L’homme qui murmurait aux oreilles des marchés va parler demain (Chambre des représentants) et après-demain (Sénat) – comme chaque semestre.
Comme d’habitude, il ne devrait rien dire qui chambarde les marchés. C’est un point d’honneur pour lui : mettre tellement de nuances dans ses discours qu’il est quasiment impossible pour les marchés, au tempérament bipolaire, d’en faire une interprétation manichéenne.
« En attendant Greenspan » risque donc d’être un non événement.
Faudra tout de même scruter ses dires (ainsi que la température de son bain) sur au moins deux sujets : la soutenabilité des prix de l’immobilier* aux Etats-Unis, ainsi que ceux des obligations d’Etat américaines, dont les plus gros détenteurs sont les asiatiques.
* Nota : j’ai appris l’autre jour quelque chose (à confirmer) : en 1992, alors que le marché de l’immobilier fléchissait, menaçant la situation de 1 à 2 millions de ménages et la conjoncture américaine, l’administration Clinton aurait purement et simplement réduit à zéro les dettes de ces ménages… Quelqu’un confirme ?