Nigéria : vers une guerre civile pétrolière ?

Shell_nigeria_2Des hommes armés non identifiés ont attaqué dimanche un centre de pompage de pétrole, gardé par des militaires, situé au sud du Nigéria et exploité par Shell, selon des sources militaires.

« Une attaque a eu lieu dimanche vers 7H00 locales (06H00 GMT). Nous ne savons pas d’où elle vient ni s’il y a eu des blessés », a déclaré au téléphone à l’AFP le général Elias Zamani.

Cette action intervient alors que quatre expatriés travaillant pour Shell dans le Delta du Niger sont tenus en otages depuis cinq jours. Ces derniers seraient « en vie et indemnes », selon des informations officielles recueillies samedi.

Le groupe qui revendique la responsabilité de l’enlèvement prévient que  » les USA et l’UE qui ont des ressortissants au Nigéria devraient conseiller à ces individus de partir immédiatement », en vue d’assurer la sécurité de leurs citoyens.

I – Résumé de la situation

L’attaque de dimanche a été dirigée contre la station Benisede, qui recueille le pétrole brut issu d’un maillage de forage mis en place dans la Crique Bomadi, à quelque 300 km au sud-est de Lagos. Cette station est toujours gardée par des militaires.

Mercredi, l’attaque par des militants armés menée contre une plate-forme offshore de Shell et la prise en otage de quatre employés expatriés de la société, avait amené la compagnie à évacuer l’installation et à arrêter le pompage du brut « pour raisons de sécurité ». Vendredi, le pompage a partiellement repris.

Egalement mercredi, un oléoduc avait été endommagé par des actes de vandalismes près de la station Benisede.

Shell avait accusé temporairement une perte de production de 226.000 barils de pétrole brut par jour, soit plus de 9% de la production totale du Nigeria, en raison de ces violences.

Par ailleurs, suite à l’incendie provoqué par l’explosion le 20 décembre d’un oléoduc de Shell au Nigeria, la société avait ramené une semaine après ses pertes de production de 180.000 à 15.000 barils par jour dans la zone de production pétrolière. La catastrophe avait fait au moins huit morts, contraignant par ailleurs le groupe pétrolier à fermer un certain nombre d’installations stratégiques d’alimentation et de chargement du brut.

L’état de « force majeure », déclarée alors par Shell le 21 décembre permet à une compagnie pétrolière, en fonction d’une situation de crise grave, de ne pas honorer tous ses engagements de livraisons vis-à-vis de ses clients.

La perte jusqu’à fin décembre de 180.000 barils de brut par jour, correspondait à une baisse de plus de 7% de la production quotidienne du Nigeria, premier producteur de brut d’Afrique et sixième exportateur mondial avec 2,5 millions de barils par jour. Parallèlement, une ONG locale de défense de l’environnement avait averti des risques de « militarisation » du Delta du Niger… certains analystes parlant même depuis quelque temps de guerre civile pétrolière.

II – Revendications et avertissements du groupe armé

Un groupe inconnu jusqu’ici, appartenant au « Mouvement de la libération du Delta du Niger », a revendiqué la responsabilité de l’enlèvement de quatre employés étrangers de la compagnie pétrolière Shell au Nigeria.

Dans une déclaration citée samedi par le journal nigérian The Guardian, le groupe a affirmé qu’il n’a pas fait ces actes pour des rançons, mais pour la question du contrôle des ressources dans le delta appauvri.

Le groupe exige également la libération de Diepreye Alamieyeseigha, ancien gouverneur de l’Etat de Bayelsa, arrêté en décembre 2005 pour blanchiment d’argent, ainsi que la restitution de ses biens confisqués.

Il exige en outre la libération de Mujahid Dokubo-Asari, leader de la Force des volontaires du peuple du Delta du Niger (NDPVF), groupe interdit par les autorités nigérianes.

