Les informations d’outre Manche, diffusées par Money.Telegraph, confiment la baisse du m² et la chiffrent à 4,17% depuis le retournement du marché qui s’est opéré en juin 2004. Firstrung explique que Hometrack a évalué les prix depuis 18 mois, et que l’année 2005 confirme définitivement le retournement, sans que l’on puisse le contester d’aucune manière.
Et qui sont de plus en plus attentistes. Selon l’Agence Nationale des Agents Immobiliers britannique ou le NAEA (National Agency of Estate Agents), ils sont d’ailleurs méfiants et sont de moins en moins nombreux à sauter le pas. Leur nombre a encore diminué en novembre 2005 par rapport au mois précédent. Il y en a qui croient aux soldes et qui patientent. On les comprend !
Et qui sont de plus en plus attentistes. Selon l’Agence Nationale des Agents Immobiliers britannique ou le NAEA (National Agency of Estate Agents), ils sont d’ailleurs méfiants et sont de moins en moins nombreux à sauter le pas. Leur nombre a encore diminué en novembre 2005 par rapport au mois précédent. Il y en a qui croient aux soldes et qui patientent. On les comprend !
Cette « wait and see strategy » ne fera qu’accentuer la baisse, bien enclenchée, puisque le nombre de transactions, d’acheteurs, a baissé de 8,3% en un mois. Le nombre d’annonces a baissé, mais cela ne prouve rien, puisque les vendeurs, ayant aussi quelques réflexes, ont adopté la même stratégie « attendons voir comment ça évolue » et sont nombreux à avoir retiré leurs biens de la vente.
Voici un zoom sur les Anglais et leur attitude face à l’hypothèque et au crédits. Ils s’endettent sur des durées longues, n’ayant pas le choix vu le prix de leur « pierre ». De ce fait, leurs biens sont hypothèqués très longtemps. Et il n’est pas rare, qu’une fois qu’ils ont remboursé une part du capital emprunté, ils obtiennent auprès de leur banquier un nouveau prêt, la partie de la maison payée servant de garantie.
Dans d’autres pays européens, en France par exemple, tant que le dernier centime n’est pas remboursé, l’hypothèque est conservée et n’est jamais acceptée comme garantie pour l’obtention d’un nouveau crédit.
C’est une formule qui ne manque pas de souplesse mais qui peut conduire à des dérives. C’est ainsi que le fait d’avoir une maison qu’ils n’ont pas fini de rembourser – à condition qu’une bonne partie du capital ait déjà été payée – pousse les anglo-saxons à se sentir « riches » et à consommer à crédit.
Pour un Français, tant qu’il n’a pas tout remboursé, c’est le banquier qui est le véritable propriétaire de ses quatre murs. Deux mentalités et deux approches totalement différentes.
La baisse se fait de façon inégale selon le « county », et la correction des prix a mis du temps à être perceptible, puis communiquée, poursuit Firstrung, mais elle est bien là pour la première fois depuis dix ans. Une bonne nouvelle pour les « first time buyers », primo accédants, qui n’ont fait que trop attendre.