La vie économique se politise dans le secteur hautement stratégique de l’énergie.
Après la compagnie pétrolière chinoise CNOOC qui tente d’acquérir l’américain Unocal, c’est au tour du japonais Mitsubishi de tenter le « diable » en déclarant vouloir acquérir un des leader mondiaux du nucléaire -Westinghouse- dont la technologie fonctionne dans la moitié des centrales nucléaires nord-américaines.
Westinghouse, qui est à vendre, est actuellement possédé par le groupe public anglais BNFL – ce qui n’a posé pas de problème étant donné les liens entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis.
Le japonais risque en revanche de se heurter aux politiques américains. S’il l’emportait, il n’aurait sans doute pas l’autorisation de construire de nouvelles centrales.
General Electric sera sur les rangs (il lui manque la technologie utilisée par Westinghouse) et sera sans doute poussé par les autorités locales. Areva (le français et leader mondial) serait aussi intéressé, mais sa taille rend improbable son succès pour des raisons de concurrence (sans parler des motifs politiques…).