« Nous sommes capables et avons la détermination de détruire la capacité du Nigéria d’exporter du pétrole ou d’autres produits pétroliers », menace-t-il dans la déclaration.

« Pour la sécurité de leurs citoyens, il est bien pour les USA et l’UE qui ont des ressortissants sur notre sol de conseiller à ces individus de partir immédiatement« , avertit la même déclaration.

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  1. PRECISION d’importance sur NIGERIA / OPEP
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    A noter par ailleurs que le Nigeria a pris la DIRECTION de l’OPEP selon un communiqué du gouvernement nigérian publié lundi.
    Le nouveau président, M. Daukoru, nommé récemment secrétaire d’Etat au Pétrole, était auparavant conseiller spécial pour le Pétrole du président Olusegun Obasanjo, qui garde le portefeuille de ce secteur stratégique. M. Barkindo est un économiste qui a été directeur adjoint de l’entreprise publique de production de gaz naturel liquide (NLNG).
    Le Nigeria est le huitième plus gros producteur de pétrole et le sixième exportateur, avec en 2005 une moyenne de 2,614 millions de barils par jour.

  2. Nigeria: chef séparatiste Asari demande aux majors quitter le Delta du Niger
    ABUJA, 17 jan 2006 (AFP)
    Le chef séparatiste de la région pétrolière du Delta du Niger (sud du Nigeria), Mujahid Dokubo Asari, a menacé Shell et les autres sociététs pétrolières d’actions violentes si elles ne quittaient pas la zone, lors d’une audience mardi de son procès à Abuja.
    ……
    « Dites aux impérialistes, Shell ou les autres groupes qu’ils doivent partir. Sinon le peuple Ijaw les fera partir qu’Asari soit en prison ou libre », a lancé Dokubo Asari aux journalistes qui suivent son procès pour trahison entamé en octobre.
    « Ma position est très claire: si la décision du peuple Ijaw est d’aller à la lutte armée, cela me touche et il a mon soutien. Le PETROLE a apporté beaucoup de misère aux Ijaw et aux population du Delta du Niger. La dégradation de l’environnement et la détérioration des communautés », a-t-il ajouté.
    Aux audiences précédentes, M. Asari avait déjà transformé le prétoire en tribune politique, assurant qu’il voulait être jugé pour pouvoir dénoncer ce qu’il estime être les abus du régime du président Olusegun Obasanjo et des majors pétrolières.
    M. Asari avait déjà profité de son arrivée au tribunal pour accuser le président Obasanjo d’être un « dictateur » et assurer qu’il « paierait pour les crimes qu’il commet contre le peuple de ce pays et contre l’Humanité ».
    « Nous les Ijaw sommes résolus à aller jusqu’au bout dans notre lutte pour la liberté et pour juger Obasanjo », avait-il lancé en entrant dans le tribunal accusant le chef de l’Etat d’être « un meurtrier, le voleur qui pille les ressources de ce pays ».
    En fin d’après midi, le président du tribunal, le juge Olayiwola Peters, a ajourné le procès au 14 mars prochain, après avoir rejeté les objections de la défense.
    En dépit des derniers développements, Shell, qui produit habituellement 900.000 barils par jour, a tenu à rappeler mardi dans un communiqué qu’elle « souhaite continuer à opérer dans le Delta du Niger dès que la situation sera redevenue normale ».

  3. Lagos, Nigeria, 17/01 –
    Une dizaine de personnes, dont des soldats, auraient été TUEES dimanche et plusieurs autres blessées grièvement dans une attaque menée par des hommes armés contre une station de pompage de la compagnie Shell, dans l`Etat de Bayelsa.
    La presse locale, qui rapporte l`information lundi, précise que cette attaque aurait fait 10 à 22 MORTS, mais ce bilan n`a pas été confirmé par Shell qui n`a d`ailleurs fourni aucun chiffre.
    Le journal privé Daily Independent cite le chef d`Etat-major général de l`armée, le général Alexander Ogomudia, déclarant que quatre soldats, faisant partie du contingent déployé pour protéger les travailleurs et les infrastructures du secteur pétrolier dans cette région agitée, sont morts dans l`attaque.
    Les autres journaux avancent un bilan de treize victimes.
    Ces attaques ont contraint Shell à entamer une évacuation massive de ses employés de ses stations de pompage à Opukushi, Ogbotobo et Tunu.

