La Banque mondiale va-t-elle renoncer à superviser l’utilisation des revenus pétroliers au Tchad ?
Malheureusement, oui, estiment plusieurs représentants de la société civile, qui affirment que l’argent du pétrole ne finance pas la lutte contre la pauvreté. Lors de deux ateliers organisés à N’Djamena et Yaoundé, du 10 au 14 octobre 2005, la Banque mondiale s’est au contraire voulue rassurante. « Nous ne quittons pas le projet, et nous conservons notre rôle de surveillance même si le respect de la loi revient aux autorités du pays » ont déclaré deux responsables de l’institution. Aux termes d’une loi de janvier 1999, 10 % des recettes pétrolières sont versées sur un Fonds pour les générations futures, 80 % affectées aux secteurs prioritaires (santé, éducation, infrastructure), 15 % au budget général et 5 % à la région productrice. Une répartition que souhaite modifier le gouvernement tchadien. En 2004, 84,6 millions de dollars ont été transférés au Tchad en provenance du compte séquestre ouvert à la Citibank de Londres dans le cadre de l’accord entre la Banque mondiale et N’Djamena.
Les bailleurs demandent au Tchad de respecter l’accord sur le pétrole
N’DJAMENA – Le Tchad doit essayer de respecter l’accord signé en 2006 avec la Banque mondiale, qui lui impose de consacrer 70% de ses ressources pétrolières à son développement, lui ont demandé ses bailleurs de fonds dans un document dont l’AFP a obtenu vendredi une copie.
Le gouvernement tchadien doit « se rapprocher du ratio prévu dans le protocole d’accord » signé il y a un avec l’institution financière internationale, et notamment le « respect de la règle des 70% », indique ce texte adopté à l’issue d’une réunion des bailleurs la semaine dernière.
Selon un récent document du ministère tchadien des Finances dont l’AFP a également obtenu une copie, N’Djamena ne devrait pas pouvoir respecter cette année son engagement d’affecter 70% de ses pétrodollars au financement de « programmes prioritaires de réduction de la pauvreté ».
Cet écart a pour principale origine la forte hausse des dépenses militaires engagées par le régime du président Idriss Deby Itno pour lutter contre les rebelles actifs dans l’est du pays, dont le montant est évalué à 91 milliards de francs CFA (près de 140 millions d’euros) en 2007, selon le gouvernement tchadien et les bailleurs.
La semaine dernière, le ministre tchadien des Finances Abbas Tolli s’était lui-même publiquement inquiété des risques de dérapage du déficit budgétaire de son pays d’ici 2010, en raison de la baisse de sa production espérée de pétrole et de la hausse incontrôlée de ses dépenses.
Dans leur document, les bailleurs lui ont donc demandé de « préparer un cadre budgétaire à moyen terme réaliste et soutenable sur les contrats et les engagements hors crédits budgétaires » et de « revoir la programmation des infrastructures sociales ».
Considéré comme l’un des pays les plus pauvres du monde, le Tchad a présenté pour la première fois en 2007 un projet de budget excédentaire grâce à la forte hausse des revenus qu’il tire depuis 2003 de son pétrole, estimés par des experts à près d’un milliard de dollars pour 2007.
(AFP / 29 juin 2007 19h13)
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