L’immobilier « blanc » : ah que la montagne est belle !

0002154Alors que certains d’entre vous viennent  de chausser aujourd’hui leurs skis pour la première fois depuis le printemps dernier, histoire de se mettre en appétit avant de passer à table, nous vous emmenons aux pieds… des pistes.

Ou plus précisément dans les résidences et chalets de montagne, qui ne sont pas toujours « skis aux pieds », contrairement à ce que disent les brochures. Certaines pistes se situent à très moyenne altitude, où elles sont très moyennement enneigées et la planète se réchauffe. Lentement, mais sûrement.

Ah quelle est belle la montagne, majestueuse, enneigée, les paysages sont à couper le souffle, et qu’est-ce qu’on se sent bien, au milieu des sapins ! Et cet air pur et frais donne si bonne mine aux enfants ! Tous ces globules rouges que notre organisme a créé pour compenser le manque d’oxygène en altitude, nous ont sacrément requinqué.  Et au retour dans la plaine, on est encore mieux, on pète la forme !

D’ailleurs, c’est décidé on va y retourner plus souvent. Nos muscles endoloris nous le confirment, nous ne skions pas assez souvent. A notre décharge, ce repos très bref de quelques jours à peine, sportif  et plein de culbutes, fait aussi chuter nos économies de façon vertigineuse.

Entre la location, les remontées, le matériel et les vêtements (comment qu’il fait junior pour déchirer sa combinaison, qui est d’ailleurs trop juste, ou perdre gants, bonnet ou écharpe à longueur de journée ?), et les courses -quand on a le courage – on est vite dans le rouge.

Et les repas au restau lové en haut des pistes et leurs étoiles au guide « casse-croûte pour ogres skieurs » ont en commun leurs initiales : graille fumante = gouffre financier. Oui, c’est toujours chaud, infâme et douillet devant la cheminée, mais qu’est-ce que ça douille !

Alors, il va falloir trouver une solution, et réduire la facture… pour revenir à Pâques. Et si au lieu de louer, on achetait un charmant deux pièces semblable au « nôtre » ? Et si on ne peut pas venir, on le louera ! Mais bien sûr, être propriétaire à la montagne c’est aussi simple que skier, et les promoteurs immobiliers qui vous glissent leurs brochures sous la porte, sont blanc comme neige.

Hier, vendredi 23 Décembre 2005, François de Witt nous a appris sur Radio France que « les propriétaires à la montagne ont tout lieu de se réjouir : les prix de vente ont pratiquement triplé en l

(6 commentaires)

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