Je trouve extrêmement lassant et stérile le petit western financier que se sont livrés via les medias les principaux protagonistes de l’affaire Havas : de Pouzilhac, le pdg et l’actionnaire entrant, Bolloré.
Et je trouve puéril de la part des medias de s’être fait l’écho en détails et à outrage des pseudo rebondissements de cette affaire en réalité sans importance.
Désespérant de voir combien la presse est portée à grossir ce qui est secondaire au détriment des informations critiques et des tendances d’envergure.
En attendant, les remous médiatiques de « affaire Havas » ne sont pas sans risques : ceux d’avoir effrayés les clients d’Havas devant tant d’inconsistance et démotivés les collaborateurs (principaux actifs du groupe) – à commencer par le premier des créatifs d’entre eux : Jacques Séguéla.