  4. Lagos, Nigeria, 17/01 –
    Une dizaine de personnes, dont des soldats, auraient été TUEES dimanche et plusieurs autres blessées grièvement dans une attaque menée par des hommes armés contre une station de pompage de la compagnie Shell, dans l`Etat de Bayelsa.
    La presse locale, qui rapporte l`information lundi, précise que cette attaque aurait fait 10 à 22 MORTS, mais ce bilan n`a pas été confirmé par Shell qui n`a d`ailleurs fourni aucun chiffre.
    Le journal privé Daily Independent cite le chef d`Etat-major général de l`armée, le général Alexander Ogomudia, déclarant que quatre soldats, faisant partie du contingent déployé pour protéger les travailleurs et les infrastructures du secteur pétrolier dans cette région agitée, sont morts dans l`attaque.
    Les autres journaux avancent un bilan de treize victimes.
    Ces attaques ont contraint Shell à entamer une évacuation massive de ses employés de ses stations de pompage à Opukushi, Ogbotobo et Tunu.

  5. Des activistes disent avoir visé Total et Agip au Nigeria
    ABUJA (Reuters) –
    Des activistes nigérians ont annoncé avoir attaqué des installations pétrolières exploitées par le Français TOTAL et l’Italien AGIP, filiale d’ENI, et ont promis de s’en prendre à celles de l’Américain CHEVRON. Les deux premières compagnies ont démenti l’information.
    Jusqu’ici, seule la firme anglo-néerlandaise Royal Dutch Shell avait été visée par le mouvement qui a enlevé quatre employés étrangers de l’industrie pétrolière.
    « Les informations au sujet des attaques contre des plates-formes de Total et d’Agip sont exactes. Nous avons décidé de ne pas limiter nos attaques à Shell puisque notre objectif ultime et d’empêcher le Nigeria d’exporter du pétrole », affirme le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger, dans un communiqué transmis à Reuters par courrier électronique, ajoutant que « toutes les installations des compagnies pétrolières dont celles de Chevron » allaient être visées.
    « Nous n’avons aucun problème, rien n’est arrivé à nos installations », a assuré Fred Ohwahwa, porte-parole de TOTAL.
    « Nous n’avons pas été attaqués », a quant à lui déclaré Akin Aruwajoye au nom d’Agip.

  6. Un groupe séparatiste annonce une « guerre » contre Abuja
    NIGERIA – 18 janvier 2006 – AFP
    Un groupe séparatiste de la région pétrolière nigériane du Delta du Niger (sud), La Brigade des Martyrs, a annoncé mercredi une alliance contre Abuja avec le Mouvement pour l’émancipation du Delta du Niger (MEND), qui a revendiqué les violences de ces derniers jours.
    « Aujourd’hui la Brigade des Martyrs est entrée dans une alliance de guerre avec le MEND, fort de 4.223 hommes », affirme un communiqué reçu par courrier électronique.
    « Nous appelons les autres groupes à nous rejoindre et participer à cette révolution militante alors que nous nous unissons pour écrire une nouvelle histoire pour cette région la plus déshéritée du monde », ajoute le texte.
    Le communiqué appelle les populations du Delta à « résister à notre ennemi pour qu’il quitte notre terre ». Les ennemis désignés sont « le dirigeant pharaonique le général Olusegun Obasanjo », les compagnies pétrolières internationales et le régime d’anciens militaires au pouvoir.
    « Nous allons les frapper, les pulvériser dans chaque coin de notre patrie. Nous ne les épargnerons pas », ajoute le communiqué, dont l’authenticité n’a pas été établie.
    La Brigade des Martyrs est apparue en décembre dernier avec la revendication d’une attaque contre un oléoduc de Shell dans le Delta du Niger. Cet attentat avait poussé le président Obasanjo à déclarer l’état d’alerte maximum dans la région.
    La Brigade se réclame du chef séparatiste Ijaw – une ethnie forte de 14 millions de personnes – Mujahid Dokubo Asari, actuellement jugé à Abuja pour trahison.
    Les proches de ce dernier cependant réfutent tout lien avec cette organisation, qui assure être une faction de la Force des volontaires du peuple du Delta du Niger (NDPVF), la milice armée interdite de M. Asari.
    Pour le moment, le MEND, qui a revendiqué les attaques de ces derniers jours contre Shell et la prise d’otage de quatre expatriés il y a une semaine, n’a pas confirmé cette alliance.

