Le rendement se définit par le ratio : dividende par action / nominal du titre.
Comment pouvons-nous utiliser cet indicateur pour une stratégie d’investissement ?
I 2 types d’entreprises et 2 approches
En général, le langage boursier définie les titres en 2 grandes catégories : « growth » ou « value ».
C’est à dire, titre de croissance ou de rendement. Même si cette manière de voir est réductrice (les choses sont plus compliquées), cela simplifie le raisonnement qui va suivre.
Les titres de croissance (caricaturés par les technologiques ou les valeurs internet) sont des sociétés dont l’expansion et les volumes d’affaires croissent fortement entrainant le plus souvent de gros besoins en capitaux pour financer leurs développements. Les chiffres annoncés sont de multiples importants (30, 50 , 80 % de hausse du CA …). Ces sociétés distribuent rarement leurs bénéfices (quand elles en réalisent) sous forme de dividende puisque l’essentiel est capté par l’investissement (exemple : STM, loreal, lvmh). L’objectif Premier est donc la spéculation sur les titres et les plus values à engranger lors du « pari » effectué sur l’avenir de la société.
Les titres de rendement (danone, lafarge, saint gobain, suez, agf…) sont généralement moins gourmand en capitaux car l’essentiel de leur socle de métier en terme d’investissement est déjà réalisé (la croissance se fait le plus souvent en externe). Ces sociétés ont souvent des metiérs récurrents ou stables où l’on n’attend pas de fortes hausses de chiffres d’affaires (bétons, platres, concessions publics, parkings…), elles peuvent donc verser à leurs actionnaires en contrepartie de moins bonnes perspectives sur le titre un « rendement » attractif.
II Un peu d’histoire
Lors du cycle 1997-2000, les sociétés de type « croissance » ont été les véhicules majeures de l’investissement, on entendait souvent que l’on vendait ses « danone pour acheter de l’equant ». Et c’est le pari de la hausse et de la poursuite de la croissance de ces sociétés qui a porté l’indice jusqu’à 7000 points.
A partir de l’explosion de bulle TMT en 2000 les sociétés de croissances (mêmes si elles ne sont pas TMT) ont beaucoup soufferts et les investisseurs plutôt que de parier sur des promesses de résultat futurs sont revenus sur les valeurs de « rendement »
Prenons par exemple le tableau où sont classés les sociétés sur leur rendement 2005 prévisionnel. Il est assez amusant de voir que les sociétés présentes dans les 10 premières places du meilleur rendement sont aussi celles qui ont le plus progressé en valorisation depuis 2003.
Les sociétés distribuant un dividende régulier et dont le rendement avoisine les 4-5 % sont évidemment recherchées pour de l’investissement de long terme et non pour de la spéculation à court terme car il faut détenir le titre la veille du détachement du coupon pour toucher celui-ci.
Je ne suis pas sur qu’une stratégie sur suez, agf, vinci, lafarge ou société générale lors du cycle 2003-2005 consistant à faire des allers retours permanents plutôt que de conserver sagement ces titres au pru (prix de revient unitaire) 2003 et d’encaisser 3 séries de dividendes se serait avérée gagnante.
Pourtant aujourd’hui, après 2 ans de mode « rendement », ne faudrait-il pas retourner sur un peu de « croissance » ?
III Conseil personnel
Les titres de « rendement » sont des valeurs solides à mettre en fonds de portefeuille. Lorsque que vous cherchez un véhicule d’investissement de long terme, il est primordial de s’intéresser au rendement et de reprendre le tableau proposé.
Le mix entre « rendement » et « croissance » dépend de votre profil d’investisseur et de la prise de risque que vous souhaitez prendre (un peu, beaucoup…). C’est donc à vous de sentir le meilleur ratio en fonction de votre profil.
L’idéal étant de constituer des blocs pour 50 %-60% de votre avoir en titre de « rendement » à long terme pour amortir les cycles en encaissant des revenus et de jouer sur des titres « croissance » les 50 %-40% restant pour dynamiser la performance.
Pour du long terme (2-5 ans) la position idéale est serait de cibler un titre distribuant un rendement important (supérieur à 3 %) tout en étant faiblement valorisé (PER < 15) ou simplement hors mode. Ceci dans le but de cumulé les avantages rendement et potentiel de croissance plus important du titre.
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