Les chiffres américains de décembre viennent d’être publiés, et nous prouvent que le bilan mitigé de l’année immobilière 2005 doive retenir toute notre attention.
En effet, le résultat global est positif et même record, mais une accalmie de la flambée de la pierre nord-américaine ne fait plus aucun doute en fin d’année. Sera-t-elle durable ?
La NAR (groupement national des agents immobiliers), que nous avions déjà cité, vient de déclarer que « les reventes de logements aux Etats-Unis ont plongé de 5,7% en décembre par rapport à novembre, à 6,60 millions d’unités (en rythme annuel) », mais souligne qu’un « nouveau record a été atteint puisque 7,07 millions d’unités ont été vendues pour l’ensemble de l’année 2005« .
Nous assistons donc à un troisième mois consécutif de baisse, et les résultats sont en déça des prévisions des spécialistes, qui tablaient en décembre sur un marché un peu plus « dynamique », et s’attendaient à une baisse des transactions plus lente, certainement pas à près de 6% de recul.
Toutefois, malgré les résultats négatifs enregistrés ces trois derniers mois, les reventes de logements aux Etats-Unis ont progressé en 2005 de 4,2% par rapport à 2004. Ce qui constitue, rappelle le NAR, le cinquième record de ventes annuelles d’affilée. Et son chef économiste voit dans cette mauvaise performance de fin d’année, le signe d’un atterrissage en douceur, « indispensable pour réajuster le marché ».
Mais il s’attend à une stabilisation du marché, voire à une reprise de la hausse en 2006. (La FNAIM existe aussi ailleurs, ndlr). Puis, il se contredit en disant, qu’il ne s’attend pas à ce que le record de 2005 soit battu en 2006. Pas facile d’être économiste – agent immobilier en chef et devoir communiquer sur ces mauvais chiffres de l’automne.
Avant de vous quitter, je voudrais vous donner quelques chiffres. Les reventes de maisons individuelles ont chuté de 7%, celui des appartement a augmenté de 1,5%, et le prix médian d’un logement a progressé de 10,5%. Les stocks disponibles sont estimés à un peu moins de six mois, mais ils gonflent, ce qui est somme toute logique, les transactions reculant. Et ces 6 mois de stocks sont estimés en se basant sur le rythme annuel des ventes, par sur celui des derniers 3 mois, ce qui change la donne.
La région qui connaît la baisse la plus significative, à deux chiffres, est l’Ouest des Etats-Unis où les ventes se sont contractés de 11,5%. Dans le Sud le recul dépasse les 7%, et le Nord-est et le Centre-Ouest (Midwest), régressent respectivement de 3,5% et de 2,6% par rapport au mois précédent.
L’annonce contradictoire de la NAR, et ces chiffres, qui sont ceux de la période la plus creuse, méritaient une analyse plus approfondie du marché américain. Elle se poursuit ici, et la poutre étant toujours mieux perçue par l’oeil du voisin, nous avons consulté des études canadiennes. Histoire de ne pas retomber sur les citations de la NAR, qui nous rappellent bien des choses.
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Un peu hors sujet mais j’i appelé ma mamie de 87 ans, elle sait que je vais déménager en IDF au printemps et que je propecte. elle m’a dit, n’achète pas, loue, car ils ont calculé que c’est plus rentable et coûte moins cher. Comment tu le sais mamie ? Ils ont dità la télé, c’est ma voisine qui me l’a dit.
Hors Sujet 😉 un peu confus d’envahir
Si ta mamie dit ça, c’est bon signe….
Merci bcp, c’est encore plus convaicant que tous les chifres :-), toutes les couches de la population commencent à s’informer, même celle qui ne cherchent peut-être plus à acheter un bien.
Vous n’envahissez pas HS, au contraire ! Cet espace est réservé à vos réactions et à vos commentaires.
No email thanks,
Vous n’aurez pas d’emails, mais ma réponse : oui, c’est un signe qui ne trompe pas 🙂