Le pétrole se radoucit

Xsweetoil1_4Les prix du pétrole brut ont clôturé en légère baisse jeudi, tirés par des prévisions de temps doux aux Etats-Unis, alors que la publication des stocks de pétrole dans la matinée n’a fourni aucune surprise de taille.

Sur le New York Mercantile Exchange, le baril de « light sweet crude » a reculé de 63 cents à 62,79 USD. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord a abandonné 55 cents à 61,13 USD sur l’échéance de février.

Les chiffres des stocks de produits pétroliers étaient légèrement baissiers mais le facteur le plus important a été le temps toujours doux, ainsi que la faiblesse du gaz naturel.

Des températures exceptionnellement douces sont prévues pour pratiquement l’ensemble des Etats-Unis et cela jusqu’à la fin de la 3e semaine de janvier. Les investisseurs s’attendent donc à ce que la demande de produits de chauffage reste modérée dans les jours à venir, faisant ainsi baisser les cours.

Ce phénomène a contribué à un nouveau recul du prix du gaz naturel de 69,8 cents, à 9,499 dollars par Mbtu, son plus bas cours de clôture depuis fin juillet. Le gaz naturel a perdu 40% de sa valeur depuis son record de clôture à 15,78 dollars le 13 décembre dernier.

Concernant le rapport hebdomadaire sur les stocks, le ministère américain de l’Energie a fait état d’un recul d’un million de barils des réserves de brut la semaine dernière aux Etats-Unis, ce qui est conforme aux attentes des analystes.

Mais le Département a signalé des hausses, nettement plus importantes que prévu, de 1,4 Mb des stocks d’essence et de 2,1 Mb des réserves de produits distillés, dont fait partie le fioul de chauffage.

Les stocks de gaz naturel sont eux ressortis en hausse de 28 millions de mètres cubes, alors que les analystes attendaient une baisse.

Mais les cours du brut devraient continuer à progresser en janvier. En effet, la montée des cours durant les dernières semaines en dépit de ces températures douces laissent envisager la présence de craintes sous-jacentes quant à l’approvisionnement en essence ainsi que des nombreuses menaces géopolitiques dans le monde, liées notamment aux pertes de production en Irak et au programme nucléaire iranien.

A noter également que les réserves américaines d’essence sont inférieures de 5,9% à leur niveau d’il y a un an. La demande d’essence est quant à elle en hausse de 1% sur un an.