de janvier les versements qui étaient prévus pour le 21 pour pouvoir vérifier les comptes.
Les compagnies turques auraient été informées de cette décision au lendemain de l’annonce de l’arrêt des exportations en Irak de produits pétroliers en provenance de Turquie, les opérateurs turcs ayant décidé samedi d’arrêter leurs livraisons vers ce pays, en raison d’importants arriérés de paiement de Bagdad.
Les 34 compagnies turques, actives notamment dans l’exportation de l’essence vers l’Irak, ont décidé de ne plus charger à compter de samedi leurs camions-citernes, en attendant le remboursement d’une dette de plus d’un milliard de dollars.
Selon le ministre turc du commerce extérieur Kursad Tüzmen, ces dernières auraient continué la semaine dernière les livraisons à sa demande personnelle, afin d’éviter que l’Irak ne se retrouve sans essence pendant la fête de l’Aïd. Cependant, aucun progrès ne se faisant sentir au niveau des paiements et la dette dépassant le milliard de dollars, les opérateurs pétroliers ont cessé de faire le plein de leurs camions-citernes.
Le Président de la chambre de commerce turco-irakienne a précisé que le dernier remboursement de Bagdad était parvenu il y a cinq jours et s’élevait seulement à environ 100 millions de dollars.
Parallèlement, le ministère irakien a dressé un plan pour les importations en pétrole pour le premier semestre 2006 qui fait état d’une amélioration. La production des raffineries irakiennes est passée en effet de 10 millions de litres de produits pétroliers à 14 millions de litres par jour, l
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mercredi 25 janvier 2006, 19h41
Deux oléoducs sabotés en Irak
BAGDAD (Reuters) – Des insurgés ont fait exploser au moins deux oléoducs irakiens, ce qui a interrompu les exportations vers la Turquie une semaine seulement après leur reprise, selon un responsable irakien du pétrole.
« Les oléoducs sont toujours en flammes. Toutes les exportations vers la Turquie ont été interrompues », a-t-il dit à Reuters.
Celui-ci a déclaré que les oléoducs alimentant la principale station de pompage de Kirkouk, grande ville pétrolière du Nord irakien, avaient été la cible de sabotages mercredi soir.
Maintenir l’écoulement du pétrole vers le terminal de Ceyhan, en Turquie au bord de la Méditerranée, est toujours un exercice difficile pour le ministère du Pétrole, qui cherche à accroître les exportations afin de relancer l’économie irakienne.
Les exportations de pétrole irakien ont atteint leur niveau le plus bas en décembre, à 1,1 million de barils par jour, en raison de sabotages et d’intempéries. Les exportations à partir du Nord avaient repris le 18 janvier, tout d’abord au rythme de 200.000 bpj. A la date du 24 janvier, les livraisons de brut à Ceyhan, en provenance des champs pétrolifères de la région de Kirkouk, s’étaient accrues à 500.000 bpj.