ITER : objectif 2080, au milieu du thym, de la lavande et de la sarriette

Le programme de recherche en fusion nucléaire aura finalement lieu en France, dans les hautes-terres provençales, près de Manosque.

J’imagine la bulle immobilière dans un périmètre de 50 km au moins. Les herbes aromatiques sauvages vont prendre de la valeur, et ça va durer longtemps puisque les premières retombées industrielles ne sont pas attendues avant 2080… Mais si les futurs habitants paieront le prix fort le moindre cm 2 de rocaille environnante, au moins auront-ils l’espoir de découvrir un trésor préhistorique (un os, un outil taillé dans la pierre?) dans leur « jardin » : le coin est en effet un haut-lieu humain préhistorique. Clin d’oeil de l’Histoire, le passé enchâsse l’avenir de l’humanité…

Les enjeux ? En toute modestie, il s’agit de sauver la planète de sa consommation d’énergie polluante…

Cocorico ? Loin de là, car les japonais ont été d’excellents négociateurs : ils ont obtenus la direction générale, 10% du budget pour 20% des effectifs et 600 millions d’euros pour moderniser leurs propres équipements en Japon. Mais, dans le monde, un quart des spécialistes de la fusion nucléaire sont japonais. Et, état des lieux rassurants, le peuple japonais a fait voeux de chasteté en matière militaire (en quelques sortes).

Au total, la moitié des 10 milliards d’euros du « projet du nouveau siècle » incombe à l’Europe et à la France. Bof, une goutte d’eau pour sauver la planète.