Explosion au Nigéria : impact sur le pétrole

Nigeria_prod Suite à l’incendie provoqué par l’explosion le 20 décembre d’un oléoduc de Shell au Nigeria, la société a ramené lundi ses pertes de production de 180.000 à 15.000 barils par jour dans la zone de production pétrolière, mais maintient l’état de « force majeure », a indiqué un porte-parole de la compagnie.

L’incendie – dont l’origine pourrait etre criminelle – n’a été maîtrisé complètement que vendredi. La catastrophe a fait au moins huit morts, contraignant par ailleurs le groupe pétrolier à fermer un certain nombre d’installations stratégiques d’alimentation et de chargement du brut.

Les activités reprennent progressivement depuis samedi. La perte jusqu’à ce week-end de 180.000 barils de brut par jour, correspondait à une baisse de plus de 7% de la production quotidienne du Nigeria, premier producteur de brut d’Afrique et sixième exportateur mondial avec 2,5 millions de barils par jour. Parallèlement, dans un communiqué lundi, une ONG locale de défense de l’environnement, a déploré les dégradations causées à l’environnement par ces explosions. Cette ONG avertit aussi des risque de « militarisation » du Delta du Niger, à la suite de l’envoi de renforts sur place et à la déclaration d’état d’alerte, lancée par le président Olusegun Obasanjo jeudi soir.

L’état de « force majeure », déclarée par Shell le 21 décembre dernier, permet à une compagnie pétrolière, en fonction d’une situation de crise grave, de ne pas honorer tous ses engagements de livraisons vis-à-vis de ses clients.

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