  7. Shell confirme la mort d’un second employé lors de l’attaque de l’un de ses sites au Nigeria
    AP | 19.01.06 | 18:05
    LAGOS (AP) — La Royal Dutch Shell a confirmé jeudi la mort d’un second employé d’une entreprise sous-traitante lors de l’attaque qui a visé dimanche une installation pétrolière du groupe dans le delta du Niger dans le sud du Nigeria.
    Ce décès porte à 14 morts le bilan de cette attaque. Dans un communiqué, Don Boham, un porte-parole de la compagnie pétrolière au Nigeria, a fait savoir que le corps d’un employé depuis l’attaque sur la station de Benisede avait été retrouvé.
    Selon l’armée nigériane, quatre soldats et huit militants ont été tués dimanche lors de l’attaque du site par un groupe se faisant appeler le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger. Onze autres soldats sont toujours portés disparus.
    Le groupe impliqué dit détenir quatre otages étrangers, un Bulgare, un Américain, un Hondurien et un Britannique, enlevés lors d’un raid la semaine dernière une plateforme offshore de Shell. Il demande la libération d’un chef de milice emprisonné pour trahison en échange des otages.

  8. Nigeria-otages: contact avec les autorités
    LAGOS, 20 jan 2006 (AFP)
    Les ravisseurs présumés de quatre employés expatriés du secteur pétrolier, ont annoncé avoir eu un premier contact avec les autorités nigérianes jeudi soir « pour raisons humanitaires », dans un courrier électronique envoyé à l’AFP.
    Dans ce message, dont l’authenticité n’a pu être vérifiée, ce groupe a également réitéré ses demandes concernant la libération de deux responsables de la communauté Ijaw, l’ex-gouverneur Diepreye Alamieyeseigha et le chef séparatiste Mujahid Dokubo Asari.
    « Pour des raisons humanitaires, nous avons autorisé les otages à prendre contact avec leurs collègues et leurs amis en présence d’agents de sécurité nigérians hier à 21h30 (20h30 GMT). C’est le premier contact que nous avons établi avec des individus ayant des liens directs avec le gouvernement nigérian », indique le texte reçu vendredi.
    « Nos conditions (pour la libération des otages) n’ont pas changé. La libération des chefs Alamieyeseigha et Asari », précisent les preneurs d’otages présumés, soulignant qu’ils ont demandé à la compagnie pétrolière Shell de verser « 1,5 milliard de dollars aux communautés affectées par une importante fuite de brut causée par la compagnie Shell ».
    « Cet argent doit être payé directement aux communautés et nous n’en voulons aucune part », ajoute le texte avertissant que « même lorsque cela sera fait, nous n’arrêterons pas nos attaques, mais nous nous concentrerons moins sur Shell et distribuerons nos attaques entre les compagnies opérant au Nigeria ».

  9. PORT HARCOURT, Nigeria – Un groupe armé a attaqué au Nigeria des bureauxde la compagnie pétrolière Agip, filiale du groupe ENI, et onze personnes ont été tuées,apprend-on de sources proches des services de sécurité et du gouvernement.

  10. « Nous répétons nos mises en garde à l’adresse des expatriés dans l’industrie pétrolière. Vous ne serez pas aussi chanceux que ces quatre là. Quittez notre pays alors que vous le pouvez encore! », met en garde le groupe de séparatistes. « Nous allons très rapidement lancer des attaques d’envergure afin de réaliser nos objectifs du mois de février: réduire de 30% les capacités d’exportation du Nigeria », ont-ils menacé.

  11. Delta du Niger: un hélicoptère nigérian tire sur des trafiquants de pétrole
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    LAGOS, 15 fév 2006 (AFP)
    Un hélicoptère de combat nigérian a tiré mercredi sur plusieurs barges utilisées par des contrebandiers pour détourner du pétrole à proximité d’un centre connu comme une base de militants séparatistes du Delta du Niger, a indiqué à l’AFP un porte-parole militaire.
    Juste après cette attaque, un groupe militant de la région a publié un communiqué condamnant cette opération, qui visait selon lui des civils innocents, et menacé d’abattre en représailles les avions de l’industrie pétrolière.
    « L’hélicoptère, en patrouille de routine ce matin, a repéré des barges utilisées par les contrebandiers, en conséquence, les barges ont été détruites », a déclaré le Major Saïd Hamed, porte-parole de la force spéciale conjointe chargée de la sécurité dans la zone pétrolière.
    Il n’a pas précisé si des trafiquants présumés ont été tués dans cette attaque, indiquant que 8 embarcations ont été détruites à proximité du village Ijaw d’Okerekoko, à 30 km à l’ouest de Warri, principale ville de l’Etat de Delta.
    Ce type de barge est utilisé par les militants, qui se financent souvent par la contrebande de brut, ou les trafiquants pour transporter le pétrole détourné vers des tankers au large.
    Juste après cette attaque, un groupe séparatiste Ijaw, qui avait pris en otage pendant 19 jours quatre expatriés du secteur pétrolier le mois dernier, a envoyé à l’AFP par courrier électronique un communiqué dénonçant cette attaque.
    « A environ 15h00 (14h00 GMT), un hélicoptère militaire appartenant à l’armée nigériane a attaqué une communauté Ijaw dans la région de Gbaramatu dans l’Etat du Delta, tirant des roquettes et à la mitrailleuse sur des cibles au sol », indique le texte.
    « Cet hélicoptère a décollé de la piste d’Osubi qui est opérée par Shell à Warri », ajoute le texte soulignant que « cette piste est censée servir aux opérations civiles mais est apparemment utilisée avec le consentement de Shell comme point de départ d’attaques contre des villages Ijaw dans le Delta du Niger ».
    Ce groupe a averti qu’il est « tout à fait capable d’abattre les appareils décollant ou atterrissant sur cette piste », et pourrait le faire « si l’utilisation de cet aéroport privé civil pour des opérations militaires n’est pas arrêtée ».

  12. GB/pétrole: évacuation personnel plate-forme Shell en feu en mer du Nord
    LONDRES, 16 mars 2006 (AFP)
    Un incendie s’est déclaré jeudi matin à bord d’une plate-forme pétrolière britannique en mer du Nord, et la majeure partie du personnel, soit 128 personnes, a dû être évacuée par hélicoptère, ont annoncé les garde-côtes écossais.
    L’alerte sur la plate-forme Tern Alpha de la compagnie anglo-néerlandaise Shell a été déclenchée vers 00H45 GMT à la suite d’un incendie apparemment déclenché par la surchauffe d’un moteur au niveau d’un générateur de gaz.
    L’incendie a été totalement maîtrisé vers 00h50 GMT, ont précisé les services de secours.

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